Le monstre décrit par Mary Shelley, cet être fabriqué de toutes pièces, ressemble un peu à ce que l’on imagine d’un apprenti de Daech. Rempli de bouts de croyances, de théories, aux cultures rapiécées, aux idées disparates tenues ensemble par des coutures de fortunes.
djihad - Page 2
-
Le monstre de Frankenstein, métaphore du djihad
-
Génération Kamikaze
La femme est-elle l’avenir du djihad à défaut d’être celui de l’homme? Les féministes n’auraient pas pu rêver d’un soutien plus explicite. Il n’y a aucune différence entre les femmes et les hommes, radotaient certaines. Les kamikazes femmes le prouvent au-delà de leurs espérances, à Paris comme à Kano où une ado de 11 ans et une jeune femme de 18 ans ont fait 15 morts sur un marché.
-
François Hollande : la rechute
Le spectacle des socialistes français revigorés par les attentats a fait le tour de l’hexagone. Esprit du 11 janvier par ci, sursaut républicain par là, Valls et ses amis ont monopolisé l’après-attentat à leur compte. C’est la politique parisienne.
-
L’Etat Islamique, cauchemar de l’occident
Qui aurait imaginé, il y a 50 ans, qu’une confrontation majeure allait à nouveau secouer la planète? Depuis un siècle différentes mouvances se réclamant de l’islam n’ont de cesse d’accuser l’occident de tous les maux et d’appeler à la lutte contre ses valeurs et son existence même. Aujourd’hui le djihadisme dispose d’un Etat.
-
L’empire des têtes coupées
C’est un très vaste et très vieil empire. On ne sait exactement quand il a été fondé. On le trouve en différents lieux et époques. Régulièrement les historiens en signalent des résurgences. Sa pratique principale est de détruire physiquement tout ce qui s’oppose à ses dirigeants.
-
Nouvelle guerre d’Irak: bientôt un pouvoir intégriste?
Les djihadistes ratissent le nord de l’Irak. Leur cavalcade est rapide et victorieuse. Bagdad est à une encablure. A quelques tours de roues de camion. En face personne ne semble de taille à les arrêter.
-
Cette semaine dans l’agenda compassionnel : Meriam, condamnée à mort
L’emploi du temps humanitaire est chargé. On est encore au soutien aux lycéennes nigérianes, où l’on a pu se montrer en compagnie virtuelle de Michelle Obama et des people parisiens au Trocadéro, et déjà il faut soutenir Meriam. On prend quoi après le Trocadéro? Le Champ-de-Mars? La Tour Eiffel?
-
Pour une alliance Europe-Russie
«Tout ce sang sur les mains d’Obama»: c’était tentant de prendre le contrepied et de titrer ainsi mon billet. Je l’aurais fait pour réduire la nuisance du discours russophobe et anti-Poutine. Ce discours, relayé aveuglément par nombre de médias et de propagandistes, ne me paraît pas correspondre à la réalité. De plus il est dangereux: il prépare à des suites que je n’ose imaginer. J’ai d’autres espoirs qu’une nouvelle haine est-ouest.
-
Syrie: les insurgés lâchés par Washington
Le qualificatif de rebelle peut prendre diverses connotations, selon le camp auquel on l’attribue. Pour les islamistes, les insurgés syriens sont bien des rebelles en lutte contre une dictature. Pour quelques gouvernements occidentaux, ils ont encore, peut-être, cette aura du combattant de la liberté.
-
Syrie: le jihad du sexe
Elles sont des centaines, parties en Syrie offrir du sexe à des milliers de combattants du jihad, les «rebelles» comme dirait François Hollande. Elles: des jeunes femmes tunisiennes qui offrent gratuitement leur corps pour des relations sexuelles à la chaîne.
-
François Hollande: l’enfermement
Le président socialiste semblait débonnaire sous ses airs affables et ses blagues un peu idiotes. Il semblait même inoffensif, plus bisounours que Rambo. La réalité semble autre. Il est dans un processus d’enfermement troublant.
-
Syrie: l’opposition presque entièrement islamiste?
Le chef de la coalition insurgée en Syrie demande à l’ONU un vote interdisant au régime d’Assad l’utilisation de l’aviation, des missiles, de l’artillerie et des armes chimiques. La demande est pour le moins étrange. Un peu comme si des braqueurs armés de couteaux demandaient à la police de ne pas faire usage de leurs révolvers.
-
Nouvelles du front (3): les munichois de Harlem et les veaux de Fanfan
Les premières discussions des élus américains sur la demande d’Obama d'autoriser une opération militaire ont commencé hier. La force doit être employée de manière «nécessaire et appropriée en relation avec l'utilisation d'armes chimiques et d'autres armes de destruction massive dans le conflit en Syrie».
-
Syrie: l'occident se jette volontairement dans le piège
La Syrie est un pays de grande et ancienne culture, carrefour entre les civilisations. Toutes les grandes influences du passé ont inscrit leur marque. On pense que c’est dans cette région qu’ont débuté l’agriculture et la sédentarisation, donc une prospérité permettant l’augmentation démographique et la construction de villes et de palais. On attribue également à cette région le début de l’alliage du cuivre et de l’étain, soit l’âge du bronze.
-
De Daniel Vasella au djihadiste: en avoir ou pas
Quel lien peut-il y avoir entre l’ancien directeur de Novartis, qui défraya la chronique il y a peu, et un preneur d’otage du désert ou un kamikaze qui se fait exploser sur un marché? Un lien inattendu aux conséquences profondes et déstabilisantes des sociétés auxquelles chacun appartient.
-
Religions sanguinaires
On peut reprocher au trailer du film «L’innocence des musulmans» la provocation gratuite et l’absence d’argumentaire critique sur l’islam. Qui que soit réellement le réalisateur supposé, du nom de Sam Bacile - un probable pseudo - il peut se vanter d’avoir inoculé un nouveau virus de haine confessionnelle.
-
Le tueur? Dégoûté que ce soit pas un nazi
C'est la parole d'un journaliste. Elle ne peut pas être isolée. Une telle phrase suppose beaucoup d'autres pensées. Par exemple:
«Putain ça dégoûte. Qu’est-ce que c’est stupide que ce soit un français arabe musulman djihadiste qui ait tué les enfants juifs! Pourquoi n’était-ce pas un nazi? Ça aurait été moins dégoûtant, plus normal, plus simple. Plus politiquement correct. Putain ça dégoûte.»