À gauche les divorcés se rabibochent, à droite les fiancés se tapent sur la caboche. Drôle de spectacle. C’est la politique. Tous les coups sont permis.
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
À gauche les divorcés se rabibochent, à droite les fiancés se tapent sur la caboche. Drôle de spectacle. C’est la politique. Tous les coups sont permis.
À peine l’élection était-elle bouclée que des manifestants demandaient la démission de Macron dans plusieurs villes. Absurde, et frisant le déni de démocratie. Quelques incidents ont eu lieu. Le populiste Mélenchon, lui, annonçait (faussement) que l’Emmanuel était le président le plus mal élu de la Ve république.
C’est un de ses soutiens qui l’a surnommée ainsi en référence à une marque de laitages très populaire créée en 1969. Le slogan était: « Décidément Mamie Nova, il n’y a que toi qui me fais ça ! »
Le second tour prend des allures de pugilat à l’américaine. Il semble que tous les excès soient permis. Le langage semble servir surtout à disqualifier l’adversaire. Sur ce point Marine Le Pen est la cible idéale.
Emmanuel Macron prend les gens pour des imbéciles. Il manipule avec un naturel inquiétant. Il est par exemple revenu sur sa sortie en janvier dernier: « Je veux emmerder les non-vaccinés »
Les résultats d’hier soir sont presque conformes aux sondages. Presque car Valérie Pécresse et Éric Zemmour sont plutôt sonnés.
Dès dimanche soir le brouhaha reprendra. Les verts devraient s’écharper si la chute de papy Jadot se confirme. Selon le dernier sondage BVA d’hier il ne dispose plus que 4 % d’intentions de vote.
Le meeting de Valérie Pécresse dimanche à Paris montre qu’elle a pris quelques conseils de coaching et de pose de la voix. Elle joue au pitbull puis prend des sourires d’ange. Elle a tendance à faire chuter le ton comme une personne déçue.
Cela sent l’écurie. La ligne d’arrivée est en vue. Il faut marquer les derniers mètres de sa griffe, de son odeur. Les gens votent aussi sur une odeur – enfin, sur une impression. Voici les miennes.
Christiane Taubira tire sa révérence. Trois petits tours pour pas grand chose. L’icône socialiste mord la poussière après avoir gagné sans vrai programme la « primaire citoyenne » – euh, la primaire de gauche hors des partis habituels.
Le coup tenté avec la candidature de Christiane Taubira a échoué. Avec 3% des voix elle n’a suscité aucun sursaut, aucun rassemblement, aucun rêve, aucune force.
La surenchère verbale a bien commencé. C’est à qui fera le buzz retentissant pour attirer l’attention sur soi. Avec son « emmerder les non-vaccinés » Macron tient le pompon.
Anne Hidalgo, en capilotade, ne trouve aucun secours et n’y arrive pas. Le manque de conviction de sa déclaration initiale préfigurait mal de la suite. Elle faisait touriste. Et la suite, en l’état, est une catastrophe.
C’est dans l’air du temps en France et ailleurs en Europe, mais il faut un peu chercher. Ce n’est pas Zemmour, pas Ciotti, pas Le Pen. C’est plus ancien. C’était il y a trente-et-un an, à fin mars 1990.
Elle en grogne de plaisir. Elle a réussi. Elle est la candidate officielle du parti Les Républicains. Exit le versatile et trop prétentieux Xavier Bertrand. Et ronronnant.
J’ai déjà parlé d’elle avant l’élection de 2017. Je notais ses progrès en image et en communication. Puis il y a eu le débat d’entre deux tours. Personne n’a oublié cette catastrophe. Désinvolture, agressivité sans objet, ricanements, propos inconsistants, elle avait à coup sûr raté son deuxième tour.
L’Algérie a franchi un pas déplaisant, malveillant, dans les tensions qui agitent les deux pays. Par la bouche de son ambassadeur Mohamed Antar Daoud, qui représente la voix du gouvernement en place à Alger, il demande à la diaspora algérienne en France de peser sur la politique.
L’hommage à l’enseignant assassiné il y a un an par un islamiste a eu lieu. Il a cependant ravivé les tensions de l’époque. On se souvient de l’attitude déroutante du Ministère et de l’Éducation nationale.
Les manières lentes et un peu raides, la carrure carrée, le parler mesuré et très construit, le timbre de voix un peu rentré de celui qui n’a pas toujours eu la partie facile, Michel Barnier n’est pas un personnage moderne. Mais ce n’est pas grave.
Quel cirque! Je suis immanquablement titillé par la présidentielle française. J’aimerais présenter quelques-uns et zunes en cherchant seulement le trait ou la manière qui va servir de fil de campagne. C’est réducteur, délibérément.