Boney M. - pardon, Bonny D. - avait pour ambition de créer l’événement. Il l’a fait. A sa manière. Montant sur la Seine scène, l’amateur de cinéma et de théâtre avait lancé sa barque - son frêle esquif diront certains - à l’assaut de la rade et du jet d’eau. Il a ramé, pour sûr! Mais seul contre les vagues tempétueuses de la bise et de la politique réunies, que vouliez-vous qu’il fit? Qu’il mourut.
élection - Page 4
-
Election à Genève: Raspoutine crée l’événement - Sa première réaction
-
Constitution: le 1er juin 2013 l’extrême-gauche démissionne à Genève
Tranchons d’emblée sur une question essentielle: la nouvelle Constitution genevoise est-elle ou non légitime? Selon le municipal d’extrême-gauche Pierre Gauthier, qui l’affirme sous forme de question: non elle ne l’est pas.
-
Ségolène Royal: l’honneur d’être une cible
Cela aurait pu n’être qu’une boutade. Il semble pourtant que ce soit la profession de foi de Ségolène Royal. Elle reprend à son compte la réplique d’un personnages de fiction parmi les plus populaires en France: Cyrano de Bergerac. «On n’abdique pas l’honneur d’être une cible».
-
Eric Stauffer est-il intouchable?
La polémique autour du candidat MCG au Conseil d’Etat est-elle orchestrée ou est-ce un épisode normal d’une campagne? Je lisais récemment à propos de François Hollande qu’une élection à un certain niveau est un scanner psychologique. On regarde le squelette des candidats. C’est extrêmement éprouvant et il faut avoir le cuir solide.
-
Précisions sur la prison à 67 millions sur l’aéroport
Le 17 juin on votera pour ou contre la nouvelle prison à environ 67 millions de francs. Pourtant rien n’a été débattu. Aucun projet n’est disponible, aucune étude sur le principe et le lieu: la zone de l’aéroport. La seule trace disponible à ce sujet est la proposition de motion M 1958 déposée le 28 mai 2010 par un groupe de députés radicaux demandant la création provisoire de 250 places de détention administrative en agrandissement du centre de Frambois.
-
Eric Stauffer manipule la réalité
Comment un candidat au Conseil d’Etat peut-il à ce point dénaturer la réalité? L’argumentaire de monsieur Stauffer sur la prime de 4‘000 CHF allouée à certains criminels est biaisé. Sa manière de présenter les choses est une manipulation de la réalité.
-
Potins d’après-campagne
On a raison de montrer les contradictions des hommes politiques. Il ne s’agit pas de vouloir être gouverné par des saints mais on attend d’eux un différentiel le plus réduit possible entre ce qu’ils disent et ce qu’ils font. C’est le prix de leur succès. Sarkozy n’avait pas été épargné, pas de raison que cela change. Dans la série: «Le changement c’est pareil», voici quelque potins taquins.
-
Les promesses de Hollande pour les femmes
Le magazine Elle en ligne rappelait hier les promesses du candidat François Hollande en faveur des femmes. A plusieurs reprises pendant sa campagne, il a pris l’engagement de mesures en leur faveur.
-
France: le changement c’est pareil, en plus bling bling
L'équivalent de 200 repas au Fouquet's!
Les visages changent, les manies restent. Le Monde fait état de la polémique autour du voyage de François Hollande de Tulle à Paris dimanche soir. Deux jets privés ont été loués. Pour un montant totale de 30‘000 euros.
-
Lendemain d’élection
Etrange sentiment. Impression d’avoir assisté à une finale de coupe d’Europe. Les fans de l’équipe gagnante font la fiesta. L’équipe perdante quitte le terrain sans sourire. C’est le jeu dans les démocraties où l’avantage est donné à l’un contre l’autre. Le jeu est différent dans les systèmes à la proportionnelle comme en Suisse.
-
Tauromachie politique
Une campagne électorale à la française ou à l’américaine est un moment privilégié: la violence peut s’étaler presque sans limites. Les échauffourées physiques, les injures, les mensonges, les coups montés, les mises en scènes: tout est permis. C’est le grand défoulement.
-
Hollande? Houlala...
Après le débat en France.
François Hollande va devoir changer sa personnalité et son fonctionnement s’il veut appliquer ses propositions. Tiens, un exemple: «J’organiserai de grands débats». Mais il ne l’a jamais fait au Parti socialiste. Il va devenir le contraire de ce qu’il a été. Magique... Cet homme est un héros. Comment se fait-il que cela ne se soit jamais vu avant? -
«Posez le drapeau rouge»: Nicolas Sarkozy à nouveau audible
Le 1er mai à Paris a été significatif. Et un peu surréaliste. Trois défilés battaient le pavé: celui traditionnel des syndicats, drapeaux rouges haut levés; celui du Front National qui honore habituellement la mémoire de Jeanne d’Arc, symbole de souveraineté nationale; et enfin celui de l’UMP, nouveau, battant drapeau français.
-
Sarkozy le ouistiti et Hollande le flamand rose
La campagne électorale française trottine entre Hollande qui esquive et s’expose peu, et Sarkozy qui tourne comme une toupie. Une presque routine. Une lagune calme avec un ouistiti qui court d’arbre en arbre et un flamand rose qui ne bouge pas.
-
Le Pen a gagné
S’il en est un qui doit sabler le champagne aujourd’hui c’est Jean-Marie Le Pen. Une quarantaine d’année après être entré en politique et après son petit 0,74% de votants à l’élection présidentielle de 1974, son programme est devenu à certains égards le programme commun de la gauche et de la droite réunies.
-
Hollande l’iceberg
Les petits mots ne font pas les grandes campagnes. Mais sans eux il y aurait des jours d’insupportable attente: «Où en sont-ils? Qu’ont-ils dit? Qu a flingué l’autre?» Car autant que le programme, les personnalités des candidats conditionnent le choix des électeurs. Au jeu de qui a flingué l’autre Hollande est gagnant.
-
France: la candidate idéale!
Drôle de campagne. Alors que sévit une crise multiforme: économique, culturelle, relationnelle au sein des sociétés, il n’y a pas de grand débat de société, pas d’analyse soutenue de la situation, pas de grand projet enthousiasmant mis en oeuvre. Juste des catalogues de mesures dont on ne peut saisir la valeur face aux enjeux considérables qui sont là.
-
Fanfrelande, champion de la lutte contre la corruption?
On a beaucoup parlé du salon de Madame Bettencourt. Nicolas Sarkozy est supposé avoir trempé dans la mare aux canards. Cela a été répété et martelé, pas besoin d’y revenir. Par contre, il ne semble pas que l’on ait fait autant de remue-ménage pour la corruption d’élus socialistes.
-
Potins de campagne: Victoire est défaite - Deux candidatures annulées?
Si les candidats évincés dimanche se disent peut-être, après des mois de pression harassants, «P***n de campagne», ici ce sont les potins de campagne qui seront évoqués. Les petits faits divers, le cortège de «l’Elektion Tour» qui jette ses babioles sur le bord de la route aux consommateurs-spectateurs médusés, et les pseudo-scandales qui alimentent la machine à jaser.
-
Présidentielle: le vendeur et le plagiste
«On ne change pas la règle». La réplique est prévue de longue date. Elle sort trop vite, trop bien, trop lisse de la bouche de Rebsamen juste après la proposition de Nicolas Sarkozy d’organiser trois débats entre les deux tours.