Dans mes recherches sur les variations climatiques je suis tombé sur une étude surprenante. J’écrivais précédemment que rien n’est absolu. Le climat est une moyenne: celle des conditions météorologiques, en un même lieu, répétées sur un temps long.
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Dans mes recherches sur les variations climatiques je suis tombé sur une étude surprenante. J’écrivais précédemment que rien n’est absolu. Le climat est une moyenne: celle des conditions météorologiques, en un même lieu, répétées sur un temps long.
Un désert peut être glacial la nuit et brûlant le jour. On n’y trouve pas de tampon pour atténuer les extrêmes atmosphériques locaux. Un tampon, c’est par exemple ce qui garde de l’humidité. L’humus, absente des déserts, est l’un de ces tampons.
Cette prédiction de Guillaume Barazzone date d’il y a un an. Selon Le Dauphiné, le Conseiller administratif de Genève affirmait: « D’ici à 2050, Genève pourra avoir des températures qui sont celles de l’Afrique du Nord aujourd’hui. » Avant de flipper en imaginant le Sahara à Bernex, une petite vérification s’impose.
À Genève le célèbre et très officiel marronnier de la Treille vient d’annoncer le printemps. Sa première feuille est sortie ce dimanche 8 mars. La sortie de cette feuille est suivie depuis 1818. Le graphique sur deux siècles montre deux tendances contradictoires.
Avec un titre qui fait peur, ce nouvel épisode médiatique nous rappelle combien toute information sur le climat doit faire l’objet d’une contre-enquête. C’est le dernier chapitre en date du roman fleuve de la fin du monde.
Je republie ici la réponse qui m’a été faite par la RTS, pour en commenter les termes et arguments. J’ai en effet écrit à la télé suisse romande pour signaler la fake news du record de chaleur. Je demandais qu’une correction puisse être apportée suite à l’article incriminé. Je publie ci-dessous la réponse in extenso (dont je souligne deux passages). Je reprends ensuite quelques points que je commente.
Dimanche soir, au TJ de la télé suisse romande, Darius Rochebin recevait l’activiste écolo Julien Perrot. Lequel a sorti une nouvelle version d’un standard passéiste en diable.
Les médias sont partout. Il filment pendant des heures, prennent soin à chaque fois de maximiser les événements en hystérisant le langage. En un carré d’écran, en une minute, on a le pire de toute une région.
Hier nous avons connu un record de température maximale. Aucun 3 février n’avait été aussi chaud depuis plus de 100 ans. J’en parle parce que c’est la mode des records. Ceux-ci favorisent une proto-pensée instantanée.
J’élargis aujourd’hui ma recherche. Je me suis précédemment focalisé sur le marégraphe de Brest. L’ancienneté de ses données, ses avantages et sa localisation en font un bon exemple.
Le quotidien revient sur les incendies. Dans un article paru le 15 Christian Jacot-Descombes rend compte de deux mois d’observation sur le terrain: quelle était la communication autour des feux?
Au fil des informations on comprend mieux comment les feux ont pu prendre une telle ampleur cette année. Le facteur humain et la politique environnementale prennent un singulier ascendant sur les autres causes. Petit résumé.
Les rézos ont relayé le blocage des Apple Store de Bordeaux et Strasbourg comme contestation du Black Friday. Et pour le faire savoir les activistes ER se sont filmés avec un… iPhone Apple. Amusant (image 1, clic pour agrandir).
Juin 2003: le quotidien Le Temps rend compte des simulations du climatologue Martin Beniston. Selon lui: « … à la fin du XXIe siècle, la Suisse aura le climat de la Provence, tandis que celle-ci subira le climat aride actuel du sud de l’Espagne. »
Le 31 octobre 2018 le magazine Nature publiait un article alarmiste sur le réchauffement des océans. Il serait beaucoup plus rapide qu’on ne le pensait. Nature est une référence. Les articles sont supervisés et validés par des pairs. Les auteurs de l’étude sont des scientifiques de réputation mondiale.
Le futur c’est le passé. Par exemple, replanter des arbres pour les génération futures c’est se donner l’objectif de revenir à des périodes bien antérieures à la nôtre. Et pourquoi pas? N’est-ce pas de notre responsabilité de laisser à nos enfants un monde vivable, comme on dit aujourd’hui?
Après l’Atlantique et Lorenzo, cap sur Bangkok, avant qu’elle ne disparaisse dans la terre par subsidence. Le risque est réel et le processus entamé. Le Doc à la Une, que je mentionnais précédemment, diffusé le 2 octobre sur la RTS, en dit plus.
C’est parti d’une note de synthèse de MétéoFrance: « Il n’est pas démontré d’augmentation sensible du nombre de cyclones sur l’ensemble du globe dû au réchauffement de la Terre durant ces dernières 50 années. Les experts de l’OMM et du GIEC s’accordent à avancer que cette tendance à la « stabilité » devrait se poursuivre … ».
Aucune n’est juste. Deux ou trois sont approximatives. La plupart étaient à côté de la plaque. Les prévisions de trajectoire de l’ouragan Dorian ont mis en évidence la fragilité des modèles numériques de prévision du temps.
Nous avons vu qu’en 113 ans et plus les vagues de chaleurs, canicules et sécheresses ne concrétisent pas les effets catastrophiques annoncés depuis la décennie 1980. Pas plus qu’une tendance franche à l’augmentation. J’explore aujourd’hui d’autres marqueurs. Je réserve l’analyse des températures pour la troisième partie.