Après l’Atlantique et Lorenzo, cap sur Bangkok, avant qu’elle ne disparaisse dans la terre par subsidence. Le risque est réel et le processus entamé. Le Doc à la Une, que je mentionnais précédemment, diffusé le 2 octobre sur la RTS, en dit plus.
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Après l’Atlantique et Lorenzo, cap sur Bangkok, avant qu’elle ne disparaisse dans la terre par subsidence. Le risque est réel et le processus entamé. Le Doc à la Une, que je mentionnais précédemment, diffusé le 2 octobre sur la RTS, en dit plus.
C’est parti d’une note de synthèse de MétéoFrance: « Il n’est pas démontré d’augmentation sensible du nombre de cyclones sur l’ensemble du globe dû au réchauffement de la Terre durant ces dernières 50 années. Les experts de l’OMM et du GIEC s’accordent à avancer que cette tendance à la « stabilité » devrait se poursuivre … ».
Aucune n’est juste. Deux ou trois sont approximatives. La plupart étaient à côté de la plaque. Les prévisions de trajectoire de l’ouragan Dorian ont mis en évidence la fragilité des modèles numériques de prévision du temps.
Nous avons vu qu’en 113 ans et plus les vagues de chaleurs, canicules et sécheresses ne concrétisent pas les effets catastrophiques annoncés depuis la décennie 1980. Pas plus qu’une tendance franche à l’augmentation. J’explore aujourd’hui d’autres marqueurs. Je réserve l’analyse des températures pour la troisième partie.
Foin des allusions perfides sur le coût de la traversée. Que de mauvaises langues pendent autour de la jeune fille! Pourtant on vous dit que le bateau est écolo. Avec des panneaux solaires et une turbine génératrice d’électricité.
Qu’est-ce qui a changé de manière visible et/ou sensible dans les régions d’Europe de l’ouest? J’insiste sur le visible et/ou sensible, ce qui parle aux gens. (Clic sur les images pour les agrandir).
La deuxième vague de chaleur fut intense et brève. Mais techniquement toujours sans canicule à Genève. Aucun minimum nocturne n’a en effet égalé ou dépassé les 20° C. Du moins à la station de Cointrin. Pour les relevés par journée le 25 juillet 1921 garde le record de chaleur.
La Tribune de Genève revient sur les très violents orages sur l’ouest de la Suisse. Le 15 juin un concurrent du Bol d’Or déclarait n’avoir jamais vu cela en quarante ans de navigation.
Le dicton « En avril, n’ôte pas un fil », pourrait s’appliquer à ce mois de mai 2019. Dans l’ensemble les températures ont été mesurées entre 2 et 6 degrés en dessous de la moyenne par la station de Genève-Cointrin (image 1, clic sur les images pour les agrandir, source ici).
En parallèle à la reforestation abordée hier, la capture mécanique du CO2 m’apparaît également comme un traitement d’urgence. La technologie avance rapidement et la valorisation du gaz offre des perspectives économiques.
Madame Vargas est auteur de romans policiers. Elle s’est fait un nom. Elle met aujourd’hui ce nom au service du salut de la planète. Elle s’en est ouverte dans un nouveau livre: L’Humanité en péril.
Ce samedi matin deux sites météo annonçaient la température à Genève à 08 heures. L’un indiquait 8°, l’autre 8,6°. C’est beaucoup: six dixièmes de différence sont équivalents à soixante années de réchauffement au rythme d’avant 2000.
Dans les manifs lycéennes pour le climat on a vu apparaître de curieuses invitations. Sur de grands panneaux portés par certaines jeunes filles, on pouvait lire quelques slogans provocateurs à l’instar du célèbre et ancien « Faites l’amour pas la guerre » des hippies.
Apôtre, égérie, icône, héroïne, modèle, exemple, sauveur du monde: ce sont quelques-unes des louanges adressées un peu partout à l’adolescente nordique. Yann Arthus-Bertrand déclare, touché par la grâce: « Elle est le miracle que j’attendais. » Pauvres adultes, tellement cons comme le chantait Brel.
Nous avons vu précédemment que la première feuille du célèbre marronnier genevois semble prouver la poussée chaude de l’atmosphère, par son éclosion de plus en plus précoce depuis deux cents ans.
Il est professeur en écologie industrielle à l’Uni de Lausanne et conseiller en durabilité. Il a également été journaliste scientifique. Il fait partie des experts aux propos nuancés sur le réchauffement.
J’insiste sur les comparaisons, tant me paraît importante celle entre le climat présent et celui du passé. Le présent s’inscrit dans une continuité de plusieurs millénaires. Le passé nous vaccine contre la peur due à l’effet loupe.
L’écologiste est formel: « Sans le nucléaire, notre société ne fonctionnera pas ». La réduction de la consommation énergétique et le remplacement du fossile par l’intermittent pourrait avoir des conséquences encore plus dramatiques pour nos sociétés que le réchauffement.
Genève jouit actuellement d’une délicieuse météo de Salon de l’auto. Avec trois semaines d’avance. Mais à 12 ou 13 degrés nous sommes encore loin des records mesurés au XXe siècle.
Vague de froid historique aux États-Unis? Oh, depuis quelques années elles sont toutes historiques. Historique est un mot à la mode. Chaque année les incendies en Californie sont historiques. L’ouragan Irma était historique.