C’était il y a 51 ans. Après un mois d’octobre très pluvieux, la région de Florence et le bassin du fleuve Arno reçoivent des précipitations hors normes. On compte par endroit jusqu’à 700 mm de pluie en 24 à 28 heures.
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C’était il y a 51 ans. Après un mois d’octobre très pluvieux, la région de Florence et le bassin du fleuve Arno reçoivent des précipitations hors normes. On compte par endroit jusqu’à 700 mm de pluie en 24 à 28 heures.
Quelques experts prudents se gardent de lier la saison 2017 des ouragans avec le réchauffement de l’atmosphère. D’autres empruntent l’argument du réchauffement pour expliquer cette séquence cyclonique. Ceux-ci ont tort.
Ils font partie des phénomènes atmosphériques naturels les plus violents. Certes les vents de tornades sont plus rapides que ceux d’ouragans: on mesure au sol jusqu’à plus de 400 kmh pour les plus puissantes d’entre elles. On estime également la vitesse du vent à l’intérieur d’un tube de tornade aux alentours de 600 kmh.
Les certitudes des années 1990 ont changé. On nous prédisait alors que les ouragans seraient et plus nombreux et plus puissants à cause du réchauffement de l’atmosphère depuis le petit âge glaciaire. Aujourd’hui les Madame Irma du climat changent d’avis: les ouragans pourraient finalement être moins nombreux. Sans autre explication.
Cette rafale a été le déclencheur de la dramatisation. Elle a permis de faire dire aux météorologues qu’Irma est l’ouragan le plus intense jamais vu dans l’Atlantique et sur les Petites Antilles. Du moins dans son petit coin d’océan.
Port Lavaca est une baie en cul-de-sac associée à la grande baie de Matagorda, entre Houston et Corpus Christi. Une configuration qui favorise l’élévation du niveau des vagues. C’est là que l’onde de tempête et la marée ont atteint la cote maximale lors du passage de Harvey: 2,10 mètres.
Si la situation est rare dans le cas d’un ouragan elle n’est pas totalement inédite. Car malgré leur puissance endogène ces éléphants météorologiques dépendent des circonstances extérieures. Ici, d’un vaste anticyclone qui le bloque sur place.
Selon Jean-Pierre Chalon, l’impact des nuages sur le bilan radiatif de la Terre est 40 fois supérieur à celui attribué aux variations des teneurs en gaz à effet de serre enregistré au cours de ces dix dernières années.
Depuis quelques années plusieurs mammouths ont été sortis bien conservés du pergélisol. Avec des tissus mous et du vieux sang riches en ADN. De quoi en placer des brins dans des cellules d’éléphante d’Asie, en voie de disparition, pour tenter le clonage.
Ce janvier est le plus froid depuis 30 ans, annonce la Tribune de Genève. Il change des hivers relativement doux que nous connaissons majoritairement depuis deux décennies, qui contribuent fortement au réchauffement général des températures.
Pause dans le débat politique. Mais pause courte car comme le dit le slogan (détourné) de mai 68: « Ce n’est qu’un début, continuons le débat! »
Saint-Martin-de-Londres. Le nom seul fait rêver. C’est une commune rurale au nord de Montpelier, au coeur d’un vallon, près des premières collines cévenoles et de la grotte des Demoiselles. Un village au charme délicieux, comme beaucoup dans le sud ensoleillé.
Le gouvernement français va faire économiser du blé à ses producteurs céréaliers. Du blé sonnant, de la money, pas de la graine. Parce que de la graine, justement, il y en a moins. L’agriculture a souffert de la météo printanière.
Je parlais récemment des risques météo et des inondations. En référence à un article du Matin je mentionnais la climatologue Martine Rebetez, de l’Université de Neuchâtel. Je contestais son affirmation sur le volume grandissant de la pluviosité en Suisse. Elle récidive dans la Tribune de Genève en ligne du 8 juin.
Lu dans Le Matin d’hier lundi: « S’il a toujours plu au printemps, les précipitations n’ont jamais été aussi abondantes. » C’est une climatologue de l’Université de Neuchâtel qui l’affirme, madame Martine Rebetez.
Records de pluviosité, inondations, températures plus fraîches que la moyenne: le printemps 2016 sort des standards pour se situer dans les premiers de classe. Pas partout cependant. Si l’Europe de l’ouest a pris sa douche, quelques poches ont résisté à la déferlante humide.
Mars voudrait nous rappeler l’hiver. Le ciel est repassé en flux de nord-ouest, après de longs mois en dominante sud-ouest. N’empêche: la Terre a pris un coup de chaud. On comprend mieux en voyant les images.
Des experts de la Maison Blanche accusent le changement climatique en ce qui concernent la longue sécheresse subie par la Californie. La pluie est revenue, mais après des années de pertes pour la production vivrière.
Quelques tornades brutales ont alimenté la chronique sur le dérèglement climatique en cette fin 2015 aux Etats-Unis. Une série d’orages violents a semé la désolation à une période en principe peu propice à ce genre de monstres météo. Pas besoin de plus pour invoquer un dérèglement climatique catastrophique.
Il y aura forcément un accord aujourd’hui sous quelque forme que ce soit. La conférence n’offre pas de suspens. C’était préparé. Par contre à l’heure où j’écris on ignore encore quelle en seront les points précis. Mais une chose est déjà calculée: l’objectif de l’accord est inatteignable s’il suit les engagements préalables faits par les pays avant le début de la COP21.
Je parle aujourd’hui d’un autre monde. Il était une fois une époque sans consommation débridée. Une époque où l’on accumulait peu d’objets, où la technologie n’était appliquée qu’à l’essentiel. Où l’humain prévalait sur les distractions, sur l’apparence et sur le spectacle.