Des experts de la Maison Blanche accusent le changement climatique en ce qui concernent la longue sécheresse subie par la Californie. La pluie est revenue, mais après des années de pertes pour la production vivrière.
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Des experts de la Maison Blanche accusent le changement climatique en ce qui concernent la longue sécheresse subie par la Californie. La pluie est revenue, mais après des années de pertes pour la production vivrière.
Quelques tornades brutales ont alimenté la chronique sur le dérèglement climatique en cette fin 2015 aux Etats-Unis. Une série d’orages violents a semé la désolation à une période en principe peu propice à ce genre de monstres météo. Pas besoin de plus pour invoquer un dérèglement climatique catastrophique.
Il y aura forcément un accord aujourd’hui sous quelque forme que ce soit. La conférence n’offre pas de suspens. C’était préparé. Par contre à l’heure où j’écris on ignore encore quelle en seront les points précis. Mais une chose est déjà calculée: l’objectif de l’accord est inatteignable s’il suit les engagements préalables faits par les pays avant le début de la COP21.
Je parle aujourd’hui d’un autre monde. Il était une fois une époque sans consommation débridée. Une époque où l’on accumulait peu d’objets, où la technologie n’était appliquée qu’à l’essentiel. Où l’humain prévalait sur les distractions, sur l’apparence et sur le spectacle.
En parlant hier de l’océan austral, sujet que je pensais neutre et fédérateur, j’ai réalisé qu’il était contaminé lui aussi. Par qui? Je n’en sais rien. On ne sait pas qui lance une légende. Celle des 1’000 ans en l’occurrence.
J’ai déjà mentionné rapidement le fait que l’océan austral absorbe à nouveau le CO2 atmosphérique. Je reviens sur cette bonne nouvelle. On se souvient du cri d’alarme lancé il y a une dizaine d’année: les océans, puits à carbone, étaient saturés.
Peut-on encore soutenir une parole différente et un doute, quand 97% des scientifiques sont supposés convaincus par l’aspect anthropique de la variation climatique? On me fait parfois cette remarque. La non-adhésion à la pensée dominante serait déraisonnable. Je rappelais il y a deux jours que l’ancienne ministre de l’écologie Nathalie Kosciusko-Morizet traite même les dissidents de connards. Drôle de manière de mettre fin à la controverse.
Si les politiques s’emballent volontiers, le langage hyperbolique n’est pas leur domaine réservé. La climatologie populaire, associée à l’instinct mythique du sauveur, produit de drôles de mayonnaises. A consommer modérément, quand-même.
A force de ne lire que des résumés de résumés, les hommes politiques sont gagnés par l’inflation verbale dont le contrepoids est la perte de sens des mots. Parlant de l’effet de serre Michel Rocard avait eu ainsi ce joli mot: « On diminue la protection de l'effet de serre et la planète se transforme lentement en poêle à frire. »
Le quotidien Le Monde a réalisé une première page spéciale sur la question: «Peut-on encore sauver la planète?». Je propose ici une série de réflexions en parallèle à la conférence de Paris sur le climat. Une réflexion critique car aucune dogme ne doit être accepté sans avoir poussé à son extrême le raisonnement.
Depuis des années le relargage de méthane a été placé au top du risque d’emballement de l’atmosphère vers le très chaud. Il est qualifié de bombe climatique. Il pourrait, selon certaines prédictions, faire monter la température terrestre de 8° Celsius.
En cent ans les techniques de mesure et la médiatisation, et la surenchère publique des événements, ont progressé de manière exponentielle. Rien n’échappe au grossissement phénoménal qui en résulte. Les interprétations qui s’en suivent peuvent relever du même grossissement.
Il y a El Niño, La Niña, et il y a le Blob. El Niño, tout le monde connaît. C’est un transfert des eaux chaudes du Pacifique ouest vers les côtes du Chili et parfois d’Amérique centrale. La Niña c’est l’inverse. Le grand océan balance de l’un à l’autre. Mais le Blob, c’est quoi?
Juillet 2015: le plus chaud de l’histoire, selon la Nasa. Précision: de l’histoire des relevés météos. Et encore, pas sûr. Les relevés des satellites et ballons-sondes ne confirment pas les relevés thermométriques de la Nasa.
Depuis le 31 juillet, la ville iranienne de Bandar Mahshahr est mondialement connue. C’est là que les capteurs auraient enregistré la plus haute température du monde depuis 2003. Elle aurait frôlé le record total avec ses 74° Celsius. Comment peut-on vivre avec une telle chaleur?
La divergence entre modèles et réalité s’aggrave. On pourrait presque parler de divorce tant les chiffres prévus par le Giec et amplifiés par la presse se sont découplés d’avec les relevés sur le terrain. En clair, preuves à l’appui, la température réelle et observée de la troposphère est beaucoup plus basse que ce que les modèles informatiques prévoyaient.
«Le catastrophisme des discours politiques et médiatiques est très loin de la réalité sur le terrain»: Esmeralda Longépée, géographe au CNRS, confirme ici une idée qui commence à être documentée. De son côté Simon Donner, maître de conférences en climatologie à l’Université de Vancouver, partisan pourtant du risque réchauffiste, a étudié de près et à plusieurs reprises les îles basses de la République de Kiribati dans l’océan Pacifique.
Peu d’humains se questionnent, vérifient, réfléchissent librement. C’est une tâche ingrate: contrôler les affirmations lancées par des petits groupes suppose de chercher l'information, l'analyser, et douter par principe. On retrouve avec le NEF, qui calcule le jour du dépassement, un groupuscule jouissant d’une aura médiatique disproportionnée, diffusant un message anxiogène, simplifiant ce message à l’extrême et ne donnant pas le biais de son calcul. La manipulation des masses n’est pas loin.
Différentes observations montrent que la fonte des glaciers suisses continue. Et dans le même temps on annonce des vendanges 2015 très précoces. Le titre de l’article de la Tribune de Genève précise que la vigne est un bon indicateur climatique. Pourtant, selon les relevés des moyennes à Genève et en France, il n’y pas d’augmentation des températures. Je l’ai mentionné ailleurs. Etonnant découplage entre les moyennes annuelles en plaine et les symptômes des glaciers et de la vigne.
L’expédition montée par l’équipe de Planet Solar s’est terminée en mer de Beaufort. Anne Quéméré et Raphaël Domjan voulaient relier l’ouest et l’est du Canada par le fameux passage du nord-ouest, traversé pour la première fois entre 1903 et 1906 par Amundsen.