Nicolas Sarkozy doit être réellement dangereux pour la majorité actuelle, à voir comment il est attaqué. Ça s’épanche en tous sens, en particulier sur l'affaire des écoutes téléphoniques. Et ce n’est visiblement pas innocent. La politique est ainsi faite: je souris face à la caméra et je cache le couteau dans mon dos.
le pen - Page 3
-
Christiane Taubira la main dans le sac
-
Nicolas, ne reviens pas! Ou alors...
D’accord, Nicolas, le remplacement de François doit être envisagé. Même pas deux ans et c’est une catastrophe. La France mise en coupe réglée par les staliniens roses, la famille piétinée, la laïcité érigée en religion, la discrimination anti-hommes à un niveau jamais atteint, la France dressée contre elle-même, des réformettes sans intérêt, la dette qui monte, l’emploi qui baisse, et l’impôt qui saigne particuliers et entreprises.
-
Bob Dylan et le glissement vers la grande inhibition
Ainsi le célèbre chanteur est mis en examen pour «incitation à la haine» et «injure» pour avoir mentionné le passé politique de la Croatie pendant la seconde guerre mondiale. Le gouvernement d’alors, soit le régime des Oustachis, était allié aux nazis. De nombreux antifascistes serbes, tziganes, juifs sont morts dans des camps de concentration.
-
Affaire Leonarda: ne vous indignez plus (2)!
-
Affaire Leonarda: ne vous indignez plus (1)!
La lecture du rapport complet de l’IGA (Inspection Générale de l’Administration) établit les faits et situations selon les informations reçues de l’administration, de la police et des soutiens de la famille Dibrani. Non seulement il replace l’affaire dans une juste proportion, bien en deçà de la démesure qui s’est déchaînée et qui méritera un commentaire. C’est un cas d’école de l’emballement déraisonnable, comme ce fut le cas avec Marie, la «victime» mythomane du RER B il y a quelques années. Le président d’alors, Jacques Chirac, était monté en ligne. N’apprend-on rien du passé? L'indignation publique vient de perdre tout sens. Il était temps.
-
La France a-t-elle besoin d’un nouveau despote éclairé?
La télé-réalité de la politique française a présenté un nouvel épisode cocasse. Le ministre écologiste du Développement, Pascal Canfin, devait se rendre au Mali pour une réunion préparatoire à la conférence des donateurs. L’avion dans lequel il devait embarquer transportait également un ressortissant malien, objet d’une expulsion et reconduit à la frontière.
-
Jean-Luc Mélenchon mis en examen
On sait que monsieur Mélenchon ne fait pas dans la dentelle. Ses broderies verbales s’apparentent davantage à un discours de soudard prussien en goguette qu’au langage des précieuses du 17e siècle. A côté de lui Nicolas Sarkozy et son «Casse-toi...» est un gentil chaton.
-
Petite revue de presse: Danemark-Allemagne, 13-1 - Pour qui vos tétons - Narcisse et Ségolène
Une partie des français a élu une majorité de gauche à l’Assemblée nationale. Une partie seulement. Pas la majorité. Le système français est ainsi fait. Le couplage des élections présidentielles et législatives ne peut qu’accentuer le monarchisme de fait et une représentativité exagérée. Le monarchisme sert tous les présidents, y compris ceux qui disent le combattre. Comment ne pas vouloir goûter à un tel concentré de pouvoir?
-
Lendemain d’élection
Etrange sentiment. Impression d’avoir assisté à une finale de coupe d’Europe. Les fans de l’équipe gagnante font la fiesta. L’équipe perdante quitte le terrain sans sourire. C’est le jeu dans les démocraties où l’avantage est donné à l’un contre l’autre. Le jeu est différent dans les systèmes à la proportionnelle comme en Suisse.
-
«Posez le drapeau rouge»: Nicolas Sarkozy à nouveau audible
Le 1er mai à Paris a été significatif. Et un peu surréaliste. Trois défilés battaient le pavé: celui traditionnel des syndicats, drapeaux rouges haut levés; celui du Front National qui honore habituellement la mémoire de Jeanne d’Arc, symbole de souveraineté nationale; et enfin celui de l’UMP, nouveau, battant drapeau français.
-
Jean-Luc Mélenchon ou l’étendue du vide
Si les astronomes se demandent quelles sont les limites de l’univers et quelle est l’étendue du vide, Jean-Luc Mélenchon donne une idée de cette dernière. A écouter sa déclaration après les résultats du premier tour on se demande si l’on est dans un spectacle surréaliste, un épisode des Guignols ou si, la pression retombée, JLM n’a plus rien à offrir.
-
Jeunes socialistes français et Le Pen: même combat?
Mini-scandale en France: papa Le Pen fait encore une de ses sorties provocatrices. Il vise cette fois Nicolas Sarkozy. Reprenant les initiales du président français il ironise: «NS? National Socialisme?» Et le meeting de la Concorde: «Nuremberg?», faisant allusion aux grands rassemblements nazi de l’époque.
-
Demain on rase même les poils des jambes
Les élections en France c’est comme avant Noël. «N’oublie pas mes petits souliers» dit la chanson. Et les candidats entendent, ils entendent bien cette supplique. Ils coiffent leur bonnet rouge à bord blanc, passent leur grande barbe et chantent: «Tout, tout tout vous aurez tout...»
-
Jean-Luc Mélenchon: une OPA sur le vent?
C’est beau le vent. Sur la mer, dans les arbres, le long des prairies d’été. Dans la tête parfois. En politique aussi c’est beau. Et rentable. Jean-Luc Mélenchon en est la preuve: vendre du vent rapporte des voix.
-
Le silence de l’indigné
Après Toulouse la gauche française enfourche à nouveau ses démons et se trompe de cible. Un exemple: «Plus de questions dérangeantes, plus de réflexions stimulantes, plus de débats utiles, plus de critiques constructives. Rien d’autre qu’un silence général avec une seule voix autorisée, celle du pouvoir, d’un pouvoir réduit à son essence policière» ?
-
Bienvenue à Démagoland
J’entends et lis de nombreux avis sur la catastrophe annoncée du monde en 2012. Dans ce domaine la gauche construit son nid. En France on dirait que les tenants d’une gauche dure se sont mis à faire quelque chose qui ressemble à du Le Pen. Ainsi sur un billet du directeur de Mediapart, Edwy Plenel.
Trois propositions sont à relever dans ce texte.
-
Eva Joly et son drakkar envahissent la France barbare!
Allons, ne soyons pas jaloux: Eva Joly a réussi un super coup médiatique. Ayons l’honnêteté de le reconnaître. Faire un tel buzz et mobiliser sur son nom toutes les rédactions, plus l’ensemble de la classe politique, qui n’en rêve pas? Il paraît que la pub, bonne ou mauvaise, reste la pub: il faut faire parler de soi. C’est réussi. Proposer de supprimer le défilé militaire du 14 juillet! Même Mélanchon, pourtant jamais en reste pour en faire trop, ne va pas jusque là.
-
Le nationalisme est-il l’avenir des peuples?
Le nationalisme revient en première ligne dans de nombreux pays d’Europe. Les partis qui s’en réclament font depuis quelques années des scores importants, voire impressionnants, aux différentes élections. En même temps la critique de ces partis et du nationalisme qu’ils affichent s’est exacerbée. Sans toutefois réduire l’influence grandissante de ces partis.
-
A propos de mes billets sur Marine Le Pen et le nationalisme
Un peu d’auto-critique. Je souhaitais qu’un débat suive ces différents billet sur Marine Le Pen et le nationalisme (début ici). Cela ne s’est pas vraiment passé. Je n’ai donc pas réussi à inciter à ce débat. C’est peut-être la forme que j’ai utilisée, qui n’était pas offensive: cela a pu dérouter de parler du FN et de MLP sans sortir automatiquement l’artillerie lourde.
-
Quand Marine Le Pen prendra le pouvoir - suite et fin
(Suite du billet précédent)
Peu à peu le courage, la fermeté et le langage direct de cette femme séduisit les jeunes. Elle leur proposait d’être avec elle car elle seule faisait bouger les choses en France. Les voitures incendiées n’étaient pas le prétexte à une attaque contre le gouvernement. Cela tout le monde le savait: il avant démissionné de longue date. Donc inutile de perdre son temps à la répéter. Non, à chaque fois elle s’adressait aux petites gens, à la France qui se lève tôt, qui bosse dur, pour qui la voiture est tout sauf un luxe. Elle les incitaient à ne pas accepter ce destin, à relever la tête. Le FN mit en place des comités de salut public, soit des comités citoyens qui tournaient la nuit dans des quartiers, pour prévenir les actes de violence urbaine. Avec un certain succès.