L’Islande se prend pour la Terre de feu.
Pourtant la Terre de feu ce n’est pas là, c’est en Patagonie. L’Islande est la Terre de glace comme son nom l’indique. Alors qu’y fait le feu?
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L’Islande se prend pour la Terre de feu.
Pourtant la Terre de feu ce n’est pas là, c’est en Patagonie. L’Islande est la Terre de glace comme son nom l’indique. Alors qu’y fait le feu?
L’éruption commencée il y a deux mois ne montre pas de signes de fatigue. Le site Volcano Discovery informe à la minute des événements sur le terrain, comme les variations de l’éruption et les secousses sismiques.
Le Cumbre Vieja continue à cracher ses fumées et déverser sa lave. Depuis le 19 septembre. Plus de quatre semaines. Tout récemment une nouvelle grappe de séisme a été enregistrée, dont un de magnitude 4,5. L’épicentre était situé à environ 30 km de profondeur.
Je vous propose un rapide voyage autour du monde à la recherche des récentes éruptions volcaniques. Il n’y a pas que la Cumbre Vieja. Cette période est fertile en éruptions. Par exemple celle du Fuego au Guatemala. Celle-ci fut courte: une durée de 32 heures. Attachez vos ceintures!
L’aéroport de La Palma annule des vols en raisons du nuage de cendres éjectées par le volcan. Cela devrait nous rappeler de pénibles souvenirs: ceux du volcan islandais Eyjafjallajökull qui avait mis l’aviation civile au sol au printemps 2010.
Connaissez-vous ce parc d’attraction dans le centre de la France? Vulcania est à la fois ludique et intéressant. Creusé dans le sous-sol près de Volvic et du Puy-de-Dôme, il fait découvrir les tréfonds de l’une des plus puissantes forces de notre planète: le feu. Quoi de mieux que la région des volcans d’Auvergne pour cela?
Les éruptions volcaniques importantes peuvent modifier temporairement le climat d’un hémisphère terrestre. En 1815, l’explosion du Tambora en Indonésie eut pour conséquence un refroidissement global de la température d’environ deux ans, refroidissement estimé à -0,7 degrés en moyenne et jusqu’à -1,5 degré en Grande-Bretagne.
Nous serons morts depuis des milliers d’années, les volcans d’Islande feront encore parler d’eux. Et pas seulement Eyjafjöll. Parce qu’en Islande ils sont nombreux à prétendre faire la Bunga Bunga des volcans. Et Berlusconi n’y est pour rien, pas plus que les charmantes demoiselles qui dansaient la Bunga Bunga lors de ses soirées amicales.
- Raconte! Raconte-moi encore! S’il te plaît.
- Encore? C’est au moins la dixième fois.
- Oh oui, encore!
- Bon, mais après tu vas te coucher?
- Ouiii!
Cette année on va être gâtés. Question mauvaises nouvelles, je veux dire. On est à peine le 3 janvier que les médias entament l’annuus apokalypticus sur les chapeaux de roue. Je crains qu’à cette vitesse ils se retrouvent sur le châssis avant l’été et qu’en septembre même la capote (de la voiture) sera usée jusqu’à la corde.
Ténérife, La Palma, sont connues pour la douceur de leur climat. Elles sont situées dans l’Atlantique à hauteur du sud-Maroc. Ces petits paradis du tourisme reposent sur un chaudron. En effet les Canaries sont des îles volcaniques. Elles se sont formées par des écoulements de lave depuis quelques millions d’années.
Je parlais ce matin du réveil probable ces prochaines semaines du volcan islandais Grimsvötn. Dans un commentaire j’ai reçu un lien d'aoki vers un documentaire vidéo sur l’explosion du Krakatoa en l’an 535. Cette éruption est moins documentée que celle de 1883, qui fut déjà énorme et causant un tsunami ressenti jusqu’en Europe. Je remets ce lien ci-après.
Dans le grand spettacolo du mondo des volcano, la Isla Bonita - enfin je veux dire l’Islande - est bien placé pour recevoir le César 2010. On se souvient de la passion qui avait animé l’Europe en avril dernier avec l’éruption d’un volcan somme toute assez petit mais aux effet dévastateurs sur l’économie.
Pour marquer la fin de l’éruption du volcan islandais, je propose ici une petite rétrospective en images fixes et animées. De belles images, dont celle du volcan apaisé hier soir dimanche. Il a fait parler de lui et nous a rappelé que la puissance de certains phénomènes naturels relativise nos programmes et notre organisation. Et j’espère aussi qu’il aura fait découvrir un peu plus la météo, qui a été une partenaire obligée dans cet épisode éruptif.
J’ai aimé tenir cette chronique du volcan, et elle a visiblement intéressé puisque j’ai eu plus de 4’400 visites en un seul jour sur l’un des billets. Je remercie tous les sites, les vidéastes, les photographes, les agences officielles d’étude des volcans, l’indispensable infoclimat.fr, le technologique météosat, le sympathique radarvirtuel.com, mila et ses webcams braquées sur le volcan jour et nuit (et à cette saison la nuit est claire en Islande), pour toutes les informations et images qui ont permis de réaliser ces chroniques, et tou-te-s les lecteurs et lectrices qui ont profité de ces information. J’espère avoir montré, comme d’autres, l’intérêt des blogs dans la circulation de l’information.
J'ai groupé toutes les notes sur le volcan Eyjafjöll et les sujets liés dans une nouvelle catégorie "Volcans".
Eyjafjöll n’est pas le plus puissant volcan d’Islande. Et je rappelle que le Katla, sis tout près de lui, pourrait entrer lui aussi en éruption comme cela a déjà été le cas dans le passé: son éruption, bien plus violente, a déjà suivi celle de Eyjafjöll.
Cette éruption en deux temps: mars à mi - avril d’abord, puis mi - avril à hier, est particulière. On n’a pas à faire à un volcan classique en cône. Les volcans d’Islande sont sur un point chaud, une montée de la lave proche de la croûte. De plus ils se trouvent sur la faille entre les plaques nord-américaine et eurasienne, qui s’éloignent l’une de l’autre de 2 cm par an. Il est inévitable que cette déchirure dans le manteau laisse régulièrement échapper de la lave. Mais la particularité dont je veux parler est que le cratère n’est donc pas un cône mais une bande allongée.
J'écrivais en début d'après-midi: Eyjafjöll est-il en fin d’éruption? Les signes de ces derniers jours le laissent penser. Le dernier bulletin du Nordvulk, le Centre volcanologique nordique, indique que «une faible activité explosive, irrégulière, est toujours présente au sommet. Le panache est essentiellement gazeux actuellement, avec des concentrations en cendres très variables. Le trémor est plat et la sismicité interne à l’édifice s’atténue maintenant.
«Eyjäfjöll 2 - La suite du retour de l’épisode suivant». Qui n’est que le même épisode qui continue, un peu comme un scène tournante dans un concert, ou comme un feu de bois dans la nature en été, et que le vent change de direction (vous savez, le vent va toujours vers vous où que vous soyez).
Le retour du nuage relance l’inquiétude de fermeture de l’espace aérien européen, comme en avril dernier. On a cependant davantage d’éléments d’appréciation de la situation.
Et dire que ce nuage n’est qu’un peu de poussière d’étoiles. Un infime trace, si maigre que mêmes les étoiles n’y retrouveraient pas leur petit. Un souffle d’oiseau dans la tempête, le voilà ce nuage, pas moins, pas plus, et encore: si la tempête était venue il n’aurait pas eu le temps d’exister.
Depuis que je tiens cette petite chronique sur les volcans, je n’ai pas encore pris le temps d’en parler juste pour leur beauté. Je le fais donc aujourd’hui.
Il était prévu que les vols ne reprennent que jeudi matin. Or, aujourd’hui mardi, une bonne partie des vols ont pu décoller de nombreux aéroports européens. Que s’est-ils passé? Plusieurs choses.