L’éruption commencée il y a deux mois ne montre pas de signes de fatigue. Le site Volcano Discovery informe à la minute des événements sur le terrain, comme les variations de l’éruption et les secousses sismiques.
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
L’éruption commencée il y a deux mois ne montre pas de signes de fatigue. Le site Volcano Discovery informe à la minute des événements sur le terrain, comme les variations de l’éruption et les secousses sismiques.
Le Cumbre Vieja continue à cracher ses fumées et déverser sa lave. Depuis le 19 septembre. Plus de quatre semaines. Tout récemment une nouvelle grappe de séisme a été enregistrée, dont un de magnitude 4,5. L’épicentre était situé à environ 30 km de profondeur.
On le sait, la présence humaine aggrave les conséquences des extrêmes météorologiques. Dans de nombreux cas la part anthropique de ces désastres est indiscutable. Un article publié dans cairn.info fait le point à partir d’études de terrain.
- Raconte! Raconte-moi encore! S’il te plaît.
- Encore? C’est au moins la dixième fois.
- Oh oui, encore!
- Bon, mais après tu vas te coucher?
- Ouiii!
Belles rafales hier en fin d’après-midi. Plus de 100 km/h enregistrés dans le Jura. Un coup de tempête bref et sec. Pas tout-à-fait sec: quelques grêlons ont joué de la batterie sur les toits des voitures. Un rythme techno soutenu, mais personne pour danser dans les rues. Et pour cause: une vague d’air froid arrivait à toute allure.
«Toujours plus!» est une des grandes devises de l’humanité. Rares sont les populations ou groupes qui s’en affranchissent. A part quelques peuples aborigènes ou amérindiens d’Amazonie, la plupart des sociétés en veulent toujours plus. A une époque où l’on parle de décroissance, l’envie du Toujours plus touche tous les domaines.
La houle australe attendue jusqu’à demain jeudi sur les côtes sud et ouest de l’île de La Réunion pourrait atteindre, voire dépasser en intensité, l’épisode extrême du 13 mai 2007: une vague de 11,3 mètres avait déferlé sur le littoral, causant des morts et d’importants dégâts dans les ports exposés.
Encore un conte de fée. Quel cumul depuis vendredi: Kate, Jean-Paul, Oussama, sans oublier Pippa la sans-culotte sous sa robe de soie. Il faut dire que la Nature et l’Histoire réunies ont beaucoup à se faire pardonner: une méga-déprime mondiale avec un méga-tsunami, un superouragan, des inondations à rendre n’importe quelle lady gaga, une centrale nucléaire qui plonge.
On peut être irrité du battage médiatique ou passionné par la vie rêvée des anges. On peut parler de non-événement. On peut mettre ce mariage anglais en comparaison d’importance avec le tsunami du Japon ou les difficultés économiques.
On sait - ou on ne sait pas - les multiples applications du cannabis. Une plante franchement extraordinaire. Avant de parler de Fukushima, un bref rappel est utile, histoire d’inciter les producteurs et les autorités à développer cette culture. Il est étonnant que l’on ne voie pas plus de champs couverts de ces belles feuilles vertes sur leur longues tiges.
Une nouvelle secousse a sorti du lit les habitants de la moitié nord du Japon la nuit dernière. Une secousse de magnitude de 7,4 qui a déclenché une nouvelle alerte au tsunami. Heureusement la vague n’a pas pris forme. Selon les sismologues il s’agit d’une réplique du séisme du 11 mars, dont l’épicentre est situé à 66 km de Sendaï, ville martyre comme beaucoup d’autres de cette côté nord-est.
Il manquait vraiment plus qu’une seule catastrophe: le déluge! Et bien nous l’avons. Le déluge est là, il nous emporte et va bientôt nous engloutir. Des millions d’humains à travers le monde sont déjà pris dans son flot, fracassés par son courant. Le flot monte, il n’y a bientôt plus rien à quoi s’accrocher, plus rien d’autre que sombrer dans le désespoir le plus noir. Tout est foutu, c’est la fin, (ici, on place un râle virtuel).
Le nucléaire est une invention (presque) comme une autre. Travailler la nature, la transformer, la modeler selon nos besoins, utiliser ses ressources, inventer ce qui n’existe pas: ce n’est pas nouveau. Cela fait partie de l’espèce, et l’énergie nucléaire n’est à ce point de vue qu’un prolongement du pilon et de la roue. Toutes les espèces modifient quelque peu leur environnement ou au moins interagissent avec. L’humain est en tête dans ce processus de transformation.
L’accident de référence reste Tchernobyl, qui avait atteint le plus haut degré de dangerosité d’une avarie dans une centrale nucléaire: le niveau 7. La centrale de Fukushima a atteint le niveau 6, selon le président de l'Autorité française de sûreté nucléaire (ASN), André-Claude Lacoste.
Dures, tristes, terribles ces nouvelles qui arrivent de Libye. Impuissance devant les événements. Si les troupes de Kadhafi gagnent, combien de milliers de torturés? De passés par les armes? Quelles saletés le fou de Tripoli et ses fils inventeront-ils pour se venger?
Ce qui frappe dans les vidéos du tsunami, c’est l’extrême violence des vagues. Elles envahissent les villes et littoraux à une très grande vitesse. On dirait une rivière en crue. Leur puissance qui combine masse d’eau et rapidité est terrible. Les villes portuaires du nord-est du Japon étaient sans protection.
Les images sont parfois très dures, parfois étonnantes. Il y a cette vague noire qui avance et emporte tout, voitures et conducteurs, maisons et routes. Il y a ces vidéos dans les immeubles de Tokyo: ceux qui se précipitent sous les bureaux. Ceux qui restent immobiles, zen. Et cette solidarité d’une homme jeune qui fait de son corps un rempart pour protéger un homme âgé.
Deux tremblements de terre particulièrement violents ont frappé le Japon cette nuit. Le premier a atteint une magnitude de 8,9 et le second de 6,4. Pour mémoire le séisme de Noël 2004 en Indonésie, suivi du tsunami meurtrier, avait atteint la puissance de 9,1à 9,3. Une réplique de magnitude 7,9 a été signalée également ce matin.
Les inondations dans le Queensland s’amplifient. A Rockhampton, ville de 75‘000 habitants, la crue a atteint 9 mètres de hauteur. La vue aérienne de la Nasa montre la ville prisonnière d’une sorte de lac intérieur plus grand que la ville elle-même (cliquer pour agrandir). Une bonne partie de Brisbane, troisième ville du pays, est sous les eaux et le fleuve monte encore.
Le premier ministre pakistanais a fait aujourd’hui un premier bilan économique après les inondations dramatiques du mois d’août. On sait déjà que le pays mettra très longtemps à se relever de cette catastrophe. L’étendue des destructions est au-delà de ce que le monde a connu depuis très longtemps. Et si la mortalité est moindre qu’a Haïti par exemple, les conséquences humaines et économiques commencent à peine à être évaluées.