Elle n'est pas sans son la Sanson. Elle donne de la voix à propos du grand flip de l'automne: un monstre était dans la maison et se tapait presque toutes les oies à disposition – et elles étaient nombreuses. Et qu'en dit-elle, la Véronique?
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Lewis en fait des (Hamil) tonnes
Il implore le pardon des réseaux sociaux. Mais qu’a-t-il fait le Lewis Hamilton? Il a vu son neveu en robe de princesse et n’a pas aimé. « Un garçon ne porte pas de robe de princesse! », s’est il exclamé devant lui.
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Trump et Jérusalem : cohérent
La décision de transférer l’ambassade US à Jérusalem fait couler de l’encre. Elle est jugée dangereuse pour la paix dans cette région du monde. L’ONU a été saisie et a voté une résolution la condamnant. Malgré cela d’autres pays annoncent l’envisager eux aussi.
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Les 18 %, les cinquante-cinq autres et #balancetapresse
L’année 2017 est la moins meurtrière depuis 14 ans pour les journalistes professionnels. Selon Reporters sans Frontières 65 d’entre eux sont tombés sur le terrain, principalement en Syrie et au Mexique. 65, dont…
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2017, année record au Mexique
Quelques médias font le bilan de l’année qui finit. En particulier sur le climat. Sans convaincre. Par exemple le journaliste du Matin auteur de l’article sur l’ours polaire vedette du net, Michel Pralong.
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Tex, Maëva, Antoine: les fers de l’opinion
Une petite phrase, un mot incertain, une blague scabreuse, et les voilà cloués au pilori numérique. Jetés en pâture dans l’arène médiatique. Normalisés parfois, s’ils se soumettent. Car certains se plient à la phrase rituelle d’excuses, comme l’humoriste Tex. Ce faisant ils donnent le pouvoir à la foule justicière.
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La deuxième mort de l’ours ( nouveaux éléments )
Ce nouvel article est signé Christophe Passer et est paru en page Chroniques (image 3, cliquer pour agrandir). Ce n’est pas une reconnaissance formelle de la précipitation, du manque de réflexion et de prudence du journaliste auteur du premier article et de sa une (image 1), mais c’est quand-même un recul.
Christophe Passer recadre sans ménagement. Et avec raison: « Est-ce un problème de propagande ou de journalisme? Toujours est-il que cette histoire est un ramassis de contre-vérités. La propagande: (…) rien ne prouve que celui-là soit dans cet état à cause du réchauffement. »
On revient à l’hypothèse d’une mort naturelle, ou d’une maladie grave et invalidante: « Mais toujours selon les scientifiques, il semble que ce soit juste un vieil ours. Il est peut-être blessé. Il est sans doute et avant tout très malade. Il semble avoir des symptômes non pas de famine (il serait secoué de spasmes), mais d’un cancer des os. Il n’arrive donc plus à chasser. »
Notons que cette hypothèse n’est pas davantage vérifiable, faute d’analyses sur l’ours en question. Mais au moins elle relativise l’information initiale catastrophiste.
Je note que le journaliste croit devoir donner des gages aux tenants du réchauffement carbocentriste: « Hé, je n’entends pas un instant contester le réchauffement climatique et ses conséquences. »
Moi non plus je ne conteste pas l’élévation de la température. Pourquoi a-t-il besoin de le préciser? Ce n’est pas la question. Cette forme d’excuse par avance, d’allégeance aux maîtres invisibles de l’opinion publique montre malheureusement que les esprits sont profondément contaminés et pris en otages par le Camp du bien.
N’est-il plus possible d’émettre un avis sans avoir à s’en excuser par avance? Le langage moderne est-il à ce point piégé par le politique?
Où est la liberté intellectuelle?
Christophe Passer invoque ensuite la difficulté du métier de journaliste: « Il faut plusieurs jours, des téléphones aux scientifiques, pour expliquer cela, nuancer ce qui est une fake news de plus. C’est un métier, et ça va moins vite qu’Internet où les gens partagent en pleurnichant des images qui les trompent en leur montrant ce qu’ils ont envie de croire. »
On ne saurait mieux dire! Sauf que…
Sauf que l’info sur l’ours diffusée par le photographe Paul Nicklen pour National Geographic pouvait être vérifiée avant la publication du premier article. Cette image a été mise en ligne sur Internet dans la première semaine de décembre, le 7 précisément, juste avant le One Planet Summit parisien de Macron (une manière de faire pression sur les délégués?).
J’ai publié mon premier billet sur cette image le 9 décembre. J’y posais déjà les questions qui aujourd’hui semblent enfin trouver la faveur des médias. Du 9 au 13 décembre, date du premier article du matin, il y a quatre jours. Insuffisant pour se poser des questions et vérifier? Pas pour moi. Ses collègues qui démentaient la dramatisation dès le 15 (image 2), et encore une fois hier (image 3), ont su se montrer plus rapides dans leurs vérifications.
Au fond, la difficulté du journaliste serait de vérifier ses infos et ses sources? Mais c’est justement ce que l’on attend de lui. Pour autant que ses propres croyances n’aient pas dès le début biaisé son traitement de l’info et fait perdre sa prudence professionnelle, ce qui semble ici le cas comme je l’ai rappelé.
Un autre élément s’ajoute encore, qui démonte un peu plus la version catastrophiste: celui de la glace de mer. Selon le catastrophisme climatique, les ours blancs disparaîtront avec la fin supposée de la banquise arctique. Or cette banquise a déjà connu des extensions plus basses qu’aujourd’hui. De plus les modèles n’expliquent pas correctement le présent:
« En outre, la diminution récente de la glace de mer semble être plus rapide que prévu par les modèles climatiques, indiquant que les processus responsables de ces changements climatiques rapides récents ne sont pas entièrement compris et font l’objet d’un débat scientifique et sociétal intense. »
D’après les marqueurs climatiques des carottes de glaces prélevées dans diverses régions arctiques, la température moyenne au maximum de l’Holocène précoce (HTM) était supérieure à la moyenne actuelle. La reconstitution simulée du climat du passé laisse penser que l’arctique a déjà connu des étés libres de glace. La glace est ensuite revenue et les ours polaires n’ont pas disparu.
Enfin un relevé du service canadien des glaces a été publié par un blogueur (image 4). Il concerne le 14 août 2017, jour où l’ours a été filmé. Une étoile jaune citron montre l’emplacement du tournage. Il se trouve assez proche de la mer, à l’ouest de l’île Somerset.
On constate qu’au 14 août il reste une grande étendue gelée, faite de glace d’un an et de vieille glace. Il est donc faux d’affirmer que l’ours est mort de faim faute de glace de mer pour chasser. L’affirmer tient de la fausse information délibérée.
« Le National Geographic a forgé un faux (hoax) parce que la présence de glace de mer pleine autour de l’île Somerset semble être en contradiction flagrante avec la principale affirmation fallacieuse Manque de glace de mer: c’est un mensonge fabriqué délibérément pour falsifier la vérité, mensonge qui ne peut pas résulter d’erreurs d’observation ou de jugement: c’est une faute grave pour les journalistes du National Geographic qui ont déjà un long dossier de canular climatique publié depuis des années. »
On peut s’arrêter là pour cette affaire. Si l’ours est bien mort de vieillesse ou de maladie, le journaliste auteur de l’article catastrophiste l’a tué une deuxième fois à des fins politiques. On peut aussi considérer qu’il faut vérifier autant que possible tout ce que l’on nous dit.
Quant au Matin, que par provocation je conseillais de voler plus que de l’acheter car il se faisait propagandiste (le journaliste d’hier semble avoir lu mon billet), on peut aujourd’hui reconnaître son recul sur l’ours, et l’acheter à nouveau.
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L’homme le plus détesté de France
Autrefois admiré, il est devenu le mouton noir de la politique. Quoi qu’il fasse, même de l’humour, il est diabolisé. Ce n’est pas Jean-Luc Mélenchon, au caractère ombrageux. Ni François Hollande, hors course et sondages au plancher, ni même Nicolas Sarkozy.
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« Martyr du climat » : la barque est pleine
Le Matin d’hier s’est livré à la surenchère. L’ours blanc fatigué, actuelle vedette des médias, est désigné comme un martyr. D’ailleurs martyr est forcément pluriel, même sans S généralisateur (image 3). Un seul ours est malade et tous seraient martyrs. C’est le message.
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Les ours blancs vont bien, merci
Retour sur cette image largement diffusée dans les médias. Il y a comme un syndrome Aylan: l’ours est seul, peut-être mourant. Un seul spécimen tire des larmes au monde entier. Son agonie serait la preuve de la situation supposée dramatique des ours polaires.
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Climat : Pont à contre-courant
La poignante image d’un ours blanc affamé, à l’agonie, a été prise durant l’été semble-t-il. À cette période l’île de Baffin, au nord-est du Canada, est libre de glaces côtières. La ville d’Iqalut, dans le sud, connaît une température moyenne de 10° en juillet, avec certaines années des pointes autour de 20° (record: 26° le 22 juillet 2008). La banquise est donc normalement fondue à cette période.
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Ah que, déjà fini ?
À chacun son tour. C’est le sien. Pas de décès mythique à la James Dean au volant d’une voiture rapide. Pas de crash en hélico comme Daniel Balavoine. Pas dans son bain, comme Clo-Clo. Mais la même année que Chuck Berry, pionnier du rock.
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Alma Pater et Matrinonne
Après les écologistes parisiens d’EELV c’est le parti de gauche Québec Solidaire qui s’en prend au mot patrimoine. Et qui le raie de son vocabulaire pour cause de genre. Le mot patrimoine serait trop masculin.
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Contre-feu pour Tariq Ramadan ?
Qu’on les aime ou non, lui et son idéologie, le droit reste le droit. En l’état le prédicateur n’est pas considéré comme coupable, malgré le tribunal de l’opinion convoqué sur Twitter. Mais bon, Twitter... On sait il n’est plus besoin d’être jugé en Cour pour être déjà condamné dans la rue.