Un trou baladeur.
Cela se passe loin, très loin au-dessus de nos têtes. Un monstre traverse l’univers plus vite que le son. Rien ne l’arrête. Mieux vaut ne pas être sur son chemin il avale tout.
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Un trou baladeur.
Cela se passe loin, très loin au-dessus de nos têtes. Un monstre traverse l’univers plus vite que le son. Rien ne l’arrête. Mieux vaut ne pas être sur son chemin il avale tout.
Bien sûr, Vincent Van Gogh est mort depuis longtemps. Et je doute qu’il ressuscite ce jour de Pâques. Mais on peut rêver, et imaginer que le Vincent s’est fait astronome. Avec une spécialité: peindre les étoiles. (Cliquer sur les images pour les agrandir).
Un an loin des yeux, et déjà presque loin du coeur. Sort classique des grands exploits qui, une fois passé notre rêve, reprennent une dimension plus technocratique. Le rêve, cela s’use aussi.
Ça y est : le module s’est réveillé.
L'odyssée continue. Son atterrissage digne d’un skater au Trocadéro, sa bouderie pour s’être trouvé à l’ombre d’une falaise, font partie de l’Histoire de l’aérospatiale. Son réveil aussi.
Ça castagne dans les étoiles. Pif! d’un côté. Paf! de l’autre. Le tout finissant sous peu dans un grand crash. L’équilibre de l’univers aurait vacillé si les choses avaient été vues en plus grand. Si par exemple la sonde Messenger était de la taille de la Corse: l’explosion serait mémorable.
Elle se rapproche de plus en plus. Le 29 elle se trouvera seulement à 20 km de Chury. 20 kilomètres! La distance d’Avusy à Puplinge en voiture. Rien, quoi. On pourrait la toucher. Et on va la toucher.
Les choses sérieuses sont engagées. Tiendra-t-elle, tiendra-t-elle pas? Survivra-t-elle à son passage en rase-motte derrière le soleil? Nous le saurons dans moins de 3 jours. Pour l’heure elle n’est plus qu’à 32 millions de kilomètres de notre étoile.
Il s’en passe de belles là-haut. Des nuits incertaines, de belles aventures et de longues chevelures comme peignées par les doigts des anges. C’est pratique parfois, les anges. Luca avait-il le sien? Voyager 1 va-t-elle en rencontrer? Et Ison n’est-elle pas une longue mèche tombée du siège chez le coiffeur des étoiles?
La Nasa avait lancé un appel aux terriens: le 19 juillet, regardez le ciel et bougez les bras, vous serez photographiés! Photographiés depuis Saturne... La Nasa a de l’humour. Il allait manquer quelques détails. Et en effet.
Il était le plus grand. Il a vu l’univers comme on ne l’avait pas encore vu avant. Après 25’000 heures de mission et 2’300 litres de potion magique le télescope spatial Herschel a rendu l’âme - ou plutôt l’hélium.
Des scientifiques cherchent à en savoir plus sur la météorite tombée le 15 février dans la région de Tcheliabinsk en Russie, au sud de la Sibérie, à plus de 1’500 km à l’est de Moscou. Pour mémoire elle a fait plus de 1’000 blessés, principalement par coupures dues aux éclats de verre, et a détruit non seulement des vitres mais aussi des portes et une ancienne usine.
Le Magazine Ciel & Espace de décembre propose un dossier sur la fin du monde du 21 décembre. Plus précisément ce dossier démonte sept éventualités qui pourraient mener à une destruction prématurée de la Terre. Prématurée, car la fin de la planète telle que nous la connaissons et de la vie à sa surface est programmée pour dans quelques milliards d’années, quand le soleil deviendra une géante rouge avant de se ratatiner en une minuscule étoile froide.
La Nasa nous donne une info surprenante: l’espace a une odeur! Les astronautes l’ont détectée. On sait que la Terre sent, des odeurs venues d’elle-même: parfum des fleurs, des arbres, du sol, des océans. Une sorte de grand mélange permanent variant au gré des vents et des saisons et des lieux.
Une belle éclipse annulaire s’est produite entre l’Asie et les Etats-Unis. Elle a parcouru environ la moitié du globe terrestre. Pour la première fois depuis 173 ans Tokyo était prise dans le cône d’ombre central. L’éclipse s’est terminée dans le centre des USA.
J’appartiens à la Terre. Elle m’a fait, engendré, porté comme un ventre. C’est elle que je mange dans la nourriture qu’elle m’offre. Je me vêtis de ses fibres et molécules. J’habite dans ses mains qui forment des murs. Je respire son haleine.
La dernière génération de satellite d’observation s’appelle les NPP (National Polar-orbiting Partnership). Ils ont remplacé les EOS (NASA Earth Observing) et offrent une nouvelle imagerie de la Terre, d’une résolution - donc d’une précision - exceptionnelle. Je reprends aujourd’hui, avec son autorisation, un article de Pierre Frayssou. Un passionné d’astronomie qui tient l’excellent blog AA17, mis à jour quotidiennement.
Un de plus!
Dimanche - en principe - un nouveau satellite va s’écraser sur la Terre. Et pas n’importe lequel: il s’agit de la sonde Phobos Grunt, ce bijoux de technologie, cet audacieux projet russe, qui n’a pas réussi à quitter son orbite terrestre.
Décembre. La nuit n’en finit pas de s’allonger. L’air a fraîchi. La force du ciel recule encore. Les marmottes sont à l’abri et les corneilles dévalisent des poubelles colorées dans le gris du matin. Cet automne qui s’allonge, et s’allonge encore, et cette terre qui prend froid: bientôt nous serons au fond de la nuit.
Pourtant ce décembre nous joue un tour: il commence dans la douceur. Pas de gel, pas de vraie froidure. Un ciel clair au soleil caressant.
Georges Lucas doit être aux anges! La planète aux deux soleils vient d’être découverte. Elle existe, elle existe vraiment. Une planète aux deux couchers de soleil successifs. La Nasa en a fait l’annonce il y a quelques heures.
Je propose ici un article écrit par Pierre Bartélémy sur son blog "Globule et télescopes". Un saisissant résumé de l'histoire de l'univers ramenée à un an, selon les travaux de l'américain Carl Sagan. Sur ce calendrier, l'espèce humaine (Sapiens) apparaît par exemple le 31 décembre à 23 heures 52. Mais que s'est-il passé avant?