Comment en arrive-t-on à faire passer des djihadistes tueurs pour de gentils révolutionnaires? Peut-être parce qu’ils n’étaient pas visibles dès le début de cette guerre civile. Au début justement, en mars 2011, on parle de manifestations pacifistes. Ces manifestations seraient réprimées dans le sang par l’armée de Bachar el Assad.
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Syrie: Sophia Amara et les «gentils rebelles»
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Maaloula est tombée, les chrétiens fuient
Elle avait été attaquée il y a deux jours. Puis les islamofascistes avaient fait une pause. Aujourd’hui ils ont pris de force la ville syrienne de Maaloula. L’armée de Assad a été battue, les chars détruits par l’armement lourd dont disposent les jihadistes d’Al-Nosra. Des chrétiens ont été une fois de plus pris pour cible et tués par les armes de Hollande et d’Obabush.
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Méditerranée: les flottes se renforcent, l’enjeu se précise
On compte actuellement une dizaines de navires de la marine de guerre russe en Méditerranée, plus un nombre inconnu de sous-marins. Plusieurs de ces navires sont des amphibies, possiblement pour évacuer des ressortissants russes en cas de nécessité.
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John Kerry est-il devenu fou?
Le secrétaire d’Etat américain ne semble ne plus savoir ce qu’il dit. A moins qu’il ne veuille égaler Colin Powell dans l’énormité. Pendant qu’Al Qaïda massacre impunément des civils en Syrie, il déclarait hier, sans rire et sans l’ombre d’un doute, que les insurgés syriens n’avaient rien à voir avec la centrale djihadiste. Poutine l’a publiquement traité de menteur. Kerry s’est ensuite décommandé du G20 de Saint-Petersbourg.
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La paix d’Oradour
Cérémonie ce mercredi dans ce village martyr où les nazis brûlèrent ou exécutèrent par balles 642 civils le 10 juin 1944. Les femmes et les enfants furent enfermés dans l’église et brûlés vifs. Les hommes furent passés par les armes dans une grange. Le massacre était une réponse à la résistance français dans le Limousin.
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Nouvelles du front (3): les munichois de Harlem et les veaux de Fanfan
Les premières discussions des élus américains sur la demande d’Obama d'autoriser une opération militaire ont commencé hier. La force doit être employée de manière «nécessaire et appropriée en relation avec l'utilisation d'armes chimiques et d'autres armes de destruction massive dans le conflit en Syrie».
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Nouvelles du front
Le premier ministre français tente de convaincre des parlementaires du bien-fondé de la position française sur la Syrie. Il leur a transmis une note des services secrets français, que l’on peut télécharger sur le site de Matignon. Cette note réaffirme ce qu’a déclaré François Hollande sans apporter aucune preuve technique et explicite. En gros: «Bachar a utilisé du gaz parce que que Bachar a utilisé du gaz». Un peu court comme preuve.
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Poutine à Obama: «Donnez vos preuves»
John Kerry se colle le sale boulot: expliquer les raisons d’une intervention en Syrie. Après des jours de tergiversation où l’on dit «Je ne sais pas donc c’est Bachar», ou bien «Je sais c’est indéniable», pour arriver à dire «C’est hautement probable» puis «Nous savons, nous avons les preuves», Obama freine: «Nous sommes prêts à frapper quand nous le choisirons (...), demain, la semaine prochaine ou même dans un mois...». Dans un mois: cherche-t-il une porte de sortie honorable?
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Syrie: ça sent le gaz
Les américains viennent de reconnaître qu’ils n’ont aucune preuve que Bachar el Assad ait donné l’ordre d’utiliser des armes chimiques. Hier soir, la porte-parole du gouvernement français affirmait avec aplomb et certitude que Bachar avait commis un crime contre l’humanité, avant de terminer son intervention en disant qu’il fallait quand-même en trouver les preuves... La confusion du monde augmente, et ce n’est pas une dynamique de paix. Trop de confusion produit des réactions violentes et pathologiques.
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Syrie: tout porte à ne pas croire
François Hollande tente de justifier et légitimer une opération militaire à haut risque et à bas rendement. C’est sa deuxième opération militaire en seulement 18 mois de mandat. Et c’est le seul domaine où il semble tenir quelque peu les rênes du pouvoir, quitte à se passer du parlement.
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Syrie: les morts ne sont pas égaux
Certaines morts sont plus indécentes que d’autres. La pudeur du sauveur occidental piaffant d’impatience en pâtit. La mort chimique provoque un tic chez quelques gouvernants: elle met leur cravate de travers. C’est indécent, la cravate de travers. Il n’aime pas cela, Obama. Alors il boit son café en déglutissant bruyamment, se fâche et parle de guerre.
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Syrie: l'occident se jette volontairement dans le piège
La Syrie est un pays de grande et ancienne culture, carrefour entre les civilisations. Toutes les grandes influences du passé ont inscrit leur marque. On pense que c’est dans cette région qu’ont débuté l’agriculture et la sédentarisation, donc une prospérité permettant l’augmentation démographique et la construction de villes et de palais. On attribue également à cette région le début de l’alliage du cuivre et de l’étain, soit l’âge du bronze.
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Malheur aux vaincus
Elle est fair play cette petite phrase du candidat battu à l’élection présidentielle américaine: je reconnais ma défaite, je concède la victoire à mon adversaire. C’est un rituel. Tout candidat battu doit prononcer ces quelques mots. C’est un sésame pour le gagnant: maintenant il peut parler en toute légitimité. Il n’est pas contesté.
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Amérique: ces étranges Républicains
La victoire d’Obama est aussi celle de la réalité sociale d’une partie des Etats-Unis. Beaucoup d’électeurs démocrates, plutôt urbains, font partie de la classe moyenne intellectuelle, ou sont d’origine hispanique et afro-américaine. L’augmentation de la population non-blanche, dont le nombre dépassera bientôt la population blanche, pourrait à terme renforcer l’assise du parti de Bill Clinton et de JFK.
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Un monde désenchanté
Il n’y a plus d’Amérique, chantait Jacques Brel. Les héros sont morts. Les anti-héros tentent bien de les supplanter, sans véritable succès. Il y a trop d’amertume cachée dans leur coeur pour prendre une relève enthousiasmante.
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Obama, premiers signes du changement: l'ère de l'intelligence a commencé
Pas d’idolâtrie. Seulement un intérêt soutenu.
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Inspiratrice d’Obama? Ségolène Turlututu se (re)prend les pieds dans la moquette
Suite de la sortie carnavalesque de Ségolène Royal, supposée avoir inspiré Barak Obama. Elle a tenté hier de rattraper sa sortie ubuesque après avoir constaté les retombées de ses propos de lundi. Hélas elle se fait remettre en place par le journaliste auteur du premier article.
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Obama: et maintenant?
C’est fait, il est président. Cérémonie parfaite qui a ressoudé les américains dans une émotion partagée et dans une nouvelle dynamique, au sortir de l’enlisement de la présidence de Georges W. Bush. Bush qui a d’ailleurs été sifflé lors de son départ de la Maison blanche.
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Ségolène Royal gouroute d’Obama?
Un vrai coucou cette Ségolène. La voici qui vient se parer des plumes de l’oiseau rare du moment, Barak Obama.
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L’insolent talent d’Obama
Barak Obama s’avance vers la Maison Blanche comme un général romain revenant sur Rome chargé de lauriers. La prise du pouvoir suprême, l’installation dans ses nouveaux appartements, n’est pas le plus spectaculaire de son accession: le chemin pour arriver prépare déjà la soumission de la capitale, tel César auréolé de ses victoires.