J’ai déjà à plusieurs reprises écrit sur les fausses accusations ou les allégations sans fondement. J’ai tenté de donner une idée de la violence morale que cela représente. Cette forme d’agression pénale est pourtant est encore mal documentée malgré l’augmentation des cas à laquelle il semble que l’on assiste.
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Le cavalier de la mort dans une fête de fiançailles
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Violence conjugale: l’hallucinante explosion des chiffres
Un nouveau sondage français est paru hier 20 novembre, sur le thème: «Ce que veulent les femmes». Ce sondage a été commandé par le groupe féministe Paroles de femmes et réalisé par l’Ifop. Le libellé précis des questions posées et la méthodologie des enquêteurs n’ont pu être obtenus à ce jour malgré la demande faite et l’obligation légale de mettre toutes les informations à la disposition des citoyens.
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La mort de Don Juan et l’émergence du tyran sexuel
Il semble que des décennies de démocratie et de libéralisation des moeurs restent lettre morte devant la liberté sexuelle. L’affaire Strauss-Kahn en est une illustration. En principe le libéralisme des idées et des moeurs considère que chacun détermine sa vie privée selon ses désirs. Les lois communément admises pour le bien de tous servent de cadre. La sexualité semble cependant faire l’objet d’un régime spécial.
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DSK-Banon: la justice dénaturée
Dominique Strauss-Kahn coupable à vie sans jugement et sans moyen de se défendre? C’est ce qu’il semble ressortir de la décision de classement de la plainte de Tristane Banon contre lui. La question n’est même plus DSK. S’il est coupable et non jugé, c’est déplorable pour les victimes. S’il est innocent, c’est grave et les accusatrices sont impunies.
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Genève: fausse accusation dénoncée, l’accusatrice s’acharne
L’un des quatre retirait de l’argent à la banque. Un autre assistait à un cours. Un autre était à la maison. Le quatrième au marché. Les alibis ont été vérifiés et confirmés, selon l’article paru sous la plume de Fedele Mendicino. Ils ne pouvaient donc pas se trouver dans l’appartement de l’accusatrice le 15 décembre 2010.
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Le petit business de Tristane Banon
Depuis une semaine je me demandais à quoi pouvait bien servir la campagne de communication mise au point par Tristane Banon. Parler de son affaire? C’est fait depuis longtemps. On sait ce qu’elle dit et de quoi elle s’annonce victime. On le sait depuis le mois de mai.
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Après le clash de l'affaire Diallo
Au-delà de l’aspect factuel et des détails scabreux étalés complaisamment par l’avocat de Madame Nafissouta Diallo, et indépendamment de la ligne de démarcation entre ceux qui voient un déni de justice et ceux qui voient les mensonges de l’accusatrice, cette affaire doit conduire à une réflexion de société plus large.
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L’affaire Strauss-Kahn, démonstration du sexisme ambiant
Le quotidien français Le Journal du Dimanche met en une ce matin une interview de Julie Muret, porte-parole de l’association Oser le féminisme. Le titre est révélateur: l’affaire et le non-lieu sont présentés comme «Révélateurs du sexisme ambiant». On va voir que le rapport de Cyrus Vance donne à ce titre un sens que les féministes n’ont pas prévu.
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DSK: la baffe (mis à jour)
Un volet de «l’affaire» se termine ici: abandon des charges contre Dominique Strauss-Kahn. Cet emballement planétaire qui aura fait couler autant d’encre et voir des positions aussi contradictoires s’affirmer pendant des mois, s’éteint comme un pétard mouillé.
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Qui connaît Monsieur X?
Les erreurs judiciaires sont un cauchemar pour qui en est victime. On espère toujours qu'elles soient les plus rares possibles. La justice étant rendue par des humains on ne peut en attendre l'infailibilité. Mais quand l'erreur arrive, celui ou celle qui est frappé entre dans le monde de Kafka.
J'ouvre ce soir mon blog à patrick Guillot pour un article qu'il a publié ce matin sur un portail français: "Connaissez-vous Monsieur X?" Qui est Monsieur X? Une victime d'une erreur judiciaire qui ne fait pas la une des journaux. Alors il en parle. Et je lui cède la parole.
Patrick Guillot est l'animateur du site La Cause des hommes, et auteur du livre "La Misandrie".
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Eclairage nouveau sur DSK: un passionné
Sa vie privée ne cesse d’être jetée sur la place publique. Un nouveau témoignage est apparu, qui a déjà commencé à faire le tour des médias et des blogs. Marie-Victorine affirme avoir été la maîtresse de Dominique Strauss-Kahn en 1997. Quelques remarques concernant ce témoignage.
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Affaire Nafissatou Diallo-DSK: des détails qui dérangent
Le procureur Cyrus Vance vient de proposer un report au 23 août de l’audience prévue initialement la semaine prochaine. A-t-il pris ses distances face aux révélations publiques de l’accusatrice? Veut-il laisser retomber les remous de ses déclarations? On peut supposer que le buzz médiatique de Madame Diallo sera sensiblement amorti d’ici au 23, et que donc le report de l’audience lui porte un coup.
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L’idole fracassée
La chute des puissants est un thème récurrent de toute la littérature profane ou religieuse. Les faits qui conduisent à la chute attirent, les détails alimentent l’émotion. Ils exercent une fascination dont il faut s’extraire pour tenter de comprendre ce qui se joue.
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Un chêne pour Dominique Strauss-Kahn!
Les bombes à fragmentation détruisent tout. Rien ne doit rester assez intact. Mitraillée de bouts de ferraille la cible explose comme une pastèque lancée contre un TGV à pleine vitesse. On peut tenter de recoudre les petits bouts, aucune cohérence n’apparaîtra plus.
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Survivre à une fausse accusation (3 et fin)
Ces quelques exemples sont-ils des cas isolés ou seulement la pointe de l’iceberg? Dispose-t-on de chiffres fiables pour évaluer l’ampleur de cette criminalité? Il n’y a pas de statistiques officielles pays par pays. Cependant on trouve des pistes qui permettent de se faire une idée.
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Comment survivre à une fausse accusation (deuxième partie)
Pendant l’instruction j’ai compris pourquoi un innocent peut en arriver parfois à signer des aveux: pour en finir avec la pression extrême qu’il vit, l’agression pénale dont il est l’objet. La première juge d’instruction que j’ai connu avait son tic: quand je lui démontrais par pièce ou par témoignage de tiers une contradiction de l’accusation, elle me répondait: «C’est vous qui le dites». Et quand, devant la démonstration d’un trop gros mensonge, l’accusatrice a perdu pied et était prête à craquer, cette juge a ordonné une interruption d’audience pour lui permettre de se reprendre.
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Comment survivre à une fausse accusation (première partie)
Les hommes en parlent peu, ou pas du tout. Ils savent qu’une accusation d’ordre sexuel, même quand elle est démontrée mensongère, les atteint durablement dans le regard des autres. On ne les croit d’abord pas. Imaginer qu’une telle accusation puisse être proférée est insupportable. Et même quand un mensonge est démontré - ce qui est difficile - certains continuent à dire: «Après tout je n’en sais rien, je n’y étais pas», laissant planer le doute. Ou pire: «Il n’y a pas de fumée sans feu".
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Elisabeth Badinter: «On ne se sert pas d’une possible injustice pour défendre une cause»
Elle se taisait depuis le 15 mai. Ne sachant rien des protagonistes et de ce qui s’est passé elle ne voulait rien dire. Aujourd’hui elle prend la parole. Une parole qui exprime la colère de la féministe contre les autres féministes, celles qui ont profité de l’affaire, qui l’ont instrumentalisée. Celles qui disent, en toute inconscience et du haut d’un sexisme et d’une domination féminine décomplexée: «L’affaire Strauss-Kahn aura eu ceci de bon...».
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DSK: nouvelle plainte en France
Alors que les accusations contre Dominique Strauss-Kahn sont sérieusement grevées par la perte de crédibilité de l’accusatrice Nafissatou Diallo, alors que beaucoup s’attendent à un non-lieu, voici que resurgit Tristane Banon.
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Ne t’en fais pas, ce type a beaucoup d’argent...
... je sais ce que je fais.»
Cette petite phrase fait le tour du monde. Une phrase qui va devenir culte. «Ne t’en fais pas, ce type a beaucoup d’argent, je sais ce que je fais.»
Phrase qui suppose une belle détermination, une volonté, un sang-froid. Qui suppose aussi que l’on sait très bien de qui on parle.