Il a proposé et mis en place l’expérience CLOUD au CERN (image 3). Cette expérience étudie l’importance du rayonnement cosmique galactique sur le climat. Il en est le porte-parole officiel.
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Il a proposé et mis en place l’expérience CLOUD au CERN (image 3). Cette expérience étudie l’importance du rayonnement cosmique galactique sur le climat. Il en est le porte-parole officiel.
Le récent rapport du GIEC confirme le réchauffement climatique. Mais alors qu’il mentionne de 0,3 à 4 degrés pour la fin du siècle (fourchette assez large quand-même) et qu’il prévoit jusqu’à 7 degrés en Europe centrale et du nord, la réalité climatique est différente. Depuis 1998 les températures sont au mieux en plateau ou même en baisse.
Mon récent billet sur la prochaine glaciation remet sur la table la question du réchauffement. Un thème qui divise. J’y reviens sous un angle un peu différent, histoire, comme souvent, de ne pas endosser la pensée dominante simplement parce qu’elle est dominante, surtout quand elle est imposée dans l’angoisse. Je ne cherche à convaincre personne, seulement à ajouter un contrepoint au boum-boum scientifico-idéologique actuel. J’aime le contrepoint: c’est ce qui fait de la danse une salsa ou un tango plutôt qu’une marche militaire.
Marcela Iacub est une femme d’une grande intelligence. Féministe, elle ne se situe sur aucune ligne préfabriquée. Les mamys de la Feminista comme Clémentine Autain et autres filles plan-plan ne s’y trompent pas, qui culbutent le nouveau livre de madame Iacub dans le lit de l’indignation de circonstance. Retour annoncé au puritanisme.
Le Cern soigne sa communication: depuis l’automne dernier on nous dit qu’on y est presque. La prochaine fois sera probablement la bonne. Et à chaque fois on nous répète: «On pense que ça y est mais les prochains mois confirmeront ou non». Quel suspens!
Envie d’une ballade dans l’espace et le temps? De savoir en temps réel où en est la recherche du boson de Higgs comme si vous étiez dans le LHC? De voyager de Newton à nos jours, en passant par Einstein et la théorie des quantas?
Il n’y aura pas de révolution en physique. Pas sur cette question. Les mesures ont été faites et refaites jusqu’à ces derniers jours et cette fois c’est définitif: les neutrinos ne vont pas plus vite que la lumière. L’hypothèse avait été avancée en septembre dernier par le physicien responsable du projet Opera au Cern, monsieur Ereditato.
Ça, on ne peut plus s’asseoir sur une connaissance sans qu’elle nous pète au nez tôt ou tard. Les certitudes les plus bétonnées, les tranquilles assurances, ça te prend une de ces gueules quand ça lâche! Et pas la peine de s’accrocher à la rambarde: les vis se sont fait la malle.
- Alors ça y est? demande le Lièvre de mars en soulevant sa tasse de quarks. On est pourtant en novembre!
- A presque la vitesse de la lumière, voudriez-vous tuer le temps? s’interroge le Chapelier fou.
Le sourire du chat de Chester s’étonne des interrogations de ses amis.
C ‘est angoissant. Terriblement. Je ne vois rien venir. Aucune télé ne montre les fameuses images. Aucune radio pour nous avertir. Ce silence est-il voulu? Veut-on nous protéger de la cruelle, l’insupportable vérité?
Les faisceaux de protons circulent déjà à une vitesse proche de la lumière dans le LHC. L’accélérateur réparé a été progressivement remis en activité. Et la recherche fondamentale reprend sa route.
Ca y est, la danse tournante des atomes a repris depuis quelques jours dans le grand anneau du super-accélétateur européen. Et hier, enfin, deux faisceaux ont circulé en sens inverse, préfigurant les expériences à venir de collisions de particules.
Certains souhaitent encadrer la recherche fondamentale et lui donner des directions précises, en rapport avec les besoins du monde actuel. Quelle que soit la légitimité de cette idée, elle ne saurait cependant être satisfaisante.
L’hypothèse de la formation d’un trou noir au CERN est, disons-le clairement, du délire. Et les trois ou quatre savants qui ont lancé la paranoïa sont singulièrement malhonnêtes.
La gauche aime de plus en plus les raccourcis réducteurs et populistes. Il est navrant de constater qu'elle est devenue aussi passéiste, frileuse et ringarde que ceux qu'elle critiquait il y a quelques décennies. Elle n'est en tous les cas plus du tout une force novatrice, audacieuse, allant de l'avant. Tout change, n'est-ce pas.
Discussion tonique hier soir avec un étudiant en physique, un autre étudiant de mon école, et une amie. A partir du supposé trou noir que le CERN pourrait créer, nous sommes passé à la cohérence de la terre, à l’inversion du champs magnétique et à la guérison par magnétisme.
“C’est pour aujourd’hui...” pensait-il en se réveillant. Non, en fait il n’avait pas dormi. Il repensait à tout ce qu’il allait perdre, à tous ses rêves non réalisés. L’homme qui avait peur sentait monter l’angoisse. Comme un chat s’agrippe désespérément au tronc d’arbre au-dessus de la rivière en furie.
Alors, sera-ce la fin du monde dans deux jours? Quand le CERN mettra en marche son nouvel accélérateur de particules? Cela débat, toutes les hypothèses et peurs ancestrales fleurissent sur le net et ailleurs. Alors, seront-nous encore là jeudi matin pour boire notre petit noir au bistrot du coin ou aurons-nous été avalés, engloutis, en une fraction de seconde si rapide que nous n'aurons rien vu?