C’est peut-être tôt pour en faire une belle histoire: il reste trois étapes avant le Graal européen. Mais l’émotion collective qui a saisi tant de Suisses jusque dans les quartiers de banlieue est belle à voir et entendre.
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C’est peut-être tôt pour en faire une belle histoire: il reste trois étapes avant le Graal européen. Mais l’émotion collective qui a saisi tant de Suisses jusque dans les quartiers de banlieue est belle à voir et entendre.
Bain de foule au centre-ville. Les rues de Noël sont agitées. Elles tanguent comme un bateau. Il faut regarder plus loin, anticiper un couloir de marche entre les piétons, si l’on veut avancer de manière fluide.
Jean est né un premier janvier. Dur à dire au guichet des administrations sans déclencher des rires. On croit à une blague. Parce qu’il s’appelle Jean Vié. Cela ne s’invente pas. Enfin, si, cela s’invente.
(Une petite fiction pour le jour de l'an.)
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A quatre-vingt-huit ans elle disait en avoir quarante-huit. Quarante ans de retard inexplicables. Ceux qui l’avaient fréquentée dans le passé connaissaient le secret. Mais tous avaient disparu. Il ne restait pas un seul témoin de ce jour du nouvel-an 1973. Célibataire et sans enfants elle n’avait plus d’histoire.
Il y a beaucoup de chats au Maroc. Ils viennent mendier aux portes des maisons. Chez mes hôtes à Meknes, où je suis invité pour un mariage, une dizaine de félidés maigres et vifs squattent habituellement le jardin. Vers Casablanca, dans une autre famille qui m'a reçu le premier soir, sept chats tournent et miaulent du matin au soir, n'arrêtant leur bal que la nuit pour chasser les souris.
Ouaip! Il y a toujours ceux qui viennent picoler gratos et ceux qui font écran devant le plateau de chips. Et bien même ceux-là sont invités! Ouaip. Pas de discrimination. Pas de quotas ni de parité non plus.
La deuxième ville du pays fête sa victoire sur la dictature. Les photos qui illustrent ce billet viennent directement d’un habitant et ont transité par une connaissance. Elles datent des premiers moments de la libération. Aujourd’hui des journalistes font des reportages en ville, tant mieux, il faut parler des libyens, et de ce qu’ils ont enduré.
Admettons que vous ayez déjà bien festoyé à Noël. Le boeuf de la crèche est passé au four et revenu sur la table en grosses tranches bien épaisses et juteuses. Le tout arrosé de... combien déjà de bouteilles de Bourgogne ou de Bordeaux? Plus les pousse cafés. Et encore, en l’honneur de l’esprit religieux à l’origine de la fête et de tous les enfants qui crèvent de faim et de leurs parents noyés en Méditerranée, vous vous freinez. Ce que vous ne mangez pas ce soir-là, vous le donnerez pour leur faire des cercueils décents. Bref, il faut déjà une bonne semaine pour vous en remettre.
De tous les mariages, les plus beaux sont de juin. Ce n’est pas vrai bien sûr, tous les mariages sont beaux. Mais ceux de juin ont ce parfum particulier de la terre qui se donne au-delà de l’attente, du soleil qui ne s’épuise jamais, des foins et des fêtes, et des longues journées presque sans nuit.
Comme d’autres je trouve le slogan «Un monde en soi» peu heureux. On peut jouer sur les mots, mais «en soi» suppose quelque chose d’intérieur et non d’ouvert sur le monde. Le soi est lié à une introspection, pas aux fêtes de Genève. Les mots ont un sens, même pour les publicitaires. Et avec «Un monde en soi», il faut comprendre ce qu’on a voulu dire: la communication instantanée du message est ralentie et atteint des zones dialectiques du cerveau qui laissent place à une contre-proposition. Or ce ne devrait pas être le cas pour une bonne efficacité.
Dans le monde entier, dans toutes les cultures, la musique accompagne la vie. Les gammes peuvent être différentes, les sonorités aussi, la musique reste en elle-même un mode d’expression et de communication universel.
Le moment le plus délicieux? Pour moi c'est le matin du premier janvier. Noël était une répétition, là c'est le grand jeu!