La décision vient d’être prise à New-York: le juge Obus annule la caution et décide de la libération sur parole de Dominique Strauss-Kahn. La contrainte judiciaire est donc considérablement allégée. Pour autant les poursuites sont maintenues par le procureur.
liberté - Page 6
-
C’est fait: DSK libre sur parole
-
Sexisme (3): la fin de la vie privée?
La maison est un territoire protégé par des lois. Nul ne peut y entrer sans y être invité. La police elle-même ne peut y pénétrer sans une décision d’un juge, et seulement à certaines heures. La privatisation de la vie que représente la maison, «domus», est une évolution importante pour la construction d’une société et pour la place qu’occupe l’individu dans cette société.
-
Le revenu universel: Paradise Now?
A l’époque des grandes utopies qui ont prolongé la révolution culturelle de Mai 68, une troupe américaine exilée avait connu un succès planétaire: le Living Theatre. Les spectacles n’étaient plus des pièces à textes proprement dit, mais des happenings structurés autour du refus de la guerre, des relations humaines et de l’identité individuelle.
-
Anne Sinclair serait-elle une débauchée?
L’épouse de Dominique Strauss-Kahn mène sa vie comme elle l’entend. Elle a de grandes ressources matérielles, et probablement intellectuelles aussi. On peut donc estimer qu’elle décide de sa vie librement. Pourtant elle est aujourd’hui flinguée, descendue publiquement par quelques phrases dans un quotidien.
-
Remboursement de l’avortement, oui ou non?
Les suisses seront appelés à voter sur l'initiative contre le remboursement de l'avortement. Faut-il maintenir ou non la prise en charge de l’IVG par l’assurance maladie? Le débat pourrait être âpre et les premières escarmouches montrent où se situe la ligne de démarcation entre les partisans et les opposants.
-
Bin Laden exécuté: une décision raisonnable
Qui connaît Maurice Bavaud? Presque personne. C’est un oublié de l’Histoire. Un Suisse mort en 1941, décapité par décision du régime nazi. Son crime: avoir mis en place un plan pour assassiner Hitler en novembre 1938. S’il avait réussi l’Europe aurait probablement pris un autre chemin que celui de la boucherie et de l’Holocauste. Il n'a malheureusement pas eu les moyens d'aboutir dans son projet.
-
Civilisation perdue
Le pic pétrolier est désormais derrière nous. L’annonce en a été faite par plusieurs dirigeants, dont le premier ministre français au début avril. Cela signifie qu’après une phase en plateau de quelques années, la quantité de pétrole disponible sur le marché diminuera inexorablement alors que la croissance mondiale est actuellement de 4,5% par année.
-
Rebelles libyens: le doute s’insinue
Ah, ces images d’insurgés en pick-up, armés de bric et de broc et prenant des poses triomphatrices dignes d’une bande de copains plus de que soldats! Elles ont fait gagner beaucoup de sympathie à la cause de la rébellion. Kadhafi étant détesté un peu partout et sa cruauté connue, cette rébellion semblait d’autant plus légitime qu’elle était comme David contre Golliath, le petit contre le gros, au point où la Ligue arabe elle-même la soutenait.
-
Prostitution: l’Etat proxénète ou l'Etat-bouc?
Il paraît que le régime politique des pays occidentaux est le libéralisme. Il paraît. Parce que c’est de moins en moins visible dans certains pays. Initialement le libéralisme est une philosophie politique qui au 18e siècle s’opposait au pouvoir absolu de la monarchie. La liberté de l’individu primait sur toute imposition de l’Etat et lui conférait la responsabilité personnelle de ses choix de vie. Cette philosophie a été largement soutenue par les socialistes du 19e siècle.
-
Mort pour la liberté: Mo le blogueur, un héros libyen
La guerre n’est pas une partie de plaisir. La Ligue arabe avait soutenu et appelé l’intervention occidentale, puis l’a critiquée, puis l’a à nouveau soutenue. Cette intervention souhaitée par des ressortissants et organisations arabes semble en l’état avoir freiné le massacre initié par l’armée libyenne contre le peuple libyen. Mais les combats ne sont pas arrêtés partout.
-
La Libye, l’archange et le businessman (1ère partie)
Pour ne pas emprunter les chemin rebattus, je vais défendre l’intervention en Libye sous l’angle du cynisme. Plusieurs débats sur différents forum montrent des positions très tranchées. En gros: les uns disent qu’il faut agir au nom d’un devoir humanitaire et de l’urgence, et parce que Kadhafi et ses fils vivants seront plus dangereux que jamais après ce qui s’est passé. Sans compter l’effet désastreux que sa survie signifierait au plan international. Les autres disent que l’attaquer va augmenter le terrorisme, qu’on ne fait pas de l’humanitaire avec des bombes et que l’on ne doit pas leur imposer notre vision du monde et de la démocratie. Nous ne sommes pas les gendarmes du monde. Le devoir d’ingérence cher à Kouchner est contesté.
-
Libye: la bataille décisive commence
Les force de Kadhafi sont à Ajdabiah, dernière ville importante avant Benghazi. Selon les rebelles le contrôle de la ville a changé plusieurs fois de camp. La résistance des combattants face aux troupes du dictateur est héroïque et acharnée.
-
Les femmes tunisiennes et la démocratie
Alors que la Libye est ensanglantée par un homme sans autre loi que la sienne, beaucoup ici continuent à se demander ce qu’il adviendra des changements de régimes et de systèmes dans les pays arabes. En Libye justement, les villes libérées s’organisent pour assurer la transition. Un Conseil National Libyen a été constitué, relayé par de nombreux Conseils régionaux.
-
Pays arabes: la démocratie ou l’islam?
De nombreux européens pensent que les deux termes sont antinomiques. L’islam serait totalement indigeste pour la démocratie. A l’appui: la dimension trop politique de l’islam, perçue comme omniprésente même en dehors des républiques théocratiques comme l’Iran; la mise en place de la loi religieuse en remplacement des lois laïques; la place de la femme dans certaines sociétés musulmanes; l’affirmation que l’islam est la seule vraie religion actuelle et sa prétention à détenir la vérité unique et ultime.
-
Libye: dans Benghazi libérée de Big Brother
La deuxième ville du pays fête sa victoire sur la dictature. Les photos qui illustrent ce billet viennent directement d’un habitant et ont transité par une connaissance. Elles datent des premiers moments de la libération. Aujourd’hui des journalistes font des reportages en ville, tant mieux, il faut parler des libyens, et de ce qu’ils ont enduré.
-
De la haine des USA à la révolution européenne
Il y a quelque chose de surprenant ces temps dans les forums politiques: une recrudescence d’attaques contre les Etats-Unis. La grande démocratie nord-américaine est l’objet des critiques les plus acerbes. On la rend responsable de tous les maux de la Terre.
-
Et si la démocratie avait gagné?
Ces pays que l’on croyait figés dans un univers sans droits individuels. Ces pays où la dictature était devenue si banale, si bien habillée en apparence, qu’on n’y faisait plus attention. Ces pays où avoir des opinions différentes relevait du crime de lèse-majesté ou du déviationnisme de la pire mémoire.
-
Condamnation de Zemmour: la gauche sur un volcan
L’affaire Zemmour est l’arbre qui cache la forêt. Sa condamnation est en réalité la condamnation de décennies de passivité, de politique de l’autruche, de démission de la classe politique à l’égard de ceux qui sont venus travailler en France en traversant la Mediterrannée. L’abandon du terrain de l’immigration à un parti que l’on regardait de haut a mis la France politique en état d'auto-censure avancée. La peur de la parole aboutit aujourd’hui à créer un «délit de parole» selon l’avocat de SOS-Racisme.
Voltaire, au secours, ils sont devenus fous!
-
Egypte, Tunisie: l’Homme est-il anéthique?
Le parti unique c’est le mal. Tout le démontre. Des dictatures sanglantes européennes du 20e siècle aux autocraties ou clanocraties des pays arabes, tous les régimes de parti unique ont dérivé vers la terreur et/ou la spoliation totale du pays et de ses habitants. Sans parler de l’absence de liberté.
-
Du cosmos à la liberté
Le mot grec cosmos signifie «ordre». L’univers en tant que cosmos est un monde ordonné, opposé au chaos. Cela signifie qu’il fonctionne de manière non seulement observable mais suffisamment répétitive pour devenir prévisible