Le ciel ne connaît, lui, ni la crise ni la morosité.
- Madame Michu, prenez votre ombrelle aujourd’hui! Il y a un coup de sirocco dans l’air.
- Sir Rocco? Ici?
- Ici même. Un vrai coup de sirocco qui vient d’en bas et qui monte, qui monte!
- Ça, un fameux coup il paraît. Il monte où, Sir Rocco?
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Le coup de Sir Rocco
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Météo: des frites au menu
La grosse patate s’en va. Elle fiche le camp vers le sud-est et la méditerranée. La grosse patate c’est Gulliver. L’anticyclone costaud qui se baladait sur nos têtes depuis quelques temps.
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Le pôle Nord glisse de plus en plus vite vers la Sibérie
Ce serait simple si le pôle Nord était une pancarte plantée dans la neige: «Ici, pôle Nord magnétique» ou encore: «Extrémité septentrionale de la grosse orange bleue». En réalité c’est possible pour le pôle géographique qui dispose d’un lieu fixe, soit l’extrémité de tous les méridiens. Mais cela ne suffit pas pour le pôle magnétique. Parce qu’il bouge. Et même de plus en plus vite depuis 1990.
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Ciel, un homme nu! (hum... mis à jour...)
Et nu de chez nu. Rien, il ne porte rien du tout. Même pas un ti bout de string minuscule sur le cu-cul. Vous savez, un de ces machins en cuir tellement petit qu’à peine l'asperge est rangée après une heure de bataille que ce sont les olives qui s’échappent! A force de vouloir réduire les emballages les écolos incitent à l’attentat à la pudeur.
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Va voir ailleurs, c’est pire
Cette vague de froid commence assez tranquillement. D’accord, il a fait dans les -7° autour de Genève. Et les plaques de glace à certains endroits sont lisses comme le miroir d’un télescope. Un vrai casse-pipe. Ça va être un prétexte pour interdire de fumer dehors. Mais pas encore de quoi fouetter le sang.
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Les marmottes en désaccord: l'hiver fini/pas fini
Nous sommes bien avancés! D’un côté le printemps est annoncé comme précoce, de l’autre il y aura six semaines d’hiver en plus. Enfin, selon les marmottes. Car - mais c’est bien sûr! Comment avez-vous pu l’oublier? C’est le jour de la marmotte aux Etats-Unis.
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Février, fer et azur
Ce peut être fermé. Bouché de tous côtés. Pas d’issue, rien qui sauve. On ne peut que rester là, comme une pierre, à regarder les mouettes folles emportées par la bise et des squelettes noirs lancer leurs bras vers un ciel couleur de fer gris. La terre ne bouge pas. Elle sait. Elle connaît le pire. Elle se souvient.
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Vague de froid: bang bang!
- Ça va faire mal, madame Michu!
- Encore à geindre? Quoi cette fois?
- Z’avez pas vu ce qui va nous tomber dessus?
- Nan. Quoi? Le ciel?
- Vous croyez pas si bien dire... Bang bang! Une invasion sibérienne! Le péril jaune congelé. Il a passé l’Oural (hip hip hip Oural), cavale sur les vastes plaines de la mère Russie, aborde la Pologne et se prépare à nous manger tout crus. -
Image de la Terre encore jamais vue
La dernière génération de satellite d’observation s’appelle les NPP (National Polar-orbiting Partnership). Ils ont remplacé les EOS (NASA Earth Observing) et offrent une nouvelle imagerie de la Terre, d’une résolution - donc d’une précision - exceptionnelle. Je reprends aujourd’hui, avec son autorisation, un article de Pierre Frayssou. Un passionné d’astronomie qui tient l’excellent blog AA17, mis à jour quotidiennement.
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Non, non, tout mais pas ça!
Je ne supporte pas les demandes de mariage à la télévision. Je trouve cela d’une impudeur crasse. Comme si cela concernait des millions d’inconnus! On est là devant les caméras à faire semblant d’être seuls au monde alors qu’on est juste en train de faire monter l’audience. C’est de la pornographie sentimentale.
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Chaud devant!
Tout va changer. Ou presque. C’est dans l’air. Et ce n’est pas une image: c’est vraiment dans l’air. Tout va changer, c’est inéluctable. C’est un beau mot, inéluctable. Beau et terrible à la fois puis qu’il signifie que cela ne sert à rien de vouloir autre chose, mais aussi que nous sommes impuissants à modifier certains événements.
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Adieu, Novembre
Etrange, étrange novembre. Si sec. Pas d’eau. Pas une goutte. Novembre, mois des pluies et des tempêtes d’automne, qui de déguise en un septembre tardif. Où sont les langueurs de fin d’après-midi et les longues brumes? Où sont les soirs venteux laissant des tapis de feuilles brunes aux jardins et aux chemins?
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Le voici, l’été indien!
Quelques jours de redoux après une première période de froid, en général vers fin octobre ou début novembre: nous y sommes. Il pourrait même y avoir deux ou trois degrés de plus. Mais ne boudons pas notre plaisir.
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Un tiers de la Thaïlande sous l’eau: explications
La Thaïlande vit les plus graves inondations depuis 25 ans. On compte des centaines de morts et un tiers du pays est sous un mètre d’eau ou plus. Dans le centre de la capitale, Bangkok, on redoute un mètre cinquante d’eau. Ces inondations durent maintenant depuis trois mois. Comment expliquer cette situation?
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Bonjour Octobre
L’air de rien, nous avons glissé de septembre à octobre. C’est à peine si la dernière journée du mois doré de fin d’été s’est habillé d’un peu de gris hier sur Genève. La fraîcheur des matins nous le dit: nous sommes sur la toute des soirées sombres et des pluies odorantes. Mais les soleils d’après-midi nous reparlent inlassablement du bel, du chaud été.
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Plus la pression baisse, plus elle monte
Allez y comprendre quelque chose. Ça monte ou ça descend? Les deux. Et c’est même prévu pour descendre fort. Ça devrait nous tomber dessus.
Badaboum! Patatrac! Crac boum aïe! -
Sous le soleil. Exactement.
La météo est un ensemble de phénomènes surprenant. Après un avril radieux et un mai carrément chaud-chaud, et surtout après des mois de sécheresse, nous voilà à bientôt mi-juillet sous la flotte.
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Où sont les orages?
La météo nous les a promis. Une petite averse sur le coup de 13 heures 30 a surtout donné l’impression de s’être rapprochés de l’étuve équatoriale. Humidité 95%, chaleur identique. Pouffe pouffe pouffe...
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Harcèlement et coup de balai: le sexe en groupe survit
Non, pas la danse du balai: le coup de balai. Hop, un grand coup du nord au sud et envolée la grosse frayeur chaleur. D’ici ce soir la région Rhône-Alpes perd jusqu’à 10°. Mazette! Ça va rafraîchir les ardeurs, et heureusement parce qu’on en apprend de belles ce matin!
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La pédagogie de l’échec
Météo capricieuse, nuages inattendus, vents contraires: Solar Impulse n’a pas pu relier Bruxelles à Paris hier. Parti en fin d’après-midi, tentant de profiter d’une fenêtre météo, il a rebroussé chemin presque à mi-parcours. L’avion solaire n’a pas été en mesure de charger suffisamment ses batteries faute de soleil. Une partie du vol devait être effectué de nuit et le risque de panne était trop grand.