Avoir parlé de manière cavalière en 2005 sera probablement fatal pour Donald Trump. Cette petite phrase échangée dans un car avec un journaliste, alors qu’un micro était resté ouvert, va lui rester collée aux semelles. Il est englué. Les derniers sondages montrent un nouveau décrochage du républicain par rapport à la démocrate.
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Les cow-boys ne rient pas – Hillary oui
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Avec Copé, la France sous ordonnances
Primaire de la droite française: les gros candidats se détachent. Le tandem Jurkozy-Sappé écrase tous les autres. Fillon ne cassera pas la baraque comme il l’avait annoncé. Pas assez baraqué, le François. Il n’a pas su, ou pas pu changer son image de suiveur pâlot. Il manque trop de charisme pour susciter un fort engouement.
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Hollande en challenger : anaphore de café
Sa conférence jeudi matin devait porter surs la démocratie et le terrorisme. Il aurait pu rester au-dessus de la mêlée et s’affirmer comme gardien de l’État. Mais il a pris implicitement date pour 2017 en attaquant son principal rival à ses yeux. Grâce à une anaphore.
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Arnaud Montebourg et le capitaine abandonné
Monsieur « Made-in-France » n’y pense pas qu’en se rasant. Le populiste-souverainiste Arnaud Montebourg a fait hier son coming out politique: « Je veux être calife à la place du calife! ». L’odeur de l’écurie s’accentue.
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« La France est le sel de la Terre », dit-elle
La formule est jolie à première vue. Cela sonne bien. C’est goûteux et valorisant. Comme une prophétie. En plus elle est est connue donc simple à identifier et à mémoriser. Cela suffit-il pour être président?
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Et l’homme politique mondial 2016 est…
Pendant que Manuel Valls se carbonise et égrène des lieux communs sur le ton d’un sergent major, que le théâtral Arnaud Montebourg se profile dans les interstices, pendant que la CGT prend le pays en otage par peur de perdre son premier rang syndical, Emmanuel Macron monte et François Hollande se tait, hors de ses auto-encensements.
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François Hollande perdrait au 2e tour contre Marine Le Pen
Un sondage n’étant pas l’élection il ne faut pas conclure trop vite. Cependant ce nouveau sondage décrit un scénario qui secouerait la France pour longtemps. Le sondage est publié par Le Parisien.
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François Fillon, homme de Devoir et casseur de baraque
Il déclarait hier vouloir casser la baraque s’il est élu. Pourtant l’homme nous a habitué à la discrétion, à la réserve, à l’obéissance au chef plus qu’à être lui-même un chef. On voit mal FF donner du poing dans un débat.
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François Hollande, opaque, si opaque...
Peut-on être à la fois grand chef et petit candidat? À Paris, éternel nombril de la France, on voudrait faire coexister les ors de la République avec la cantine de Michelin. Difficile oxymore: faire peuple et assumer l’image tutélaire de père (ou mère) de la nation. C'est l’image du monarque républicain.
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Nouveau sondage en France : Hollande out
Les intentions de vote exprimées il y a deux jours montrent que la France est aujourd’hui au 2/3 à droite et au centre. Les différentes gauches ne recueillent qu’1/3 des suffrages potentiels.
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La carpe et la poissonnière
Une empoisonneuse! Le mot est de Serge Raffy. Il raconte entre autres cet épisode, inouï, du discours de campagne 2012 au Bourget, où François Hollande, alors candidat, n’a pas cité une seule fois le nom de Ségolène Royal dans son historique récent du parti socialiste.
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Ségolène attaque fort
Je ne sais pas si elle a raison. D’un côté elle dit tout haut ce que beaucoup pensent. L’image du parti socialiste lors de la présidentielle de 2007 était la désunion. On n’a pas senti de soutien enthousiaste derrière la candidature de Ségolène Royal. Elle qui voulait tant être capitaine.
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Ségolène Royal: un objet sacrificiel?
Après avoir reçu de plein fouet le tweet assassin de la Madame Ben Ali française (Vava Trierweiler), et bien que les sondages lui soient très défavorables, Ségolène Royal veut encore y croire à La Rochelle. Non élue elle perdrait la possibilité d’être présidente de l’Assemblée Nationale.
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France: le changement c’est pareil, en plus bling bling
L'équivalent de 200 repas au Fouquet's!
Les visages changent, les manies restent. Le Monde fait état de la polémique autour du voyage de François Hollande de Tulle à Paris dimanche soir. Deux jets privés ont été loués. Pour un montant totale de 30‘000 euros.
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Tauromachie politique
Une campagne électorale à la française ou à l’américaine est un moment privilégié: la violence peut s’étaler presque sans limites. Les échauffourées physiques, les injures, les mensonges, les coups montés, les mises en scènes: tout est permis. C’est le grand défoulement.
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Hollande? Houlala...
Après le débat en France.
François Hollande va devoir changer sa personnalité et son fonctionnement s’il veut appliquer ses propositions. Tiens, un exemple: «J’organiserai de grands débats». Mais il ne l’a jamais fait au Parti socialiste. Il va devenir le contraire de ce qu’il a été. Magique... Cet homme est un héros. Comment se fait-il que cela ne se soit jamais vu avant? -
«Posez le drapeau rouge»: Nicolas Sarkozy à nouveau audible
Le 1er mai à Paris a été significatif. Et un peu surréaliste. Trois défilés battaient le pavé: celui traditionnel des syndicats, drapeaux rouges haut levés; celui du Front National qui honore habituellement la mémoire de Jeanne d’Arc, symbole de souveraineté nationale; et enfin celui de l’UMP, nouveau, battant drapeau français.
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Sarkozy le ouistiti et Hollande le flamand rose
La campagne électorale française trottine entre Hollande qui esquive et s’expose peu, et Sarkozy qui tourne comme une toupie. Une presque routine. Une lagune calme avec un ouistiti qui court d’arbre en arbre et un flamand rose qui ne bouge pas.
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Le Pen a gagné
S’il en est un qui doit sabler le champagne aujourd’hui c’est Jean-Marie Le Pen. Une quarantaine d’année après être entré en politique et après son petit 0,74% de votants à l’élection présidentielle de 1974, son programme est devenu à certains égards le programme commun de la gauche et de la droite réunies.
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Hollande l’iceberg
Les petits mots ne font pas les grandes campagnes. Mais sans eux il y aurait des jours d’insupportable attente: «Où en sont-ils? Qu’ont-ils dit? Qu a flingué l’autre?» Car autant que le programme, les personnalités des candidats conditionnent le choix des électeurs. Au jeu de qui a flingué l’autre Hollande est gagnant.