Selon Le Temps la montagne mythique serait devenue un terrain miné, bientôt bonne pour l’aspirateur. C’est pas du belge: l’icône valaisanne s’effrite. Regard sur la manière de communiquer autour du climat.
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Selon Le Temps la montagne mythique serait devenue un terrain miné, bientôt bonne pour l’aspirateur. C’est pas du belge: l’icône valaisanne s’effrite. Regard sur la manière de communiquer autour du climat.
Qu’est-ce qui a changé de manière visible et/ou sensible dans les régions d’Europe de l’ouest? J’insiste sur le visible et/ou sensible, ce qui parle aux gens. (Clic sur les images pour les agrandir).
La Tribune de Genève revient sur les très violents orages sur l’ouest de la Suisse. Le 15 juin un concurrent du Bol d’Or déclarait n’avoir jamais vu cela en quarante ans de navigation.
C’est évidemment une grosse chaleur. Exceptionnelle en juin mais pas unique. Les vieux se rappellent peut-être de l’année météo 1947. S’ils ne s’en rappellent pas les archives rafraîchiront les mémoires. Quoique rafraîchir n’est pas le mot exact…
MétéoSuisse a publié récemment une synthèse du développement printanier de quelques arbres et fleurs en 2019 en Suisse. Globalement ce développement était en avance par rapport à la moyenne 1981-2010.
Images à l’appui je reviens à l’expression autoroute espagnole que j’utilisais précédemment. Je forme l’hypothèse qu’une revégétalisation des zones arides ou en voie de désertification d’Espagne, soit 31% de sa surface (environ 155’000 km2) peut partiellement contribuer à affaiblir les canicules en Europe.
Le dicton « En avril, n’ôte pas un fil », pourrait s’appliquer à ce mois de mai 2019. Dans l’ensemble les températures ont été mesurées entre 2 et 6 degrés en dessous de la moyenne par la station de Genève-Cointrin (image 1, clic sur les images pour les agrandir, source ici).
En parallèle à la reforestation abordée hier, la capture mécanique du CO2 m’apparaît également comme un traitement d’urgence. La technologie avance rapidement et la valorisation du gaz offre des perspectives économiques.
Si l’on accepte la théorie du CO2 comme cause unique de la phase de réchauffement; si l’on accepte comme vrai que celui-ci sera apocalyptique dans quelques décennies; alors la diminution des émissions n’est pas une médecine suffisante.
Madame Vargas est auteur de romans policiers. Elle s’est fait un nom. Elle met aujourd’hui ce nom au service du salut de la planète. Elle s’en est ouverte dans un nouveau livre: L’Humanité en péril.
Ce samedi matin deux sites météo annonçaient la température à Genève à 08 heures. L’un indiquait 8°, l’autre 8,6°. C’est beaucoup: six dixièmes de différence sont équivalents à soixante années de réchauffement au rythme d’avant 2000.
Le continent Antarctique est couvert de glace sur plusieurs milliers de mètres. Il a ceci de particulier qu’il continue à se refroidir. Ou à se réchauffer, semant l’effroi dans les rédactions. Ou les deux. Remontons le temps.
Apôtre, égérie, icône, héroïne, modèle, exemple, sauveur du monde: ce sont quelques-unes des louanges adressées un peu partout à l’adolescente nordique. Yann Arthus-Bertrand déclare, touché par la grâce: « Elle est le miracle que j’attendais. » Pauvres adultes, tellement cons comme le chantait Brel.
Nous avons vu précédemment que la première feuille du célèbre marronnier genevois semble prouver la poussée chaude de l’atmosphère, par son éclosion de plus en plus précoce depuis deux cents ans.
Il est professeur en écologie industrielle à l’Uni de Lausanne et conseiller en durabilité. Il a également été journaliste scientifique. Il fait partie des experts aux propos nuancés sur le réchauffement.
Depuis deux siècle la première feuille du marronnier de la vieille-ville de Genève annonce le printemps. C’est une tradition souriante. Les dates sont consignées dans un registre officiel et sont annoncées publiquement.
J’insiste sur les comparaisons, tant me paraît importante celle entre le climat présent et celui du passé. Le présent s’inscrit dans une continuité de plusieurs millénaires. Le passé nous vaccine contre la peur due à l’effet loupe.
L’écologiste est formel: « Sans le nucléaire, notre société ne fonctionnera pas ». La réduction de la consommation énergétique et le remplacement du fossile par l’intermittent pourrait avoir des conséquences encore plus dramatiques pour nos sociétés que le réchauffement.
Genève jouit actuellement d’une délicieuse météo de Salon de l’auto. Avec trois semaines d’avance. Mais à 12 ou 13 degrés nous sommes encore loin des records mesurés au XXe siècle.
Vague de froid historique aux États-Unis? Oh, depuis quelques années elles sont toutes historiques. Historique est un mot à la mode. Chaque année les incendies en Californie sont historiques. L’ouragan Irma était historique.