Deux-cent-huit morts, 1400 maisons détruites, cela vous dit quelque chose? C’est Toulouse, Ô Toulouse, le 23 juin 1875, lors de la crue la plus dévastatrice historiquement causée par la Garonne et de ses affluents.
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Deux-cent-huit morts, 1400 maisons détruites, cela vous dit quelque chose? C’est Toulouse, Ô Toulouse, le 23 juin 1875, lors de la crue la plus dévastatrice historiquement causée par la Garonne et de ses affluents.
Grâce au réchauffement, et s’il continue, on pourra envisager des plantations tardives plus vers le nord de l’Europe. Ce mois d’octobre 2022 est annoncé comme le plus chaud jamais enregistré depuis environ 150 ans.
Signe du réchauffement ? Ce mois d’octobre est particulièrement doux dans certaines régions. Pourquoi ?
L’intensification des ouragans en nombre et puissance était annoncée comme un signal majeur du réchauffement anthropique. Mais est-ce bien la réalité? L’influence humaine est-elle décelable dans l’évolution des ouragans? La presse l’affirme presque quotidiennement. Certains scientifiques sont plus prudents.
En juin dernier la saison des ouragans de l’Atlantique nord était annoncée comme potentiellement très destructrice. Selon le site Ta Météo du mois de juin: « Tous les scénarios des différentes institutions et agences météorologiques prévoient une activité cyclonique supérieure à la moyenne cette année, ce qui en ferait la septième saison cyclonique consécutive très dynamique et intense. »
Cela se dit dans différents médias. En particulier à cause de la répétition des épisodes depuis quatre ans. Celle de 2022 est qualifiée d’historique. Mais ce qui est présenté comme exceptionnel l’est-il vraiment?
Les événements météorologiques de cette année 2022 se superposent à un fond de réchauffement de l’atmosphère. Ils font désormais partie de la dramaturgie de notre époque. Est-ce une « annus horribilis » et marque-t-elle une rupture dans le fil du climat?
Aujourd’hui chaque orage local peut faire l’objet d’une couverture médiatique. Il y a 40 ans seuls les très grands événements étaient relatés, en quelques minutes aux infos. Aujourd’hui tout fait ventre et des télés proposent des heures de direct avec les témoignages de ceux « qui n’ont jamais vu ça ».
Une partie de la Grande Barrière a connu une croissance importante ces dernières années, selon une récente étude, alors qu’un grand blanchiment avait eu lieu. On estimait que 98 % des coraux avaient été touchés.
L’urbanisation s’est accélérée au 20ème siècle. En 1900 seuls 10 % de la population habitait dans une ville. En 1950, 30 %, en 2000 50% et en 2025, 62% sont prévus.
Le gouvernement du Vanuatu a décrété l’urgence climatique sur son territoire en raison du réchauffement du climat et des risques qui en découlent: sécheresse, montée des océans. Le premier ministre Bob Loughman a déclaré: « La Terre est déjà trop chaude et peu sûre. » (Clic sur les images pour agrandir)
Drôle de moi de mai. Quand elle souffle la petite brise délicieuse maintient un 24° confortable et l’on se dirait en juin. Mais on se croit en juillet, quand la masse d’air apporte au hasard des vents une humidité épaisse.
À Genève ce début avril est le plus froid depuis 103 ans, je parle des températures maximales. Cela devrait encore être le cas demain. On ne va pas pour autant transférer la ville dans la Drôme au nom d'un statut de déplacé climatique. Il sera temps d'émigrer en Afrique lors de la prochaine ère glaciaire.
Les Français n’ont pas cette chance: une émission télé qui est une éloge de la lenteur (RTS 18h20 environ). La présentatrice jusqu’à janvier dernier était Licia Chery. Elle prenait un malin plaisir à faire durer un suspens sur d’improbables questions de culture générale posées par des téléspectateurs très divers.
Une partie de la presse met à peu près tout ce qui touche à l’environnement sur le compte du réchauffement. Même quand elle sait que ce n’est pas le réchauffement. Exemple.
En Antarctique la disparition attendue du glacier Thwaites, appelé aussi « glacier de l’Apocalypse », relance l’alarmisme climatique. Sa fonte ferait monter les océans de 2,5 mètres. Mais il n’y a pas le feu au lac, si j’ose dire.
L’un de mes questionnements sur la variation climatique actuelle est: allons-nous vers une planète invivable ou non? Pour tenter de documenter cette question je plonge régulièrement dans les archives et chroniques du passé.
La mondialisation a ceci de bon: en cas de sécheresse prolongée ou de famine quelque part sur Terre, on peut envoyer rapidement des vivres prélevées sur des stocks excédentaires.
La température moyenne à Genève a baissé de près d’un demi degré depuis janvier, comme le montre l’image 1 (clic pour agrandir) extraite du site prévision-meteo.ch. C’est possiblement un effet de La Niña.
L’adaptation au réchauffement pourrait modifier nos paysages. Bientôt finies les grandes étendues blondes de juillet que rien ne semble limiter? Il ne serait plus étonnant de voir pousser les céréales non plus en plein soleil mais sous la protection d’allées d’arbres.