Résurrection de la Grande barrière de corail.
On les disait morts, plus blancs que les cheveux des anciens. Le nouvel épisode de blanchissement des coraux annoncé par les autorités australiennes va—t-il les achever?
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Résurrection de la Grande barrière de corail.
On les disait morts, plus blancs que les cheveux des anciens. Le nouvel épisode de blanchissement des coraux annoncé par les autorités australiennes va—t-il les achever?
Belle histoire (29) : … et la vie revint à Loèche.
Contrairement aux apparences, les feux de forêt ne détruisent pas la nature. Cette phrase est le titre d’une information de la RTS. Le sujet: 20 ans après le grand incendie de la forêt proche de Loèche-les-Bains, en Valais, la résilience de la nature est époustouflante.
Grèce, Canada : les chiffres forêts brûlées / forêts totales.
La planète brûle-t-elle? Sans contester l’ampleur des sinistres de cette année, voici quelques chiffres qui relativisent certaines annonces. Mais avant les chiffres, quelques considérations globales.
C’est une histoire naturelle. Celle de la forêt, encore. Deux mois après les feux dans le département, feux parmi les plus ravageurs depuis un siècle, les premiers signes du renouveau sont là.
L’un est revenu de loin, presque mort, cassé, brisé en 2019. L’autre a chuté de l’Olympe où sa carrière sportive exceptionnelle l’avait conduite.
Miracle entre guillemets car il n’y a pas eu d’intervention surnaturelle. Le miracle c’est la volonté politique et sa mise en application par des milliers de mains, de pelles, de femmes et d’hommes.
C’est une bonne nouvelle et un exemple de résilience. Ravagée par l’ouragan Irma en 2017, l’île de Saint-Martin semblait agonisante. Avec 95% des habitations détruites ou endommagées et une perte importante de la biodiversité marine, les plus sombres pronostics étaient avancés.
La doctoresse me reçoit avec un peu d’avance. Elle m’invite à prendre place. Elle est souriante. Elle me dit d’emblée: «Les résultats sont bons». Elle montre l’écran de son ordinateur.
Le tapage suscité en France par le verdict de Créteil est un déni de justice. Il permet cependant de réfléchir au fait d’être victime, à sa représentation sociale, à la souffrance qu’il impose et aux bénéfices qu’il apporte. Car aujourd’hui être victime est de moins en moins «innocent» - même si cela peut sembler paradoxal.
Les images sont parfois très dures, parfois étonnantes. Il y a cette vague noire qui avance et emporte tout, voitures et conducteurs, maisons et routes. Il y a ces vidéos dans les immeubles de Tokyo: ceux qui se précipitent sous les bureaux. Ceux qui restent immobiles, zen. Et cette solidarité d’une homme jeune qui fait de son corps un rempart pour protéger un homme âgé.
Demain soir à Chêne-Bourg, de 18h30 à 20h, conférence "Revivre". Voir l'invitation ci-dessous.
Il y a comme cela des passages étroits, sans horizon, où tout semble arrêté. Des plongées abruptes dans des ciels sans étoiles, des terres incertaines où le chemin n’est plus balisé. Il faut pourtant aller, reprendre le bâton de pèlerin, retrouver un ciel.
Suite à mon billet incendiaire d’hier sur le clip honteux projeté actuellement sur les écrans télé en France, j’entame une courte série pour tenter de faire le point sur cette question, minime quantitativement mais montée en épingle dans les médias et biaisée depuis des décennies.
Boris Cyrulnik en a fait un thème majeur: la résilience est aujourd’hui une notion répandue. Initialement ce terme s’appliquait en métallurgie et signifiait «résistance aux chocs». D’une qualité des métaux Cyrulnik en a fait une qualité humaine essentielle: «La résilience, c'est l'aptitude des individus et des systèmes (les familles, les groupes et les collectivités) à vaincre l'adversité ou une situation de risque.»
Cédric Horneck, meurtrier de sa compagne Anne en mai 2008, a été condamné à la perpétuité avec une durée incompressible de 18 ans. Je ne sais pas ce qui s’est passé entre eux. La version des experts est qu’«A la suite d'une dispute, celle-ci lui ayant annoncé être peut-être enceinte mais ne pas vouloir vivre avec lui, il l'avait rouée de coups avant de l'étouffer avec un coussin "pour éviter qu'elle souffre".» Il serait aussi question d’infidélités. Les raison d’un tel acte permettraient peut-être d’en comprendre la genèse. Mais cela n’enlèverait rien à l’insupportable du geste.
En principe, toute relation humaine se fonde en partie sur un rapport de confiance. Un échange d’argent dans un commerce, une amitié naissante, une relation professionnelle ou amoureuse, un lien thérapeutique, rien ne se passerait sans cela.