... je sais ce que je fais.»
Cette petite phrase fait le tour du monde. Une phrase qui va devenir culte. «Ne t’en fais pas, ce type a beaucoup d’argent, je sais ce que je fais.»
Phrase qui suppose une belle détermination, une volonté, un sang-froid. Qui suppose aussi que l’on sait très bien de qui on parle.
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Ne t’en fais pas, ce type a beaucoup d’argent...
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C’est fait: DSK libre sur parole
La décision vient d’être prise à New-York: le juge Obus annule la caution et décide de la libération sur parole de Dominique Strauss-Kahn. La contrainte judiciaire est donc considérablement allégée. Pour autant les poursuites sont maintenues par le procureur.
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Affaire DSK: la réplique?
En sismologie la réplique est une autre secousse qui suit la première, parfois presque aussi forte que celle-ci. Va-t-on aujourd’hui assister à une réplique dans l’affaire DSK? Il faut attendre le milieu de la journée pour avoir des certitudes. Tant que rien n’est décidé, tout peut être remis en question et considéré comme manipulation de l’opinion.
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L’affaire du Sofitel: le deuxième acte commence
La justice américaine a ceci d’étonnant que la personne mise en cause dans une accusation ne sait pas précisément ce qu’on lui reproche avant plusieurs semaines - ici trois. On comprend le mutisme de l’accusé: tout ce qu’il dit peut être tourné en sa défaveur sans qu’il puisse s’en défendre.
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Les deux sexismes
La tension qui a suivi l’arrestation de Dominique Strauss-Kahn redescendait à peine qu’on pouvait lire dans la presse les propos d’une call girl new-yorkaise affirmant que l’homme avait déjà fait appel à son agence à plusieurs reprises. Puis on lisait les aventures d’une supposée ex-maîtresse de Schwarzenegger. Puis un livre sortait, où une transsexuelle nomme ses clients, dont supposément un acteur noir américain très connu.
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Anne Sinclair serait-elle une débauchée?
L’épouse de Dominique Strauss-Kahn mène sa vie comme elle l’entend. Elle a de grandes ressources matérielles, et probablement intellectuelles aussi. On peut donc estimer qu’elle décide de sa vie librement. Pourtant elle est aujourd’hui flinguée, descendue publiquement par quelques phrases dans un quotidien.
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Bérégovoy, DSK: l’effet de meute
Chez les loups une meute est un groupe structuré, avec une hiérarchie. Les membres n’agissent pas de manière désordonnée. Chez les chiens et les humains la meute est beaucoup moins structurée. Ce ne sont plus les chefs qui désignent la victime qu’il faut mordre, ce sont les individus eux-mêmes.
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La musulmane nue et l’homme des cavernes
Les relations hommes-femmes en prennent un coup ces jours! L’affaire Strauss-Kahn y est pour beaucoup, mais pas seulement. Dans son édito du Matin Ariane Dayer pousse un coup de gueule à cause de l’impossibilité que nous aurions à nous représenter la violence faite aux femmes. Elle parle même d’âge de pierre, donc d'absence de civilisation.
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Affaire Strauss-Kahn: l’éloge du porc
Pourquoi traiter traiter les hommes de cochons ou les femmes de cochonnes avec un regard d’opprobre tout en retenant sa salive? Cette appellation devrait être une fierté: ne dit-on pas que «tout est bon dans le cochon»?
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Jésus revient demain 21 mai
On n’a pas l’heure précise, mais faut avouer que connaître le jour c’est déjà fortiche. Donc demain 21 mai Jésus revient, rassemble les justes et les transfère au paradis. Attention: il s’agit bien d’un transfert cosmique, pas de foutebôle. Ni d’un transfèrement judiciaire. Parce qu’il n’y a pas de prison au ciel, et que le procureur de New-York serait fort marri de voir Dominique lui échapper au moment où il passerait du fourgon cellulaire au vaisseau intergalactique.
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Justice, société: ce que révèle l’affaire Strauss-Kahn
D’abord quelques nouvelles en vrac: Dominique Strauss-Kahn démissionne de la direction du FMI. C’était prévisible et indispensable. Il affirme son innocence avec «la plus grande fermeté possible». On pouvait lire hier un journal américain démentait qu’il y ait des griffures sur DSK. On apprend aussi que l’accusatrice serait traumatisée et pleure tout le temps.
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Débat TdG: DSK, victime ou bourreau
La Tribune organise un débat ce midi au Café des Savoises, de 12h30 à 13h15. Il fait partie des débats du jeudi. Je suis invité à y parler. Thème de cette semaine: "DSK, victime ou bourreau?"
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DSK: est-ce plausible?
Lors du débat Infrarouge de la TSR, un avocat, Me Poncet, posait la question suivante à propos des accusations contre Dominique Strauss-Kahn: est-ce plausible? Cette question est lancinante depuis quatre jours. Sans faire le travail des enquêteurs et des avocats il y a besoin d’imaginer ce qui a pu se passer, pour tenter de digérer une affaire qui ne trouve pas sa place dans la tête.
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DSK: le bateau coule
Tout ce qui peut être dit et écrit aujourd’hui sera incomplet et pourra être contredit demain. Mais à moins de ne plus suivre les infos, le public-spectateur dont je suis a besoin de digérer les événements, d’en discuter, de restituer une part de ce qu’on lui fait ingurgiter. La violence de l’affaire DSK ne peut laisser indifférent. Cependant, le peu d’éléments livrés au public et le fait que l’enquête en soit seulement à son début demande la plus grande prudence dans l’analyse ou les commentaires.
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La comptabilité plombée de DSK
Je n’ai pas d’affection particulière pour Dominique Strauss-Kahn. La politique n’est d’ailleurs pas affaire d’affection. Ou ne devrait pas l’être. Mais elle l’est souvent. On le constate quand le désamour s’installe. Et DSK semble être entré dans la zone turbulente du désamour. Toutefois face aux péripéties du jour je reste prudent. Tout jugement trop rapide est dangereux.
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30 ans après, le faire-part de la gauche
Je me souviens exactement où j’étais le 10 mai 1981: à la campagne avec ma compagne. Il y avait peut-être aussi des amis, de cela je ne me souviens plus. Nous avons écouté le résultat de l’élection à la radio de la voiture. Et dans ce soleil qui caressait les champs de colza et de petits-pois, ou de je ne sais quoi, nous avons sauté de plaisir.
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Marine Le Pen continue à grignoter des voix
Je relisais un passage du Yi King, très ancien livre de sagesse de la Chine, un passage qui dit: «... une diminution de la prospérité du peuple au profit des gouvernants constitue un amoindrissement pur et simple». Cette description me paraît correspondre à la France actuelle.
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François Hollande, le retour du perdant
L’habit fait-il le moine? Non, dit le proverbe. Mais il fait vendre le produit. François Hollande et ses conseillers en communication l’ont bien compris: le soldat François était perdu dans son look rondouillard et poupin (image 1), ses expression qui transpiraient les atermoiements et les non-décisions pendant qu’il était premier secrétaire du PS, et ses regards coquins.
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Ségolite la Grenouille ou le chant solitaire des nuits de pleine lune...
Il faut reconnaître une qualité à Ségolène Royal: elle ne trompe pas sur ses intentions. «Je veux être calife à la place du calife!», semble-t-elle répéter du haut des tribunes politiques, en priant secrètement pour que le vent porte ses propos jusqu’à la caverne des miracles que l’on nomme l’urne. Elle a aussi une autre tendance irrépressible: dès qu’elle commence à parler elle dit des énormités.
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Ségolène insupporte les français et Zahia s’intéresse aux petites écolières
La sondagite à la française permet de se poser quelques questions parfois. D’abord sur ce besoin de fabriquer une opinion collective au moyen du sondage. Une question brute, sans contexte, sans discussion, serait donc un indicateur de la réaction émotionnelle de millions de gens?