François Hollande revient-il à la case bisounours ? Après avoir déclaré que la France était en guerre, il affirmait hier que « la France répondra à la haine par la fraternité. » Avec qui? Avec ces jeunes beurs de Seine-Saint-Denis qui sont au bord de crier leur joie après les attentats?
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L’amalgame ? Trop tard, il est déjà fait. Par eux-mêmes.
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Génération Kamikaze
La femme est-elle l’avenir du djihad à défaut d’être celui de l’homme? Les féministes n’auraient pas pu rêver d’un soutien plus explicite. Il n’y a aucune différence entre les femmes et les hommes, radotaient certaines. Les kamikazes femmes le prouvent au-delà de leurs espérances, à Paris comme à Kano où une ado de 11 ans et une jeune femme de 18 ans ont fait 15 morts sur un marché.
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Le livre des terroristes
La première femme kamikaze en France s’est fait exploser ce matin à Saint-Denis, près de Paris, après avoir tiré sur des policiers. Quelques heures après la publication de ce témoignage, si beau et inutile, celui de cet homme dont la compagne est morte vendredi et qu’il retrouve à la morgue.
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Paris : ce qui tombe avec les corps
On n’avait jamais vu une telle détermination. En trois jours la police française procède à des centaines de perquisitions, des dizaines d’arrestations et d’assignations à résidence. Elle trouve des armes, fait éclater des réseaux associés au terrorisme.
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Retour à Molenbeek – l’échec du multiculturalisme
«Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés», écrit La Fontaine dans Les animaux malades de la peste. On peut dire de même lors d’attentats terroristes. La terreur complète les armes. Cela figure dans la sourate 59 verset 2 du coran, verset mentionné dans le communiqué publié par Daech:
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Molenbeeck – La Mecque
«Trois arrestations en lien direct avec le massacre de Paris ont eu lieu à Molenbeek-Saint-Jean ce samedi. Sans surprise serait-on tenté d’écrire.» Ce quartier de Bruxelles, autrefois prospère, est devenu un lieu de haute densité culturelle musulmane. Et une base arrière des salafistes.
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Attentats : s’habituer à la mort ?
Morts assis à une terrasse de café rue de Charonne, au Bataclan, ou ailleurs, ils n’ont pas de nom. Il n’est plus temps d’être Charlie ni personne. Charlie est riche aujourd’hui. Qui donnera pour ceux-ci? Pour leurs familles?
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Projet révolutionnaire antisexiste : couper la France en deux
Anne Hidalgo, Maire de Paris, a donc fait retirer une affiche sur le nouvel hôtel Accor de Paris Bercy. Elle était jugée sexiste. Voici la lettre que la direction de la chaîne d’hôtel aurait pu écrire suite à cette décision:
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La gifle
Je ne l’accable pas. Je suis même enclin à la soutenir. Je parlais hier de violence: elle en est un exemple vivant et médiatisé. Outrancière, décomplexée, passant à l’acte sans état d’âme apparent sinon sa colère impérieuse et irrépressible: elle est l’image de la transgression.
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L’autre amalgame
Difficile d’échapper à ce slogan: «Pas d’amalgame». Dernier rempart contre une «islamophobie» supposée galopante. Ou grande peur de voir des décennies de déni se prolonger dans le sang, dans encore plus de sang.
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Le prophète et la bite subliminale
La guerre exalte les comportements masculins. Normal: les hommes y sont assignés depuis des millions d’années. Le baston est donc plutôt une affaire d’hommes. Pas que, mais plutôt.
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L’union sacrée en France : une mise en scène fragile
Je lisais hier sur des blogs et dans quelques brèves sur le net que la France reconstruit son histoire. Je n’y crois pas. Il y a trop de tensions profondes non résolues, de choses prêtes à éclater à nouveau. Cette mise en scène pourrait rapidement tourner au vinaigre. C’est déjà commencé.
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Aux dessinateurs survivants et vomissants de Charlie
J’ai lu vos commentaires acerbes sur le mouvement de soutien dont vous bénéficiez. Ce mouvement est aussi repris par des politiciens de bords différents du vôtre. Vous exprimez votre quasi dégoût à ce propos, par exemple par la bouche de Willem:
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Carnage à Charlie-Hebdo : au nom du prophète ?
Ce matin à 11 heures le siège de Charlie-Hebdo a été attaqué à l’arme automatique par trois hommes. Un assaillant faisait le guet pendant que deux autres sont entrés dans l’immeuble et ont tiré. A 14 heure on déplore 12 morts, dont deux policiers, et des blessés graves. Les tireurs se sont enfuis.
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Le poids de l’amour
L’amour est un coeur léger, dit-on. Plus léger que ses symboles. Ceux-ci pèsent au point de mettre en péril une ville - ou l’un de ses éléments. A Paris une partie du garde-corps du Pont des Arts s’est écroulée sous le poids de l’amour.
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Cette semaine dans l’agenda compassionnel : Meriam, condamnée à mort
L’emploi du temps humanitaire est chargé. On est encore au soutien aux lycéennes nigérianes, où l’on a pu se montrer en compagnie virtuelle de Michelle Obama et des people parisiens au Trocadéro, et déjà il faut soutenir Meriam. On prend quoi après le Trocadéro? Le Champ-de-Mars? La Tour Eiffel?
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Agression LGBT contre une Secrétaire d’Etat socialiste
Hier la Secrétaire d’Etat Laurence Rossignol, chargée de la famille et des personnes âgées, a été agressée à Paris dans le Xe arrondissement. Elle se rendait aux Assises des logements foyers quand elle a été prise à partie sur le trottoir par un groupe de lesbiennes (Oui Oui Oui, Act Up-Paris, Djendeur Terroristas, etc).
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Grâce à Sandrine Salerno, «Aujourd’hui, on est reconnues»
Etonnante l’insistance mise à survaloriser les filles tout en exigeant qu’il n’y ait aucune différence filles-garçons. Ce n’est pas l’égalité qui se joue là. Parce que si c’était l’égalité, l’administration de la Ville de Genève se serait bien gardée d’infliger un tel camouflet aux filles ce samedi 8 mars.
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Les contes de Crocodile River
Il vient. Il arrive. Il est presque là. Quelque part dans la région de Bâle. Et lundi à Genève. Qui ça? Le Père Noël? Non, pas le père Noël, mais un cadeau qu’il apporte dans sa hotte: «Les contes de Crocodile River» (cliquer sur les images pour les agrandir).
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Femen: la langue de bois ne mange pas de pain
A leur retour de Tunisie les trois militantes Femen ont tenu une conférence de presse (vidéo ci-dessous), sous la bonne garde de la cheffe du mouvement. Le discours est visiblement bien appris: il faut sauver l’honneur après la reddition tunisienne.