Ce n’est pas une blague: la phase de réchauffement que nous connaissons a commencé il y a au moins 330 ans. Toutefois l’analyse plus fine du graphique présenté hier montre que ce réchauffement se produit par paliers, avec une alternance de poussées fortes, de plateaux, et de courtes séquences de baisse.
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Déjà 330 ans de réchauffement (2ème partie) : analyse du graphique
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Déjà 330 ans de réchauffement : le doute reste permis
Une remarque dans mon précédent billet m’a donné l’envie de résumer quelques points qui justifient le doute. Il ne s’agit pas de nier une montée des températures en de nombreuses régions de la planète. Il ne s’agit pas plus de refuser toutes les thématiques environnementales.
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Nouvelle étude américaine : les simulations climatiques surestiment le réchauffement
En avril 2016 déjà une étude parue dans la revue Nature indiquait déjà que la pluviométrie observée au XXe siècle n’avait pas connu les extrêmes annoncés par les modèles des climatologues. Les modélisations, et ceux qui les élaborent, avaient surestimé les effets du réchauffement, en surestimant la réponse de l’atmosphère au forçage radiatif.
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Climat : le chaud, le froid, et le vent tortueux
Dans l’hémisphère nord les hivers froids récents seraient paradoxalement dus au réchauffement atmosphérique. Cette hypothèse, à nouveau relayée ces derniers jours, repose sur l’amplitude du courant jet (jet stream).
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Horloge de l’apocalypse : à deux doigts du paradis ?
Le temps n’autorise aucun retour en arrière. En principe. Car l’horloge de l’apocalypse peut être actionnée dans les deux sens. Cette horloge symbolique a été inventée et popularisée par des scientifiques atomistes au début de la guerre froide en 1947.
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2017, année record au Mexique
Quelques médias font le bilan de l’année qui finit. En particulier sur le climat. Sans convaincre. Par exemple le journaliste du Matin auteur de l’article sur l’ours polaire vedette du net, Michel Pralong.
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La deuxième mort de l’ours ( nouveaux éléments )
Ce nouvel article est signé Christophe Passer et est paru en page Chroniques (image 3, cliquer pour agrandir). Ce n’est pas une reconnaissance formelle de la précipitation, du manque de réflexion et de prudence du journaliste auteur du premier article et de sa une (image 1), mais c’est quand-même un recul.
Christophe Passer recadre sans ménagement. Et avec raison: « Est-ce un problème de propagande ou de journalisme? Toujours est-il que cette histoire est un ramassis de contre-vérités. La propagande: (…) rien ne prouve que celui-là soit dans cet état à cause du réchauffement. »
On revient à l’hypothèse d’une mort naturelle, ou d’une maladie grave et invalidante: « Mais toujours selon les scientifiques, il semble que ce soit juste un vieil ours. Il est peut-être blessé. Il est sans doute et avant tout très malade. Il semble avoir des symptômes non pas de famine (il serait secoué de spasmes), mais d’un cancer des os. Il n’arrive donc plus à chasser. »
Notons que cette hypothèse n’est pas davantage vérifiable, faute d’analyses sur l’ours en question. Mais au moins elle relativise l’information initiale catastrophiste.
Je note que le journaliste croit devoir donner des gages aux tenants du réchauffement carbocentriste: « Hé, je n’entends pas un instant contester le réchauffement climatique et ses conséquences. »
Moi non plus je ne conteste pas l’élévation de la température. Pourquoi a-t-il besoin de le préciser? Ce n’est pas la question. Cette forme d’excuse par avance, d’allégeance aux maîtres invisibles de l’opinion publique montre malheureusement que les esprits sont profondément contaminés et pris en otages par le Camp du bien.
N’est-il plus possible d’émettre un avis sans avoir à s’en excuser par avance? Le langage moderne est-il à ce point piégé par le politique?
Où est la liberté intellectuelle?
Christophe Passer invoque ensuite la difficulté du métier de journaliste: « Il faut plusieurs jours, des téléphones aux scientifiques, pour expliquer cela, nuancer ce qui est une fake news de plus. C’est un métier, et ça va moins vite qu’Internet où les gens partagent en pleurnichant des images qui les trompent en leur montrant ce qu’ils ont envie de croire. »
On ne saurait mieux dire! Sauf que…
Sauf que l’info sur l’ours diffusée par le photographe Paul Nicklen pour National Geographic pouvait être vérifiée avant la publication du premier article. Cette image a été mise en ligne sur Internet dans la première semaine de décembre, le 7 précisément, juste avant le One Planet Summit parisien de Macron (une manière de faire pression sur les délégués?).
J’ai publié mon premier billet sur cette image le 9 décembre. J’y posais déjà les questions qui aujourd’hui semblent enfin trouver la faveur des médias. Du 9 au 13 décembre, date du premier article du matin, il y a quatre jours. Insuffisant pour se poser des questions et vérifier? Pas pour moi. Ses collègues qui démentaient la dramatisation dès le 15 (image 2), et encore une fois hier (image 3), ont su se montrer plus rapides dans leurs vérifications.
Au fond, la difficulté du journaliste serait de vérifier ses infos et ses sources? Mais c’est justement ce que l’on attend de lui. Pour autant que ses propres croyances n’aient pas dès le début biaisé son traitement de l’info et fait perdre sa prudence professionnelle, ce qui semble ici le cas comme je l’ai rappelé.
Un autre élément s’ajoute encore, qui démonte un peu plus la version catastrophiste: celui de la glace de mer. Selon le catastrophisme climatique, les ours blancs disparaîtront avec la fin supposée de la banquise arctique. Or cette banquise a déjà connu des extensions plus basses qu’aujourd’hui. De plus les modèles n’expliquent pas correctement le présent:
« En outre, la diminution récente de la glace de mer semble être plus rapide que prévu par les modèles climatiques, indiquant que les processus responsables de ces changements climatiques rapides récents ne sont pas entièrement compris et font l’objet d’un débat scientifique et sociétal intense. »
D’après les marqueurs climatiques des carottes de glaces prélevées dans diverses régions arctiques, la température moyenne au maximum de l’Holocène précoce (HTM) était supérieure à la moyenne actuelle. La reconstitution simulée du climat du passé laisse penser que l’arctique a déjà connu des étés libres de glace. La glace est ensuite revenue et les ours polaires n’ont pas disparu.
Enfin un relevé du service canadien des glaces a été publié par un blogueur (image 4). Il concerne le 14 août 2017, jour où l’ours a été filmé. Une étoile jaune citron montre l’emplacement du tournage. Il se trouve assez proche de la mer, à l’ouest de l’île Somerset.
On constate qu’au 14 août il reste une grande étendue gelée, faite de glace d’un an et de vieille glace. Il est donc faux d’affirmer que l’ours est mort de faim faute de glace de mer pour chasser. L’affirmer tient de la fausse information délibérée.
« Le National Geographic a forgé un faux (hoax) parce que la présence de glace de mer pleine autour de l’île Somerset semble être en contradiction flagrante avec la principale affirmation fallacieuse Manque de glace de mer: c’est un mensonge fabriqué délibérément pour falsifier la vérité, mensonge qui ne peut pas résulter d’erreurs d’observation ou de jugement: c’est une faute grave pour les journalistes du National Geographic qui ont déjà un long dossier de canular climatique publié depuis des années. »
On peut s’arrêter là pour cette affaire. Si l’ours est bien mort de vieillesse ou de maladie, le journaliste auteur de l’article catastrophiste l’a tué une deuxième fois à des fins politiques. On peut aussi considérer qu’il faut vérifier autant que possible tout ce que l’on nous dit.
Quant au Matin, que par provocation je conseillais de voler plus que de l’acheter car il se faisait propagandiste (le journaliste d’hier semble avoir lu mon billet), on peut aujourd’hui reconnaître son recul sur l’ours, et l’acheter à nouveau.
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« Martyr du climat » : la barque est pleine
Le Matin d’hier s’est livré à la surenchère. L’ours blanc fatigué, actuelle vedette des médias, est désigné comme un martyr. D’ailleurs martyr est forcément pluriel, même sans S généralisateur (image 3). Un seul ours est malade et tous seraient martyrs. C’est le message.
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Les ours blancs vont bien, merci
Retour sur cette image largement diffusée dans les médias. Il y a comme un syndrome Aylan: l’ours est seul, peut-être mourant. Un seul spécimen tire des larmes au monde entier. Son agonie serait la preuve de la situation supposée dramatique des ours polaires.
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Climat : Pont à contre-courant
La poignante image d’un ours blanc affamé, à l’agonie, a été prise durant l’été semble-t-il. À cette période l’île de Baffin, au nord-est du Canada, est libre de glaces côtières. La ville d’Iqalut, dans le sud, connaît une température moyenne de 10° en juillet, avec certaines années des pointes autour de 20° (record: 26° le 22 juillet 2008). La banquise est donc normalement fondue à cette période.
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COP 23 : en réalité le climat se refroidit depuis 7’000 ans
Le réchauffement actuel n’est qu’un sous-cycle dans la tendance générale à long terme de l’holocène. Il est peu significatif quand on le compare aux dix derniers millénaires. Et il est bienvenu. Car nous sortons d’une des périodes les plus froides depuis la dernière glaciation.
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4 et 5 novembre 1966 : désastre sur Florence
C’était il y a 51 ans. Après un mois d’octobre très pluvieux, la région de Florence et le bassin du fleuve Arno reçoivent des précipitations hors normes. On compte par endroit jusqu’à 700 mm de pluie en 24 à 28 heures.
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Questions en suspens sur les ouragans
Quelques experts prudents se gardent de lier la saison 2017 des ouragans avec le réchauffement de l’atmosphère. D’autres empruntent l’argument du réchauffement pour expliquer cette séquence cyclonique. Ceux-ci ont tort.
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Climat : la nouvelle doctrine sanctifiée par la presse
Les certitudes des années 1990 ont changé. On nous prédisait alors que les ouragans seraient et plus nombreux et plus puissants à cause du réchauffement de l’atmosphère depuis le petit âge glaciaire. Aujourd’hui les Madame Irma du climat changent d’avis: les ouragans pourraient finalement être moins nombreux. Sans autre explication.
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Irma : une mystérieuse rafale à 363 kmh
Cette rafale a été le déclencheur de la dramatisation. Elle a permis de faire dire aux météorologues qu’Irma est l’ouragan le plus intense jamais vu dans l’Atlantique et sur les Petites Antilles. Du moins dans son petit coin d’océan.
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Harvey et réchauffement : les approximations météo et climato
Port Lavaca est une baie en cul-de-sac associée à la grande baie de Matagorda, entre Houston et Corpus Christi. Une configuration qui favorise l’élévation du niveau des vagues. C’est là que l’onde de tempête et la marée ont atteint la cote maximale lors du passage de Harvey: 2,10 mètres.
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Harvey, la tempête « paresseuse »
Si la situation est rare dans le cas d’un ouragan elle n’est pas totalement inédite. Car malgré leur puissance endogène ces éléphants météorologiques dépendent des circonstances extérieures. Ici, d’un vaste anticyclone qui le bloque sur place.
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Nuages et climat : l’expérience Cloud
Selon Jean-Pierre Chalon, l’impact des nuages sur le bilan radiatif de la Terre est 40 fois supérieur à celui attribué aux variations des teneurs en gaz à effet de serre enregistré au cours de ces dix dernières années.
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2016 : année chaude, année el Niño
Ce janvier est le plus froid depuis 30 ans, annonce la Tribune de Genève. Il change des hivers relativement doux que nous connaissons majoritairement depuis deux décennies, qui contribuent fortement au réchauffement général des températures.
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Tornade à Saint-Martin-de-Londres : le réchauffement en cause ?
Pause dans le débat politique. Mais pause courte car comme le dit le slogan (détourné) de mai 68: « Ce n’est qu’un début, continuons le débat! »
Saint-Martin-de-Londres. Le nom seul fait rêver. C’est une commune rurale au nord de Montpelier, au coeur d’un vallon, près des premières collines cévenoles et de la grotte des Demoiselles. Un village au charme délicieux, comme beaucoup dans le sud ensoleillé.