La guillotine médiatique est passée. Actionnée par Sandrine « buzz » Rousseau, députée écolo, elle a dézingué le chef Julien Bayou.
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La guillotine médiatique est passée. Actionnée par Sandrine « buzz » Rousseau, députée écolo, elle a dézingué le chef Julien Bayou.
Le psychodrame est terminé. Le candidat du président est élu. La faiblesse et les contradictions des témoignages sont sanctionnées. Les accusations ne sont pas probantes et la rage des opposants n’a pas suffi. Retour sur cet épisode.
Le feuilleton continue à la tête de MeToo. Les kadors, comme d’habitude, attirent toute la lumière sur eux. Nous étions restés à la menace de plainte pénale d’Asia Argento contre Rose McGowan. Sur ce front-là ça se calme, Rose ayant exprimé des excuses à l’actrice italienne.
Pas de Une attractive dans les médias. Étrange. Il y aurait pourtant de quoi. Si ces révélations ne modifient pas la situation des prévenus, du moins pour le moment, on peut se poser des questions. Et redescendre un peu des hautes conjectures où nous a fait grimper l’arbre à porcs.
Dans mon précédent billet je critiquais la contritionnite qui sévit dans notre occident un peu dérangé. Je n’ignore cependant pas l’importance des excuses, mécanisme fondamental des relations humaines. Pourvu qu’elles soient sincères et adressées à bon escient.
L’esprit frappeur et punisseur de l’époque pourrait y conduire, du moins dans l’absurde. Un permis pour faire l’amour? On y vient. Il pourrait prendre la forme d’un « Carnet du Consentement », comme on dispose déjà d’un carnet de santé.
Qu’on les aime ou non, lui et son idéologie, le droit reste le droit. En l’état le prédicateur n’est pas considéré comme coupable, malgré le tribunal de l’opinion convoqué sur Twitter. Mais bon, Twitter... On sait il n’est plus besoin d’être jugé en Cour pour être déjà condamné dans la rue.
Le 21e siècle va tourner au vinaigre. La destruction de l’État de droit est en cours. Partisans de la charia, féministes radicales, minorités racisées, réseaux sociaux: le camp dit progressiste se déchaîne contre le fondement de la démocratie. La guerre politique et culturelle pourrait emporter même les modérés.
Station de métro Waterloo, Londres, août 2015. L’heure de pointe. Après un repas bien arrosé un procureur et une avocate sont pris d’une envie subite de gros câlin. Sortis du restaurant ils s’adossent à un mur de la station et s’entreprennent mutuellement.
La Tribune de Genève fait état de la condamnation d’une femme pour une dénonciation calomnieuse. En l’occurrence une accusation de viol, que les débats ont démontré infondée. Le détail des débats n’est pas connu mais cette condamnation appelle quelques remarques.
Suite au «documentaire» de Sofie Peters, la Belgique s’est dotée d’une loi pour réprimer le harcèlement de rue. Pour mémoire Sofie Peters avait filmé en caméra cachée des propositions sexuelles, réelles ou non, d’hommes à son égard. Propositions et injures. Depuis, la Belgique sanctionne. Amende, voire prison, menacent désormais les hommes discourtois.
Le tribunal de Créteil a rendu son jugement: 10 des 14 accusés sont acquittés. 4 sont condamnés à des peines couvertes par la préventive et assorties du sursis.
On a dit de ce procès que c’était celui des tournantes. Dès le début il devait être exemplaire. Mais que signifie exemplaire?
Après l’abandon de l’accusation de viol à New-York et à Paris, c’est le parquet de Lille qui renonce à poursuivre Dominique Strauss-Kahn pour le même chef d’accusation. Il n’y a donc plus d’accusation de viol à l’encontre de l’ancien directeur du FMI.
La décision est tombée: l’Equateur a décidé d’accorder l’asile politique au fondateur de wikileaks. Réfugié à l’ambassade à Londres celui-ci devrait théoriquement ne plus être extradé. Mais le gouvernement britannique persiste dans sa volonté. On s’achemine d’une manière ou d’une autre vers une épreuve de force.
Parmi les acquitté d’Outreau un couple est revenu à la une des médias. Pour des raisons assez tristes puisqu’il passera à nouveau en jugement en janvier 2012. L’accusation mentionne des violences sur mineurs et une une corruption de mineurs, les mineurs étant leurs enfants.
Depuis une semaine je me demandais à quoi pouvait bien servir la campagne de communication mise au point par Tristane Banon. Parler de son affaire? C’est fait depuis longtemps. On sait ce qu’elle dit et de quoi elle s’annonce victime. On le sait depuis le mois de mai.
Le procureur Cyrus Vance vient de proposer un report au 23 août de l’audience prévue initialement la semaine prochaine. A-t-il pris ses distances face aux révélations publiques de l’accusatrice? Veut-il laisser retomber les remous de ses déclarations? On peut supposer que le buzz médiatique de Madame Diallo sera sensiblement amorti d’ici au 23, et que donc le report de l’audience lui porte un coup.
La chute des puissants est un thème récurrent de toute la littérature profane ou religieuse. Les faits qui conduisent à la chute attirent, les détails alimentent l’émotion. Ils exercent une fascination dont il faut s’extraire pour tenter de comprendre ce qui se joue.
J’en glissais quelques mots hier, j’y reviens aujourd’hui: la faute professionnelle de Madame Diallo. Pour mémoire Miriama Diallo est la psychologue qui vient de rendre un avis sur le cas de Nafissatou Diallo et sur les accusations contre Dominique Strauss-Kahn, à la demande de l’avocat de l’accusatrice Kenneth Thompson.
Les bombes à fragmentation détruisent tout. Rien ne doit rester assez intact. Mitraillée de bouts de ferraille la cible explose comme une pastèque lancée contre un TGV à pleine vitesse. On peut tenter de recoudre les petits bouts, aucune cohérence n’apparaîtra plus.