Instantanés de quelques candidats. Grands ou petits, en taille, en idées, peu importe. Ils sont égaux devant l’électorat, ils ont franchi les mêmes étapes constitutionnelles. Commençons par celui qui a fait le buzz hier: NDA.
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Instantanés de quelques candidats. Grands ou petits, en taille, en idées, peu importe. Ils sont égaux devant l’électorat, ils ont franchi les mêmes étapes constitutionnelles. Commençons par celui qui a fait le buzz hier: NDA.
Dans une proposition politique j’écoute le thème et le contenu, mais aussi celui ou celle qui le porte et comment il ou elle communique. Non pas pour juger « au faciès » mais parce que le non-verbal est à mon avis souvent éclairant sur la personnalité des candidats et leur capacité à aller au charbon.
(Petite fiction)
«Ah! Ouh! Aïe! Ça fait mal, là. Oh, elle a tapé fort. Elle aurait pu me demander, quand-même. Moi j’ai essayé de faire tout bien. Un communiqué de rupture qui évitait de la mettre en cause, déjà. Et je lui paie son appart. C’est mufle ça?
Valérie Trierweiler tient sa vengeance. Une qui éclabousse bien. Celle de la peau de vache. Je n’ai lu de son livre que quelques extraits publiés dans la presse et je n’en lirai pas plus. Pas besoin. Les extraits suffisent. Ils sont clairs. Dans une confusion totale public-privé elle instruit le procès de son ex, sans prévenir de l’audience - le mou en est paraît-il atterré, sans avocat de la défense - il ne pourra s’expliquer que longtemps après avoir quitté sa fonction.
Les derniers développements ne sont plus de l’ordre de la vie privée. Ils sont une illustration directe de la politique de François Hollande et de ses valeurs. Un morceau d’anthologie que ce feuilleton.
Que tirer de l’épisode final du couple présidentiel? De quoi Valérie Trierweiler et François Hollande sont-ils les miroirs? De la vie des gens. Mais grossie démesurément. Ils illustrent la démesure de la fonction telle qu’elle est perçue en France, mettant à mal l’incertaine pertinence du slogan «président normal».
Valérie Trierweiler n’est pas aimée. Ses manières dominatrices, sa volonté de n’en faire qu’à sa tête une fois à l’Elysée, le tweet assassin sans aucun respect pour son compagnon, entre autres, ont donné d’elle l’image désastreuse d’un dragon. Elle s’est présentée comme rebelle, alors qu’elle semble plutôt caractérielle.
On croyait que tout avait été dit. Que la saga socialo-élyséenne se calmait. Que Ségo avait vidé son sac et se mettait enfin à réfléchir à ses échecs. Que ses enfants n’allaient pas en rajouter une couche.
La photo officielle de Fanfrelande est explicite du président lisse, normal, tellement qu’on dirait le majordome de l’Elysée. C’est l’image qu’il veut donner. Visage lisse, regard éteint, posture instable, costume de Monoprix, mains gênées. Ennuyeux et convenu.
Etonnant ballet hier autour de l’Elysée. L’agitation de l’exécutif faisait penser à une dramatisation organisée. Après tout, la baisse de la note française était prévue. Rien donc d’extraordinaire. Rien de surprenant. Qui cela concerne-t-il? Les investisseurs privés, qui vont pouvoir prêter plus cher de l’argent à des pays moins solvables.
Comment le gagnant d’il y a cinq ans, qui avait su emmener avec lui une partie de l’électorat populaire, des ouvriers, des enseignants, qui avait tout, a pu ainsi tout perdre? Si au début de l’été, quelque embellie avait pu faire illusion, le constat dure et se répète: une telle côte de désamour n’est pas porteuse de bonnes nouvelles pour le locataire de l’Elysée.