La surenchère verbale a bien commencé. C’est à qui fera le buzz retentissant pour attirer l’attention sur soi. Avec son « emmerder les non-vaccinés » Macron tient le pompon.
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La surenchère verbale a bien commencé. C’est à qui fera le buzz retentissant pour attirer l’attention sur soi. Avec son « emmerder les non-vaccinés » Macron tient le pompon.
C’est intéressant d’entendre crier au loup quand Éric Zemmour parle de Pétain, alors que le maréchal a été mis au pouvoir grâce aux députés de gauche de l’époque. N’oublions pas les amitiés politiques de Mitterrand avec l’extrême-droite, la vraie, en particulier avec René Bousquet, organisateur de rafles des juifs.
Qu’aurais-je fait à sa place? Mon envie, comme ça, serait de mettre un pain en pleine figure de celui qui m’a giflé. Mais ça ne se fait pas, surtout pour un président. D’ailleurs la sécurité ne m’en aurait pas laissé le temps.
Fallait-il avouer dès le début que la France manquait de masques? Je le pense. Tant pis pour les reproches qui s’en seraient suivis, car l’impréparation, la mauvaise gestion, la surdité ministérielle aux alertes, pourraient désormais faire plus de mal au gouvernement qu’un aveu précoce ne l’aurait fait il y a trois mois.
Être président de la France n’est pas de tout repos, quand cela ne tourne pas au calvaire. Ce n’est pas tant la grève générale du 5 décembre. Elle fait partie du bordel chronique des français. Ceux-ci votent à chaque fois pour le changement, puis ils font tout pour bloquer ledit changement. C’est leur tango.
Le président français a senti « dans sa chair » ce que vivent les manifestants des Gilets jaunes qui peuplent les ronds-points comme des jonquilles chaque samedi. C’est beau, un président pris d’un élan de compassion mystique.
À peine suggéré, le RIC, ou Référendum d’Initiative Citoyenne, est l’objet de vives résistances. Du côté français l’idée est déjà relativisée. Certains, comme le Premier ministre, craignent que cet outil ne soit utilisé à trop de fins.
Un sondage surprenant est paru hier dans le Journal du Dimanche. Si les Français devaient refaire la présidentielle aujourd’hui, Emmanuel Macron serait à nouveau présent au second tour avec 25% des voix (24% en 2017).
Mélenchon veut y aller à la manif samedi. Pour une fois que le « peuple en colère » s’exprime c’est la fête! Mais les GJ (Gilets Jaunes) n’en veulent pas: « Restez chez vous », « Si on vous croise on vous vire », etc. En clair: Mélenchon, dégage!
Le fameux printemps de campagne du jeune Emmanuel prend un coup de froid. La météo politique d’Hexagonie est maussade. Les administrés – du moins nombre d’entre eux – osent une jacquerie d’une ampleur à faire rêver Mélenchon du Grand soir.
Politiciens et médias sont à l’affut de tout élément susceptible de marquer les esprits. Au point de véhiculer parfois des idées ou informations sans aucun fondement. En voici deux parmi d’autres.
C’est beau l’amour. Il n’y a pas mieux pour faire danser les petits coeurs anémiques. Parfois un coeur s’emballe comme un piranha oublié dans la baignoire. Il s’agite, crie, mord, ou fait des tours pendables. Quelques exemples.
C’est un mot fort, peuple. Chargé d’émotions et de mythes. Dont celui d’une masse homogène marchant derrière son chef. Parce que, si l’on y regarde bien, le mot peuple n’est jamais invoqué par le peuple lui-même mais par quelques-uns qui parlent en son nom – ou qui l’utilisent pour parler de manière indirecte en leur propre nom.
En pleine affaire Benalla, et près quelques baisses sondagières, Emmanuel Macron reprend des points. Soit entre 2 et 5 % de bonnes opinions, selon le statut des sondés. Le dernier sondage a été réalisé du 26 au 28 juillet, avant l’intervention du président sur l’affaire.
Que s’est-il passé dans la tête de cet adolescent? Dire « Ça va Manu? » devant les caméras n’allait pas rester sans réponse. Ce jeune homme au visage angélique vient de l’apprendre à ses dépens. Il n’a pourtant pas l’air bien méchant. Il présente même immédiatement des excuses quand Emmanuel Macron réagit vivement à cette familiarité.
Nonobstant les nombreuses meutes et émeutes qui font crisser le pays, la maison France continue à vouloir Macron plus que les autres. Même après un an de pouvoir et quelques bémols, comme pour les 80 km/h.
Le président aborde son discours avec solennité. Il dit que la honte doit changer de camp. Il dit même que c’est une honte nationale. Puis il égrène quelques prénoms: Sophie, Anna, Emilie, Fatima, mortes comme 120 autres.
Ce 25 novembre 2017 marque la mort du féminisme en tant que mouvement critique de la société. En fait il agonise depuis son retour à la case départ, c’est-à-dire à l’essentialisation des sexes-genres. Une essentialisation qui permet de mener une guerre sans merci aux hommes.
Le 21e siècle va tourner au vinaigre. La destruction de l’État de droit est en cours. Partisans de la charia, féministes radicales, minorités racisées, réseaux sociaux: le camp dit progressiste se déchaîne contre le fondement de la démocratie. La guerre politique et culturelle pourrait emporter même les modérés.
Il était presque touchant Mel E, quand il déclarait, avec une moue d’amertume, qu’Emmanuel Macron avait le point. Le combat contre la Loi travail a échoué. Pas d’union entre la France Insoumise et les syndicats. Pas de mouvement étudiant. Et si peu de monde dans la rue.