Retour de la chienlit dans l’hexagone? Moins de six mois après son élection Emmanuel Macron doit faire face à la rue, et à la route. La rue c’est le Spice Boy Mel E., alias Jean-Luc Mélenchon. La route ce sont les routiers.
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Retour de la chienlit dans l’hexagone? Moins de six mois après son élection Emmanuel Macron doit faire face à la rue, et à la route. La rue c’est le Spice Boy Mel E., alias Jean-Luc Mélenchon. La route ce sont les routiers.
Je vois les relations entre individus et entre groupes d’abord en terme de souveraineté. Chacun est appelé à gouverner sa propre vie, selon le dogme de l’individualisme en vigueur. Chacun est d’abord son propre souverain, ce qui l’installe dans la liberté et la responsabilité individuelle.
La France vient d’annoncer sans rougir deux intentions de type protectionniste. C’est d’une part la création de hot spots pour migrants en Libye, afin de trier sur le sol africain les situations des demandeurs d’asiles et d’éviter que la marée humaine venue du sud ne prenne des risques mortels lors de la traversée de la mer.
On l’a compris: le chef des armées françaises est le président de la République. Il l’a dit sans ménager le général Pierre de Villiers et les cadres militaires. Après le quinquennat mou de Fanfrelande, le nouveau président veut montrer ses muscles.
Les mots ont un sens et leur choix n’est pas anodin. Qu’a voulu faire Macron lors de son étrange discours de commémoration du massacre d’Oradour-sur-Glane? Relier le passé et le présent? Imprimer ses propres mots sur l’Histoire? Le résultat est trouble et le message confus.
Seule la victoire est belle. Benoît « Grande-Oreilles » Hamon, candidat du PS à la présidence, est éliminé sans ménagements. Sa ligne pointant vers la gauche dure et son charisme d’asperge l’avaient placé sous les 7% de voix le 23 avril. Une débâcle historique.
L’humour est parfois mal payé. Macron (c’est kwassa?) vient d’en faire l’expérience. Est-il dans un processus hollandien? Il s’est mis en avant grâce au renouveau politique et à la bonne morale. Il sera très vite jugé sur chaque défaut à sa propre parole.
Hier Emmanuel Macron soutenait ouvertement son premier lieutenant Richard Ferrand. Aujourd’hui celui-ci fait l’objet d’une enquête préliminaire. Même si les raisons sont différentes de celles qui ont conduit Fillon à la chute, il flotte un parfum de déjà vu.
Le jeune Emmanuel est-il un pion placé là par une savante planification occulte? L’élection de cet hybride mi-gauche mi-droite cache-t-elle la main invisible et l’intention secrète de quelque groupe déterminé à croquer les français tout crus?
Le plus comique en ce moment c’est François Fillon: il refuse de rendre aux Républicains les millions non utilisés de sa campagne. Il est vrai que désormais il doit payer ses costumes lui-même. Mais sourions aussi de cette France aimée, plongée dans son psychodrame quinquenal.
La République en marche a fait son show hier, avec un succès certain. Une première fournée de 426 candidats prêts à se faire dorer – ou carboniser – en place publique au mois de juin a été présentée. De la jeune pâte bio du jour, pas un vieux grain moulu et vermoulu.
L’annonce faite ce matin confirme les intentions du candidat devenu président. Elles concernent d’abord la loi travail. Cette loi qui avait suscité tant de résistances et miné la fin du quinquennat de François Hollande ira plus loin que l’actuelle loi El Khomri.
Deux votants sur trois: le résultat est tranché. En chiffres du moins. En adhésion à son programme c’est une autre affaire. Najat Vallaud Belkacem avait mis de beaux habits colorés pour la télé. Elle félicitait le jeune Emmanuel.
C’était sur le plateau de L’émission politique Spéciale présidentielle, hier soir jeudi 4 mai sur France 2. Plusieurs personnalités connues ou moins connues s’exprimaient sur le thème de l’identité nationale.
À minuit je regarde quelques commentaires sur Facebook. Chacun prend parti selon des préférences que je connais déjà. Pas envie de cela. Dire autre chose. Être subjectif pour sortir de la fatigue qui me reste de ce débat médiocre.
La peur, la haine et le rejet extrêmement violent contre Marine Le Pen m’apparaissent comme stupéfiants, dans les deux sens du terme. Cet orgasme émotionnel agit comme un opium ou une drogue euphorisante par lesquels toute réflexion nuancée et personnelle est balayée ou annihilée.
Finalement le jeune Emmanuel Macron a endossé le costume de ses aînés. Fini le printemps et les petits oiseaux, ou le petit Jésus en croix. Le clivage est de retour, le mensonge débité à la hache. La violence verbale et morale marche au turbo.
On sait que le programme de Marine Le Pen n’est ni fasciste, ni raciste. On sait par sondage que la majorité des français approuve certaines de ses thèses (61% souhaitent l’arrêt de l’immigration, entre autres). Pourquoi n’arrive-t-elle pas au pouvoir? Quels sont les freins?
On le disait déprimé. Trop atteint par sa défaite. Pétri d’une amertume indicible. On se demandait par où il allait resurgir, et si même il allait resurgir. Le revoilou, pimpant comme un diable à ressort qui ressort de sa boîte.
Anne Nivat, épouse de Jean-Jacques Bourdin, est une femme passionnante et intelligente. Reporter de guerre, prix Albert Londres en 2000, elle présentait hier au Salon du Livre son dernier ouvrage: elle a choisi six villes pour entendre les français sur l’identité, le déclassement, la sécurité, le chômage, entre autres.