Météo début janvier : chaude mais pas si exceptionnelle.
Oui, il y a eu un record de douceur ce début janvier, en de nombreuses villes européennes. Du moins pour la période où des relevés sont disponibles, environ 140 ans. Avant on ne sait pas.
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Météo début janvier : chaude mais pas si exceptionnelle.
Oui, il y a eu un record de douceur ce début janvier, en de nombreuses villes européennes. Du moins pour la période où des relevés sont disponibles, environ 140 ans. Avant on ne sait pas.
L’ensoleillement est trompeur. Bien qu’un peu plus doux que la moyenne le mois de février n’a pas été printanier. Mais le soleil a été généreux grâce à un anticyclone stationnaire et très peu de stratus.
C’est quelque chose de simple, une pratique personnelle que l’on m’a transmise il y a longtemps, que j’ai gardée et que je fais passer. Elle ne se limite pas à un seul jour par année mais Noël est bien indiqué pour y penser.
Pas de panique. Think different. Imaginez une immense autoroute aérienne. Un ruban de vents forts du Québec à l’Oural. C’est le courant jet – le jet stream. Coincé entre le grand froid polaire et les remontées chaudes il file à grande vitesse, trop horizontal pour alterner le froid et le chaud. C’est ce que l’on nomme un flux zonal à courbure dépressionnaire, « donnant un temps venté, assez doux et très humide ».
Malgré la douceur, Genève n’a pas connu de record de chaleur hier. Il a fait « seulement » 16 degrés. Le record tient depuis le 22 février 1903: 20,6°. Celui du 23 tient également depuis 1903: 19,6° (image 2, clic pour agrandir).
Il y a neuf jours je proposais une expérience de vérification d’un modèle de prévision météorologique. Au terme de cet intervalle, le modèle prévu il a neuf jours pour ce dimanche (image 1, clic pour agrandir) est-il proche ou non de la réalité relevée ce matin (image 2)?
Vague de froid historique aux États-Unis? Oh, depuis quelques années elles sont toutes historiques. Historique est un mot à la mode. Chaque année les incendies en Californie sont historiques. L’ouragan Irma était historique.
J’enfile ma doudoune virtuelle et me jette avec audace dans la vague de froid. Une vague tardive et massive. C’est février. C’est normal. Février est plus froid que décembre, de même qu’août est plus chaud que juin. À cause de l’inertie thermique de la Terre.
Alors que la saison des ouragans 2015 a été calme sur l’Atlantique nord, un hôte imprévu s’est invité du côté des Açores. Son prénom: Alex. Son statut: ouragan.
Il y a El Niño, La Niña, et il y a le Blob. El Niño, tout le monde connaît. C’est un transfert des eaux chaudes du Pacifique ouest vers les côtes du Chili et parfois d’Amérique centrale. La Niña c’est l’inverse. Le grand océan balance de l’un à l’autre. Mais le Blob, c’est quoi?
La tribune des JO est régulièrement utilisée à des fins politiques. Rien de neuf à cela. Attaquer les Jeux garantit une forte médiatisation. Ceux de Sotchi seraient les plus décriés de l’Histoire, selon un commentateur de la RTS. Difficile de distinguer le vrai du faux dans tout ce qui a été dit. Beaucoup d’affirmations, peu de vérifications, et des contradictions. Et puis la campagne anti-Sotchi - et peut-être anti-russe - s’inscrit dans une longue suite de politisation des JO. Rafraîchissons-nous la mémoire.
Ce n’est rien 49 minutes. Sur une vie c’est un météore. La traversée d'une ville moyenne. La durée d’une série télévisée. Une heure de classe. L’écoulement d’un album de musique. Quoi encore? Le trajet Cluses-Bellegarde. La lecture d’un magazine.
Mardi 25 décembre, 10 heures 30
François se retourne dans le lit. Un rai de lumière éclaire ses paupières. Il ouvre un oeil. Anouchka est déjà réveillée. Elle le regarde.
Lundi 24 décembre, 00 heures 12
Les sauveteurs arriment des cordes solides au tronc du chêne maintenant dégagé. Des projecteurs éclairent la scène, et l’on se dirait dans un décor lunaire. Le vent est tombé. La nuit est très froide. Le passage est bientôt dégagé. Un pompier encordé se tient sur la couche de neige restante, à la verticale de l’entrée de la grotte. Il frappe avec une pique en métal dans l’épaisseur de la poudre blanche agglomérée. La pique ne rencontre presque plus de résistance. En quelques coups une brèche est faite.
Dimanche 23 décembre, 01 heures 06
Après un long examen de la situation Termite confirme les craintes: la sortie de la grotte est fermée par la glace. Un gros bloc s’est enfoncé dans l’ouverture. L’abattement succède à la joie de l’après-midi.
01 heure 25
Termite a calmé l’agitation. La situation est difficile. Il ne sait pas si les secours ont pu prendre la route. On ne peut rester à attendre: sans ouverture l’air ne se renouvelle pas. La réserve d’oxygène est limitée. Chacun doit dès maintenant garder son calme et limiter ses mouvements. On ne maintient que deux bougies allumées.
Samedi 22 décembre, 12 heures 45
Le groupe de la grotte a sombré dans un sentiment de défaite. Rien ne s’est encore passé. La possibilité de la fin du monde est maintenant nulle, ou presque. Michal s'est endormi malgré la douleur. Termite a réduit en partie la fracture. Sa position est moins inconfortable. Il a accepté un calmant puissant. Hélène dort près de lui.
Il reste quelques briquettes et des bougies. La grotte est froide. Certains marchent en long et en large pour se réchauffer et passer le temps. D'autres méditent sous d'épaisses couvertures. D'autres encore grignotent des biscuits secs trempés dans le filet 'eau qui sourd d'une faille de rocher, à l'opposé de leur camp. Toutes ces ombres forment un étrange ballet dans la faible clarté des bougies. Le plus étrange est le silence. Ils pourraient parler, parler de cette fin qu'ils attendent et redoutent en même temps. Parler de leur vie, partager les derniers rêves, les beautés de leurs mémoires. Parler de leurs blessures. La parole parfois rapproche et rassure. Ici rien ne se passe.
Vendredi 21 décembre, 06 heure 30
Anouchka ne dort que par morceaux. Des morceaux de sommeil dans des morceaux d'inquiétude. Pas de nouvelles. Pas de réseau pour les téléphones portables. Termite n’appelle pas. La neige a fait ployer la technologie. Anouchka attend les secours. Mais rien ne vien, rien que la neige qui tombe et le vent qui bombe le torse.
Vendredi 21 décembre, 01 heure 15
De la maison à la Grotte noire on met trois heures par temps sec. Cette nuit l’épais tapis de neige ralentit le pas. Termite parle peu. Il s’économise. La jeune femme parle beaucoup. Elle se nomme Hélène. Son mari, blessé dans la grotte, Michal. Il est ainsi depuis qu’elle le connaît: à l’affût d’informations sur la décomposition du monde. Elle ne comprend pas. Il parle de théories hindouistes, d’âge de fer qui va finir et d’un nouvel âge d’or à venir. Elle pense que le passé n’était pas mieux qu’aujourd’hui. Lui croit que nous somme dans la pire époque de l’humanité. Il appelle à un changement radical, sans trop savoir lequel. La fin du monde l’arrange.
Début d’une courte nouvelle de Noël que je publie par tranches dès aujourd’hui.
Si le paysage glacé des bords du lac vous a plu c’est le dernier moment pour vous en mettre plein la vue. Oh, la glace mettra des jours ou des semaines pour fondre entièrement. Mais les décorations suspendues aux branches ou collées aux barrières perdront leurs étonnants moulages et tomberont - au sol autant que dans l’oubli.