Le quotidien revient sur les incendies. Dans un article paru le 15 Christian Jacot-Descombes rend compte de deux mois d’observation sur le terrain: quelle était la communication autour des feux?
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Le quotidien revient sur les incendies. Dans un article paru le 15 Christian Jacot-Descombes rend compte de deux mois d’observation sur le terrain: quelle était la communication autour des feux?
Dans l’édition papier de la Tribune de Genève de ce jour, la page 15 se trouve à l’intérieur du deuxième cahier. Et la bonne nouvelle, tout en bas à droite. En ligne, une fois sur le site TdG il faut chercher la page Monde, puis un article général sur la nourriture larguée pour les animaux, et dessous, un petit lien bleu: « Australie: le méga-feu est sous contrôle ».
J’ai découvert une perle. L’autre jour je tombe par hasard sur l’émission Acoustique. Sébastien Folin y présente Natalie Dessay et Yvan Cassar (ancien pianiste de Johnny). La cantatrice vient de publier un album: « Sur l’écran noir de mes nuits blanches ».
Les feux en Australie et au Portugal ont un élément commun: l’eucalyptus. L’eucalyptus a besoin du du feu pour se reproduire. On le surnomme parfois l’arbre pyromane. Cela se sait. En 2017, lors du terrible incendie, le Portugal étudiait un projet de loi dit « loi de l’eucalyptus ».
Au fil des informations on comprend mieux comment les feux ont pu prendre une telle ampleur cette année. Le facteur humain et la politique environnementale prennent un singulier ascendant sur les autres causes. Petit résumé.
Cette affaire fit grand bruit. En 2004 l’ONU annonçait les premiers réfugiés climatiques au monde au Vanuatu. On apprenait par la suite que c’était une fausse nouvelle. Aujourd’hui on continue à brandir le cas du Vanuatu comme le symbole d’une catastrophe climatique sans précédent. Mais ni la panique urgentiste ni la légende urbaine des réfugiés climatiques du Vanuatu ne tiennent devant la science. Venez, partons pour les îles.
Sur leurs blogs trois personnalités politiques genevoises se sont attelées au rituel du moment: poster un message lumineux pour l’an neuf. De mon côté j’ai fait l’effort de les lire et d’y penser. Voili voilou le résultat.
On ne voit que de l’eau. Est-ce une prairie inondée? Un fleuve? Le bout d’une ville? Je l’ignore. Rien n’indique où la photo a été prise. Une seule chose compte: l’eau. L’eau est partout.
Environ 3 millions d’hectares de forêts ont brûlé depuis septembre en Australie. C’est la taille de la Belgique, soit 0.38 % du territoire. Certains foyers se rejoignent pour former des méga-feux. Ces feux seraient les plus importants jamais enregistrés sur l’île-continent.
En France, l’exposition d’un sapin de Noël un peu spécial donne à penser que la déforestation est en réalité une avancée vers l’égalité femmes-hommes. Comment est-ce possible? L’œuvre du jour l’illustre, qui n'est pas un rôti de Noël – bien qu'un premier coup d’œil trop rapide puisse induire en erreur un observateur distrait.
Elles doivent être trop moches pour faire carrière à Hollywood. Aucun producteur n’a voulu d’elles contre un rôle dans un film. Et Weinstein, pas trop regardant sur l’exposition des chairs hollywoodiennes, est hors service.
Poursuivant sa carrière de bateleur, il peaufine sa méthode de drague. Drague politique. C’est connu: les hommes féministes se posent comme de bons protecteurs des femmes. Ils évitent ainsi la confrontation et l’éventuel camouflet d’une drague plus directe.
Je rebondis encore une fois sur un billet de la journaliste Anne Cendre, pour une raison très différente de la première. Son texte m’a donné envie de vérifier mes propres présomptions.
5. Paris
Shamiso et Jean-Jacques arrivent chez Michèle. Qui n’est pas vraiment disponible. Elle écoute distraitement leur histoire, le camion volé, les pantalons disparus. Elle raconte qu’elle a réfléchi, qu’elle a rencontré quelqu’un d’autre qui fabrique des chemises tissées en fils de nanotubes. C’est la grande mode à Paris. Les pantalons à trous et à taches ne l’intéressent plus. « D’ailleurs tu n’en a plus » dit-elle.
4. La route du nord
Un Ford Transit traverse les paysages d’Afrique. En roulant vers Nairobi Jean-Jacques se demande quel génie guide sa vie. Il a arrêté le lycée et se consacre au commerce. Les bonnes ventes lui ont permis d’acheter ce petit camion en trois mois. Il dispose d’argent à la banque, de beaucoup d’argent. C’est le prix de son sang. Même son visage est scarifié. Une vraie décoration tribale.
3. L’envol
Jean-Jacques pense à ce que disait son père : « Les conseilleurs ne sont pas les payeurs. Tu es seul responsable de toi-même. Ne fais rien dont tu ne puisses être fier. » Shamiso lui conseille d’exploiter les goûts de la jeunesse riche. Pourrait-il être fier de ce commerce et dire à son père : « J’ai gagné deux cent cinquante dollars, en vendant un jean de cinquante dollars pour six fois son prix ? »
2. 299 dollars
nnnJohannesburg !
nnnJean-Jacques s’installe dans l’internat du lycée, à Morningside dans le quartier de Sandton. Il découvre bientôt de nouveaux comportements humains. Les gens sont si différents. Lui vient de Crocodile River. Il est fils de paysan. Il bénéficie d’une bourse.
D'aujourd'hui jusqu'à dimanche, je vous invite au voyage. J'ai écrit cette nouvelle en 2012. L'histoire commence en Afrique du Sud au bord de la Crocodile River. Elle est imaginée, mais la rivière est réelle. Alors en route!
Le peintre illustre ici l’envers du couple. Pessimiste assumé, les relations femmes-hommes ne trouvent guère grâce à ses yeux. Pour lui la femme est une menace autant qu’un objet de culte. Il la redoute autant qu’il la désire. Mais « Aucune paix, aucune harmonie ne saurait s’instaurer dans les rapports entre l’homme et la femme. »
La question illustre un biais de société dans lequel nous sommes entrés comme des éléphants. Elle m’est venue en lisant le récent billet d’Anne Cendre. J’apprécie le ton et le regard de cette journaliste, qui tient blog ici. Pourtant un passage m’a interpellé. Un bon désaccord valant parfois mieux qu’un mauvais accord, je réagis ici à ce passage.