Revoir l’éducation des garçons (4) : rapport de force.
J’aborde aujourd’hui un point très sensible. Les corps déterminent des possibles. La différence moyenne de force entre femmes et hommes détermine la relation à la violence physique.
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Revoir l’éducation des garçons (4) : rapport de force.
J’aborde aujourd’hui un point très sensible. Les corps déterminent des possibles. La différence moyenne de force entre femmes et hommes détermine la relation à la violence physique.
Revoir l’éducation des garçons (3) : difficile périphérie.
J’ai pris comme pierre angulaire de ma réflexion la dissymétrie femmes-hommes. Elle est marquée par la maternité, qui exige des protections particulières. Les hommes sont plutôt périphériques face à cette fonction première, même si leur participation y contribue.
La parité est anti-démocratique. C’est un forçage de la liberté de vote en faveur d’un groupe. Si l’on peut admettre qu’un parlement soit représentatif des régions, dont les besoins diffèrent entre elles, les choix politiques ne sont pas sexués – l’identité sexuée ou de genre devenant un corporatisme.
Le singe se nomme Daisy. Il n’a rien de la fiancée de Donald. C’est un singe blond. Un singe blond? Où ça où ça? En Grande-Bretagne. Le Brexit ne nous épargne hélas pas ce genre d’exportation numérique.
Les garçons sont les garçons. Et qu’on le veuille ou non ils ont quelques spécificités. Dont un sexe différent de celui des filles. Un sexe qui leur assigne paraît-il une toute-puissance.
Ce clip illustre la moderne confusion du sens. En voulant discriminer sans discriminer il annule son propre projet. Prisonniers de la politisation du langage, ses auteurs ont livré un produit très étrange.
Malala a reçu son prix Nobel de la Paix, comme Barak Obama il y a quelques années. Etrangeté du monde actuel: un président américain en exercice reçoit le prix prestigieux en début de son mandat, alors qu’il n’a encore rien fait de significatif.
Le groupe Boko Haram détient toujours plus de 200 jeunes filles nigérianes en otage. Récemment le groupe a encore enlevé une trentaine d’enfants:
«Des insurgés (...) ont enlevé des jeunes, garçons et filles, dans notre région. Ils ont pris tous les garçons de 13 ans et plus (...) et toutes les filles de 11 ans et plus. Selon nos informations, 30 jeunes ont été enlevés ces deux derniers jours, a déclaré Alhaji Shettima Maina, le responsable du village de Mafa, à des journalistes.»
En ce temps-là tout semblait possible. Une simple décision, et l’on devenait femme, ou homme. Certains se demandaient même pour quoi se limiter aux humains. L’identité de genre n’étant présentée que comme un fait anodin construit par la société, d’autres challenges plus excitants pouvaient être posés.
Au nord et à l’est du pays, Boko Haram fait couler le sang. Il tue et fait régner la terreur. Il choisit des êtres plus faibles et en groupe pour en tuer le maximum. Les lycées sont parfaits pour faire du nombre. Depuis deux ans on ne compte plus les garçons, lycéens, étudiants, des centaines probablement, qui ont été assassinés sauvagement. Après mon précédent billet j’adresse aujourd’hui une supplique au nom de tous les parents solidaires des familles de ces garçons.
L’enlèvement des lycéennes nigérianes a soulevé une vague de protestations dans le monde entier. Même Michelle Obama s’y est mise. Bon, elle n’a pas fait ça avec une pancarte: «Tibet libre»! Boko Haram c’est quand-même moins risqué. On a la compassion qu'on peut.
Etonnante l’insistance mise à survaloriser les filles tout en exigeant qu’il n’y ait aucune différence filles-garçons. Ce n’est pas l’égalité qui se joue là. Parce que si c’était l’égalité, l’administration de la Ville de Genève se serait bien gardée d’infliger un tel camouflet aux filles ce samedi 8 mars.
Oh, c’est vite vu: les zoutils n’ont pas de zizi. Et les poussettes, ont-elles une zézette? C’est quoi d’abord une zézette? Ça dépend laquelle. La zézette de Sète, par exemple. Elle n’a pas beaucoup de goût, à ce qu’on dit. Je ne sais pas, je n’ai pas goûté.
La question est pertinente. Urgente même, sans quoi le risque d’extinction de l’espèce nous guette. Cette question fait le pendant du titre d’un livre pour enfants: «Zazie a-t-elle un zizi?», que Sylvie Neidinger mentionne sur son billet du jour.
«Faut-il encore équiper notre ville de toilettes publiques?» questionnait hier le blog du PDC carougeois. La municipalité de Brighton, elle, pense que oui, avec une innovation: elle met en place des toilettes «neutres» à travers la ville.
On savait que la grande industrie a contribué au féminisme en utilisant les bras des femmes pour faire tourner ses usines et développer le consumérisme que nous connaissons. Aujourd’hui le business fait son beurre des théories de genre qui ont décrété que les filles et les garçons n’ont aucune autre différence entre eux autres que celles que la société aurait décidé.
Pour faire simple être parent se résume à trois fonctions: nourrir, protéger, éduquer les enfants. Trois petits mots qui occupent la vie pendant au moins vingt ans. Pas de quoi en faire un fromage. Trois mots donc, que l’on peut accompagner d’une courte explication. La simplicité d’être parent n’en sera que plus évidente.
Une étude anglaise révèle que les résultats scolaires des filles sont meilleurs que ceux des garçons dans quasiment toutes les branches. En particulier dans celles qui mènent à des professions habituellement dirigées par des hommes.
Voici une nouvelle version du «Meilleur des mondes», tel qu’il se prépare à l’école primaire d’Egalia, à Stockholm. Une école où la volonté d’égalité entre garçons et fille est fondée sur la théorie Gender. Et ce avec l’aval des autorités.
«Je serai un chef plus tard.» C’est en tous cas ce qu’espèrent les deux femmes qui ont initié des ateliers d’apprentissage de la confiance en soi pour fillettes de 7 ou 8 ans. Il s’agit d’un programme para-scolaire visant à enseigner l’intelligence émotionnelle et l’affirmation de soi, en vue de faire de ces fillettes les dirigeantes de demain.