Un pas de plus vers une séparation politique: les députés du parlement de Crimée ont aujourd’hui déclaré la Crimée indépendante. La Crimée doit voter dimanche prochain sur son rattachement à la Fédération de Russie. Rappelons que les nouvelles autorités de Kiev considèrent ce référendum comme illégal.
Politique - Page 50
-
La Crimée proclame son indépendance
-
Grâce à Sandrine Salerno, «Aujourd’hui, on est reconnues»
Etonnante l’insistance mise à survaloriser les filles tout en exigeant qu’il n’y ait aucune différence filles-garçons. Ce n’est pas l’égalité qui se joue là. Parce que si c’était l’égalité, l’administration de la Ville de Genève se serait bien gardée d’infliger un tel camouflet aux filles ce samedi 8 mars.
-
Ecopop: décroissance ou pas?
Il y a une logique à ce que des personnes de gauche aient voté pour l’initiative UDC sur l’immigration massive. L’objectif de la décroissance est en effet un thème actuel plutôt soutenu par des écologistes et des socialistes. Ce thème est probablement l’un des plus difficiles et révolutionnaires de notre époque.
-
Pussy Riot agressées: info ou intox?
L’une des infos du jour en provenance d’Europe de l’est est l’agression annoncée de deux Pussy Riots. Un groupe de six hommes jeunes seraient entrés dans le McDo où elles prenaient leur petit déj en compagnie de leur équipe, à 7h20 du matin.
-
Kiev: qui a engagé les snipers?
La chaîne d’information en continu RT Russia Today diffuse un document particulièrement troublant. Il reproduit les voix enregistrées au téléphone du ministre estonien des affaires étrangères, Urmas Paet, et du haut représentant de l’Union Européenne Catherine Ashton.
-
Poutine du mauvais côté de l’Histoire?
Vladimir Poutine serait du mauvais côté de l’Histoire, selon Obama. Je suis perplexe en entendant le président américain faire cette déclaration au sujet du président de la Fédération de Russie. Je n’arrive pas à croire aveuglément aux propos des dirigeants occidentaux.
-
Poutine, Ours patient
Vladimir sait encaisser. Et sait se montrer patient. Après avoir été la cible de commentaires particulièrement agressifs avant et au début des JO - pour mémoire le suisse Massimo Lorenzi qualifiait le spectacle d’ouverture de «propagande soviétique» - Vladimir Poutine est maintenant vilipendé et menacé pour sa politique envers l’Ukraine. Lui ne dit rien et ne bouge pas.
-
Dieudonné, lèche-cul de mollah
J’ai soutenu et je soutiens encore que l’interdit sur l’ancien spectacle de Dieudonné était une erreur et un précédent fâcheux. En plus d’une visible vendetta de Manuel Valls dont l’attachement à la communauté juive est éternel, selon ses propres propos. On est donc dans une bataille de communautarismes, dans quoi s’enfonce progressivement la démocratie.
-
Ambiance tendue en France
L’assistante personnelle du Premier ministre, madame Claire Waysand, appelant un vendredi soir le patron des "petits patrons" de l’association Les Tondus, Guillaume de Thomas, pourrait laisser penser à une forme d’intimité particulière. On n’appelle pas si tard quand on est en mission administrative.
-
Ukraine: qui avait intérêt au bain de sang?
Difficile de voir clair dans ce qui se passe en Ukraine. Les faits eux-mêmes ne sont pas limpides, à part la prise de pouvoir par le parlement - ou ce qu’il en reste. Mais on n’a aucune information médico-légale sur les morts.
-
L’Homme, animal territorial
Les croyances du XXe siècle commencent à s’estomper. Celle en particulier d’un humain essentiellement social, formaté par le groupe. L’idée avait pourtant ceci de séduisant que les déterminismes de groupes sont supposés être plus modelables que les déterminismes biologiques ou caractériels.
-
Immigration: la chute d’une illusion
Le mouvement continue: la ministre responsable de l’immigration du Québec, Diane de Courcy, membre du parti québecois (souverainiste), a déposé cette semaine un projet de loi reformulant les conditions de l’immigration dans la province.
-
Quand l'Europe se lâche sur la Suisse
Le pro-européen que je suis est décontenancé à la lecture des propos sur la Suisse, après le vote du 9 février. Je n’en perds pas mes convictions mais la collection de vomissures venant de l’intérieur ou de l’extérieur du pays pourrait remplir un pétrolier.
-
L’Europe du futur (2): la domination de la banane bleue
Il y a quelques jours je suggérais une évolution des Etats-Unis d’Europe vers une fédérations de grandes régions. Des régions disposant de larges pouvoirs afin de rendre aux citoyens un pouvoir décisionnel sur leur vie. L’Etat fédéral ne serait en charge que des fonctions régaliennes et de lois-cadres que les Etats-régions appliqueront.
-
L’appartenance politique des mots(1): pain, beurre, nauséabond
On devrait imprimer des dictionnaires partiels. Ce serait moins cher. Dans chaque édition ne figureraient que quelques mots et expressions courantes sans connotation politique, telles que: «Quelle heure est-il?» ou encore: «Avez-vous du pain et du beurre?» Ces expressions anodines seraient complétées pas les mots préférés des mouvements politiques. Des mots qu’on retrouve dans leurs discours, au café autour d’un verre, dans leurs écrits, et surtout quand ils s’adressent à une tribu adverse.
-
59% des français pour une limitation de la libre circulation
A deux ans d’intervalle le résultat est le même: près de 6 français sur 10 veulent réformer le traité de Schengen et amender le principe de libre circulation des personnes. Autrement dit, ils souhaitent une réactivation des frontières nationales. Il n’y a pas «d’effet suisse» puisque l’opinion est stable depuis deux ans.
-
Revoter? Quelle drôle d’idée! Et pourquoi pas envahir la France?
Tant qu’à faire, soyons fous! Faisons preuve d’originalité et d’audace. C’est vrai quoi, laisser une bande de français appeler au boycott de notre pays sans réagir? Les voir solidaires de la commissaire luxembourgeoise Viviane Reding et ne pas marcher sur Paris? Guillaume Tell, au secours!
-
L’Europe du futur
Même en supposant qu’elle se déconstruise - ce que contrairement à d’autres je pense peu probable dans un proche avenir - l’expérience communautaire européenne va marquer longuement les esprits et l’Histoire. L’Europe est là. Mais l’Europe ne saurait être celle du Commissaire européen Viviane Redding (image 1). Après avoir mis la pression sur la Suisse et possiblement contribué à la victoire du «oui» le 9 février, elle trouve que les anglais sont trop ignorants pour voter par référendum sur leur avenir européen. C’est au mieux l’aveu d’un manque de pédagogie et un mépris des dirigeants britanniques, au pire un manque de lisibilité (et peut-être de cohérence?) du projet européen dans son état actuel.
-
L’Europe, un vaste marché
Le Marché Commun puis l’Union Européenne se sont mis en place sur l’idée de créer un marché ouvert des biens, des marchandises et de la culture, sans plus de taxes et de règles nationales. Le but était de favoriser les échanges commerciaux, source de développement économique.
-
Sainte Europe, flagelle-nous!
On connaissait la propension de nombre d’européens à se fouetter devant l’Histoire, s’attribuant - dans un sursaut d’orgueil - la paternité (ou la maternité) de tous les malheurs de la Terre. Cette prétention à être plus coupables que les autres est une illustration du sentiment de supériorité que nos concitoyens européens ont élevé au rang de grand art.