L’accumulation médiatique d’épisodes météorologiques extrêmes (comme dans l’Aude) donne l’impression d’une augmentation exponentielle et d’un encerclement continu d’événements alarmants. « Nous y sommes » est la petite phrase de 2018. Je rappelle que nous y étions déjà il y a 200 ans, et même 300 ans.
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Réchauffement climatique : « Nous y sommes »
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L’augmentation de CO2 appauvrit les qualités nutritionnelles du riz
On sait que le CO2 est indispensable à la croissance des végétaux. Mais son augmentation ne comporte pas que des avantages. Une récente étude montre une baisse de la qualité nutritionnelle du riz quand le niveau de CO2 est élevé.
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Déjà 330 ans de réchauffement (2ème partie) : analyse du graphique
Ce n’est pas une blague: la phase de réchauffement que nous connaissons a commencé il y a au moins 330 ans. Toutefois l’analyse plus fine du graphique présenté hier montre que ce réchauffement se produit par paliers, avec une alternance de poussées fortes, de plateaux, et de courtes séquences de baisse.
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Déjà 330 ans de réchauffement : le doute reste permis
Une remarque dans mon précédent billet m’a donné l’envie de résumer quelques points qui justifient le doute. Il ne s’agit pas de nier une montée des températures en de nombreuses régions de la planète. Il ne s’agit pas plus de refuser toutes les thématiques environnementales.
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Climat : Pont à contre-courant
La poignante image d’un ours blanc affamé, à l’agonie, a été prise durant l’été semble-t-il. À cette période l’île de Baffin, au nord-est du Canada, est libre de glaces côtières. La ville d’Iqalut, dans le sud, connaît une température moyenne de 10° en juillet, avec certaines années des pointes autour de 20° (record: 26° le 22 juillet 2008). La banquise est donc normalement fondue à cette période.
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COP 23 : en réalité le climat se refroidit depuis 7’000 ans
Le réchauffement actuel n’est qu’un sous-cycle dans la tendance générale à long terme de l’holocène. Il est peu significatif quand on le compare aux dix derniers millénaires. Et il est bienvenu. Car nous sortons d’une des périodes les plus froides depuis la dernière glaciation.
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Nuages et climat : l’expérience Cloud
Selon Jean-Pierre Chalon, l’impact des nuages sur le bilan radiatif de la Terre est 40 fois supérieur à celui attribué aux variations des teneurs en gaz à effet de serre enregistré au cours de ces dix dernières années.
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Elon Musk ou Greenpeace ?
La technologie modifie profondément notre manière de vivre. Cela dure depuis des millénaires. Et ça continue. Les avancées technologiques sont aussi de plus en plus aptes à corriger les défauts qu’elles ont autrefois engendrés, comme la pollution de l’air et de sites entiers.
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COP21 (6) : un accord politique pour un objectif inatteignable
Il y aura forcément un accord aujourd’hui sous quelque forme que ce soit. La conférence n’offre pas de suspens. C’était préparé. Par contre à l’heure où j’écris on ignore encore quelle en seront les points précis. Mais une chose est déjà calculée: l’objectif de l’accord est inatteignable s’il suit les engagements préalables faits par les pays avant le début de la COP21.
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CO2 : la bonne nouvelle de l’océan austral
J’ai déjà mentionné rapidement le fait que l’océan austral absorbe à nouveau le CO2 atmosphérique. Je reviens sur cette bonne nouvelle. On se souvient du cri d’alarme lancé il y a une dizaine d’année: les océans, puits à carbone, étaient saturés.
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COP 21 (4) : l’emportation
Peut-on encore soutenir une parole différente et un doute, quand 97% des scientifiques sont supposés convaincus par l’aspect anthropique de la variation climatique? On me fait parfois cette remarque. La non-adhésion à la pensée dominante serait déraisonnable. Je rappelais il y a deux jours que l’ancienne ministre de l’écologie Nathalie Kosciusko-Morizet traite même les dissidents de connards. Drôle de manière de mettre fin à la controverse.
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Réchauffement et pergélisol : le méthane n'est plus une bombe climatique
Depuis des années le relargage de méthane a été placé au top du risque d’emballement de l’atmosphère vers le très chaud. Il est qualifié de bombe climatique. Il pourrait, selon certaines prédictions, faire monter la température terrestre de 8° Celsius.
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Terreur climatique et oligarchie scientifique
Dix-sept degrés à Limoges, treize à Bruxelles, dix-sept à Postdam, seize à Ljubljana, dix-sept à Kiev, et ainsi jusqu’au nord: onze à Kilsbergen, treize à Oslo: on dirait que la dernière semaine de juillet fait le contrepoids de la petite semaine de canicule du début du mois.
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Controverse climatique : l’avis du fondateur de Greenpeace
Il s’agit bien d’une controverse. Il n’y a aucune certitude absolue sur les causes du réchauffement actuel, aucune possibilité de prédire l’avenir à long terme, et aucune réflexion des responsables politiques ( GIEC compris ) sur l’opportunité positive d’une modification du climat.
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Climat: pourquoi les températures mondiales baissent depuis 15 ans
Le récent rapport du GIEC confirme le réchauffement climatique. Mais alors qu’il mentionne de 0,3 à 4 degrés pour la fin du siècle (fourchette assez large quand-même) et qu’il prévoit jusqu’à 7 degrés en Europe centrale et du nord, la réalité climatique est différente. Depuis 1998 les températures sont au mieux en plateau ou même en baisse.
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Et si le réchauffement climatique était une chance?
Mon récent billet sur la prochaine glaciation remet sur la table la question du réchauffement. Un thème qui divise. J’y reviens sous un angle un peu différent, histoire, comme souvent, de ne pas endosser la pensée dominante simplement parce qu’elle est dominante, surtout quand elle est imposée dans l’angoisse. Je ne cherche à convaincre personne, seulement à ajouter un contrepoint au boum-boum scientifico-idéologique actuel. J’aime le contrepoint: c’est ce qui fait de la danse une salsa ou un tango plutôt qu’une marche militaire.
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On ne parle plus des pluies acides
Dans les années 1960-70, la grande peur était la destruction de la planète par les pluies acides. Le problème a été identifié depuis 1870 mais il a commencé à être vraiment documenté il y a une cinquantaine d’années. Des études montraient une augmentation dramatique de l’acidité par rapport au début du 20e siècle. La fin de la planète était quasiment annoncée pour les 30 années à venir. Les arbres allaient perdre leurs feuilles, les végétaux mourir par manque de nutriments dissous par l’effet de l’acidité du SO2, principal accusé à l’époque.
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Un volcan allemand se réveille: l’Europe menacée?
Cette année on va être gâtés. Question mauvaises nouvelles, je veux dire. On est à peine le 3 janvier que les médias entament l’annuus apokalypticus sur les chapeaux de roue. Je crains qu’à cette vitesse ils se retrouvent sur le châssis avant l’été et qu’en septembre même la capote (de la voiture) sera usée jusqu’à la corde.
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Changements climatiques: le rôle insoupçonné de l’ozone
Dans ses rapports sur l’évolution climatique de notre planète, le GIEC n’a jusqu’à ce jour pas pris en compte les déficits en ozone stratosphérique, soit les fameux trous dans la couche d’ozone. Un groupe de scientifiques s’est attelé à cette tâche et a réussi à modéliser l’interaction entre le déficit d’ozone, les climat austral et la capacité océanique à piéger le CO2.
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Des arbres en plastique pour purifier l’air
L’idée est étonnante et même provocatrice. Le plastique n’a pas bonne presse en matière d’environnement. Alors quelle est cette idée? Une tartufferie ou une vraiment bonne idée?
(Cliquer sur les images pour les agrandir).