On se souviendra de la fête de Pâques du confinement. Une toute belle météo que l’on goûtera par nos fenêtres et nos balcons. Ça! On a l’air fins à regarder le soleil depuis la pénombre de nos intérieurs.
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On se souviendra de la fête de Pâques du confinement. Une toute belle météo que l’on goûtera par nos fenêtres et nos balcons. Ça! On a l’air fins à regarder le soleil depuis la pénombre de nos intérieurs.
Le dicton « En avril, n’ôte pas un fil », pourrait s’appliquer à ce mois de mai 2019. Dans l’ensemble les températures ont été mesurées entre 2 et 6 degrés en dessous de la moyenne par la station de Genève-Cointrin (image 1, clic sur les images pour les agrandir, source ici).
Elon Musk a fait sa pub en envoyant une Tesla roadster en l’air, comme une hôtesse du même genre. Mais a-t-il anticipé le risque de chute sur notre planète? D’autres le font. Et ça craint! Sur un un tabloïd on lirait: Tesla va tomber sur nos têtes. Séquence dramatisation.
En cent ans les techniques de mesure et la médiatisation, et la surenchère publique des événements, ont progressé de manière exponentielle. Rien n’échappe au grossissement phénoménal qui en résulte. Les interprétations qui s’en suivent peuvent relever du même grossissement.
La comète sera à son périhélie, son point le plus proche de notre étoile. Frôler, d’accord, c’est excessif. A vue de nez elle passera à 186 millions de kilomètres de la grosse boule. Mais à vue de nez on ne verra rien: vous regardez avec votre nez, vous?
L’orage est venu sur un grand quart sud-est. Il a débordé sur la Suisse et l’Italie. A Genève nous avons perdu plus de 10 degrés. Pas la peine de les chercher : ils reviendront tout seuls. En attendant, les descendants de l’orage nous ont rafraîchis. L’air monte d’abord, comme un fou, jusqu’à environ 10’000 mètres, se refroidit, et redescend à toute vitesse.
Baudelaire a écrit ces vers libres qui s’achèvent en poétique langueur: «J'aime les nuages... les nuages qui passent... là-bas... là-bas... les merveilleux nuages!». Il n’avait sans doute pas pensé aux éclipses de soleil. Ni à tous les fans du ciel en pèlerinage dans les vertes campagnes, télescope sous le bras.
Franchement il ne se passera pas grand chose sur le continent le 20 mars, et encore moins à Genève et en Suisse qu’en Bretagne. Près de 70% d’occultation ne font pas la nuit. Mais, mais...
Voici que vient la marée du siècle. Son coefficient: 119. Le coefficient maximal possible est de 120. On y est presque. Il y aura 7 marées du siècle d'ici l'an 2100, la plus haute atteignant le coefficient de 120. Ce sera le 25 mars 2073. Normalement je ne serai plus là pour commenter. J'en profite donc aujourd'hui. :)
On connaît en détail les péripéties de l’atterrissage de Philae sur la comète Tchourioumov-Guérassimenko. Les ingénieurs de l’Agence Spatiale Européenne (ESA) sont arrivés à reconstituer les cabrioles du petit robot d’après les informations qu’il a captées en provenance de Chury.
Pendant que les terriens se déchirent, le ciel va sa vie.
Je me souviens de cet anticyclone. En mars il nous donnait une lente rafale de belles journées ensoleillées. Presque chaque année il annonçait le printemps et débarquait, pétaradant, avec le salon de l’auto. Large, puissant, il faisait comme une grande omelette sur presque toute l’Europe. Même la Grande-Bretagne en profitait.
La dernière grosse éruption solaire s’est produite le 7 janvier dernier. Elle fut impressionnante. Mais cet épisode ne comble pas le déficit énorme d’activité, mesurée par le nombre de taches solaires. Notre étoile devrait être en phase d’activité majeure dans son cycle de 11 ans, or il n’en est rien. Au point où l’on parle aujourd’hui de panne de cette activité.
Reste-t-il ou non un résidu, une trace de la comète? Hier soir on n’a rien vu passer près du soleil sur les images détaillées. Et pour cause: les images d’ensemble semblent montrer une vaporisation complète de la comète avec une chute brusque de luminosité et de visibilité (voir précédent billet). Plus tard un reste de la comète redevenait brillant après le passage au périhélion. Que penser?
Mise à jour du billet: la comète Ison s'est probablement évaporée ou brisée. Les dernières images montrent sa disparition juste avant le périhélie. La photo 1 montre une brutale baisse d'intensité. Une vidéo également (Voir la dernière vidéo ci-dessous). Adieu Ison! (Cliquer pour agrandir).
Texte précédent:
Anne, soeur Anne, ne vois-tu rien venir?
Ça y est: la comète Ison est dans la banlieue solaire. Et ce n'est pas pour dire mais elle est brûlante, la banlieue. La comète file à 1 millions 350'000 km/h de la surface en léchant presque les flammes. La Nasa nous gratifie d'un direct sur youtube.
Les choses sérieuses sont engagées. Tiendra-t-elle, tiendra-t-elle pas? Survivra-t-elle à son passage en rase-motte derrière le soleil? Nous le saurons dans moins de 3 jours. Pour l’heure elle n’est plus qu’à 32 millions de kilomètres de notre étoile.
Les Beatles chanteraient «Here comes the sun» et Obélix dirait «Ils sont fous ces norvégiens» si d’aventure il visitait la Scandinavie. A supposer qu’il passe par la petite ville de Rjukan. C’est une ville de 3’500 habitants dans le sud de la Norvège. Elle est construite dans une vallée si serrée qu’elle ne reçoit jamais les rayons du soleil de septembre à mars. Au point où un téléphérique avait été construit pour transporter les habitants vers les sommets voisins.
Une route au milieu des collines, vers San Joaquin Valley.
C’est presque le désert. Des fermes isolées. Quelques arbres, de la poussière. C’est Autumn Road, près de Santa Maria, au nord-ouest de Los Angeles.
L’information circule depuis 2011. Le directeur de la division héliophysique de la Nasa, le Dr Richard Fischer, annonçait pour l’année 2013 une tempête solaire géante. Le titre de ce billet est repris d’un des nombreux sites qui ont relayé l’info. Selon un autre site le degré de gravité imminente est maximal:
On y croit à chaque fois. Quelques degrés de plus, du soleil, les odeurs de la terre qui se réchauffe, les oiseaux, et les jupes des filles qui raccourcissent: ce sont normalement les signes du printemps. Et à chaque fois c’est la baffe: re-pluie, re-froid.
Mon récent billet sur la prochaine glaciation remet sur la table la question du réchauffement. Un thème qui divise. J’y reviens sous un angle un peu différent, histoire, comme souvent, de ne pas endosser la pensée dominante simplement parce qu’elle est dominante, surtout quand elle est imposée dans l’angoisse. Je ne cherche à convaincre personne, seulement à ajouter un contrepoint au boum-boum scientifico-idéologique actuel. J’aime le contrepoint: c’est ce qui fait de la danse une salsa ou un tango plutôt qu’une marche militaire.