«On ne change pas la règle». La réplique est prévue de longue date. Elle sort trop vite, trop bien, trop lisse de la bouche de Rebsamen juste après la proposition de Nicolas Sarkozy d’organiser trois débats entre les deux tours.
Politique - Page 71
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Présidentielle: le vendeur et le plagiste
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Jean-Luc Mélenchon ou l’étendue du vide
Si les astronomes se demandent quelles sont les limites de l’univers et quelle est l’étendue du vide, Jean-Luc Mélenchon donne une idée de cette dernière. A écouter sa déclaration après les résultats du premier tour on se demande si l’on est dans un spectacle surréaliste, un épisode des Guignols ou si, la pression retombée, JLM n’a plus rien à offrir.
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Mélenchon a-t-il fait voter Marine Le Pen?
La surprise de ce premier tour est bien sûr le score de Marine Le Pen. Il faut attendre les résultats définitifs: est-elle vraiment à 20% de voix? Mais même à 19%, ou 18%, elle confirme l’implantation du Front National et d’un courant nationaliste fort en France.
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Jeunes socialistes français et Le Pen: même combat?
Mini-scandale en France: papa Le Pen fait encore une de ses sorties provocatrices. Il vise cette fois Nicolas Sarkozy. Reprenant les initiales du président français il ironise: «NS? National Socialisme?» Et le meeting de la Concorde: «Nuremberg?», faisant allusion aux grands rassemblements nazi de l’époque.
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Breivik et les salafistes: chacun sa guerre
La différence entre un terroriste et un soldat est que le premier se légitime de lui-même alors que le soldat est légitimé par une hiérarchie, une armée et un pays. Un terroriste, un tueur politique, est une sorte de soldat auto-produit qui ne dispose pas d’une validation par un Etat.
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France: la gauche face à son mythe
La tendance est plutôt à la gauche en France. L’approche de la présidentielle avive les espoirs de tous ceux qui voudraient une société moins libérale, plus étatique. Le rejet de Nicolas Sarkozy donne un semblant de légitimité aux surenchères chimériques.
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Faire le faux policier n’est pas un délit! Merci monsieur Zappelli...
L’affaire des fausses cartes de police aux Transports Publics Genevois connaît son épilogue: les employés qui se sont fait passer pour des policiers sont blanchis. Ils réintègrent leur travail après une suspension d’un an pendant laquelle leur salaire avait été versé.
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Mélenchon: casser l’entreprise, radio-Féminista, et autres fariboles
Comme je le décrivais hier toute l’attitude politique de Jean-Luc Mélenchon est dans la gueule, la moue, l’agression. Il monte les tours plus vite que son ombre: un vrai casseur à fleur de peau, maîtrisant mal ses nerfs. Un macho caricatural. La France aime les machos, peut-être.
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Jean-Luc Mélenchon: une OPA sur le vent?
C’est beau le vent. Sur la mer, dans les arbres, le long des prairies d’été. Dans la tête parfois. En politique aussi c’est beau. Et rentable. Jean-Luc Mélenchon en est la preuve: vendre du vent rapporte des voix.
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François Bayrou, réveille-toi!
François Bayrou a donc lancé réellement sa campagne hier au Zénith de Paris. C’est lui-même qui le dit. Ah bon? N’était-il pas déjà candidat? N’avait-il pas déjà fait deux annonces de candidature? N’avait-il pas déjà pris part au débat et énoncé une série de propositions?
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Le silence de l’indigné
Après Toulouse la gauche française enfourche à nouveau ses démons et se trompe de cible. Un exemple: «Plus de questions dérangeantes, plus de réflexions stimulantes, plus de débats utiles, plus de critiques constructives. Rien d’autre qu’un silence général avec une seule voix autorisée, celle du pouvoir, d’un pouvoir réduit à son essence policière» ?
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Le tueur? Dégoûté que ce soit pas un nazi
C'est la parole d'un journaliste. Elle ne peut pas être isolée. Une telle phrase suppose beaucoup d'autres pensées. Par exemple:
«Putain ça dégoûte. Qu’est-ce que c’est stupide que ce soit un français arabe musulman djihadiste qui ait tué les enfants juifs! Pourquoi n’était-ce pas un nazi? Ça aurait été moins dégoûtant, plus normal, plus simple. Plus politiquement correct. Putain ça dégoûte.» -
Etats-Unis: la petite phrase qui tue
Qui peut encore prétendre que les conservateurs n’ont pas d’idées? Qu’ils ne font que défendre un statu quo sans faire preuve de la moindre inventivité? L’équipe de campagne de Mitt Romney comporte au moins un collaborateur imaginatif: Eric Fehrnstrom. Mais le slogan de mai 68 «L’imagination au pouvoir» se vérifiera-t-il? A voir.
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O Toulouse
Edwy Plenel dit n’importe quoi. A sa décharge, il n’est pas le seul. Candidats, journalistes, internautes s’appropriaient hier les morts de l’école juive de Toulouse. Le spectacle laisse songeur. Que les autorités politiques en place soient présentes est normal et protocolaire. Le rang de la personne qui se déplace fait mesurer la gravité ressentie de l’événement. Ici c’est le Président lui-même, représentant du pays entier. C’est sa fonction. Présence légitime donc.
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François Hollande ne fait pas bander
Fanfrelande aime à se faire voir comme un homme de culture. Mitterrand le faisait aussi. Fanfrelande veut tout faire pareil que Mitterrand. Alors il parle littérature au Salon du livre et prend comme héros un personnage célèbre de la mythologie grecque auquel il s’identifie: Sisyphe. Un héros à propos duquel un penseur moderne, Albert Camus, a écrit «Le mythe de Sisyphe».
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François Hollande se couche au coup de sifflet
Il n’y a pas de hasard. Si Fanfrelande a été enfariné il y a quelques temps c’est que lui-même est un spécialiste du pétrin. Il malaxe, boulange et enfarine joyeusement la France et les français-es.
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Le silence assourdissant de Fanfreluche Trierweiler
Paris Match est un journal qui fait feu de tout bois. C’est son truc. Il y a une clientèle pour. Moi-même il m’arrive de le feuilleter en salle d’attente pour voir le bateau qui coule ou la robe blanche de Pippa (non, seulement la robe; d’ailleurs elle était de face...).
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Soutien à Micheline Calmy Rey
L’agression contre Madame Calmy Rey est lâche et moche. On peut ne pas être d'accord avec elle, ce qui a souvent été mon cas, mais sans le minimum de respect même contre ses adversaires la vie est juste un tas de pourriture.
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France: loi sur le génocide censurée
La décision du Conseil Constitutionnel a été communiquée hier: la loi sur le génocide arménien, loi «mémorielle», est retoquée. Nicolas Sarkozy a immédiatement demandé au gouvernement de préparer un nouveau texte en remplacement du texte refusé.
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François Bayrou, le solaire
On ne le sait pas assez, répétons-le. Si François Bayrou est présent au second tour il gagne dans tous les cas de figure: contre Sarkozy, contre Hollande, contre Le Pen, etc. On comprend bien que les frères jumeaux SarkHoll n’ont pas intérêt à l’ébruiter. D’où leur scénario d’attaques mutuelles comme s’ils y étaient déjà, au second tour. L’omerta règne. Un contrat de silence est lancé contre Bayrou. Mais il est encore possible de casser ce scénario fabriqué de toutes pièces par les appareils des partis et par la presse qui leur est soumise. D’autant que l’équipe de Bayrou n’a pas encore sonné la charge. Et ils font bien: ils laissent les frères SarkHoll s’user d’abord.