À Nice comme à Bagdad la guerre n’a pas de lignes définies. On meurt sur un front de mer ou dans le quartier de Karada. Musulman, chrétien, juif, hindou, athée. Sous un camion, sous une bombe. What else?
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Putain de camion
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Harcèlement par SMS : une nouvelle victime
« … j’aime le sexe sans limite libre, et un peu extrême ».
Qui a répondu cela à Denis Baupin? Une victime. Victime de harcèlement, dit-elle. Surprenante réponse pourtant, qui éclaire d’une autre lumière les accusations de harcèlement sexuel portées contre le député des Vert.
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Revue de presse : Thorez pas dû – Elle a ri Hillary
Si c’est pour aller au casse-pipe, il faut que les femmes et les hommes politiques aient un gros besoin de tenir une place – si possible la première – pour se présenter aux élections. Le moindre pet de travers est scruté et commenté. C’est le jeu. Mais tout n’est pas utile à l’édification du peuple.
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Hollande à l’ouest, Benzema perd le nord
Revenir de voyage en pleine grève des trains n’a pas été simple. Mais il y a pire. Et pour me passer du baume, François Hollande a fait l’affaire. Ah, quelle surprise de l’entendre au JT de Darius Rochebin, évoquant la géographie des échanges européens.
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Et l’homme politique mondial 2016 est…
Pendant que Manuel Valls se carbonise et égrène des lieux communs sur le ton d’un sergent major, que le théâtral Arnaud Montebourg se profile dans les interstices, pendant que la CGT prend le pays en otage par peur de perdre son premier rang syndical, Emmanuel Macron monte et François Hollande se tait, hors de ses auto-encensements.
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Papounet 1er, prends-les pour des enfants mais guide-les !
Le pouvoir français n’a pas la gaule. Seul Denis Baupin semble encore capable d’érection. Ce pouvoir a atteint une zone de grande souffrance. Il oscille entre les zombies et les raptors. Emmanuel Macron par exemple, raptor parmi d’autres, contredit systématiquement et publiquement le président et le premier ministre. Ça fait super désordre.
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Cogestion des entreprises et salaires des patrons : le populisme de gauche
Une tendance forte s’affirme actuellement en France, dans ces semaines et ces mois troublés. Une cible est désignée: les patrons. On a vu par exemple deux jeunes femmes présenter des pancartes sur lesquelles on peut lire: « Sous le pont d’Avignon on y pend tous les patrons ».
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Moi, Président du rêve, je paierai ma clientèle
Si la période actuelle est riche en postures morales en tous genres, la rapidité avec laquelle ces postures sont démasquées est fulgurante. Ainsi Fanfrelande, autoproclamé chevalier blanc de la politique française, est tombé dans le trou de la manipulation de masse.
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Les petits nains et l’éléphant blanc tordent le cou au chômage
Fanfrelande s’en lèche les babines: le nombre de demandeurs d’emplois a baissé de 62’400 unités en mars dernier dans sa boutique. La France va mieux! Du moins le dit-il, dans cette campagne présidentielle et de reconquête qui ne dit pas son nom.
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Limite de la démocratie directe
Les Pays-Bas ont dernièrement refusé de soutenir l’accord d’association entre l’Union Européenne et l’Ukraine. Le vote n’a guère été médiatisé. Peut-être parce qu’il s’agit d’un référendum non contraignant.
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François Fillon, homme de Devoir et casseur de baraque
Il déclarait hier vouloir casser la baraque s’il est élu. Pourtant l’homme nous a habitué à la discrétion, à la réserve, à l’obéissance au chef plus qu’à être lui-même un chef. On voit mal FF donner du poing dans un débat.
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Révision constitutionnelle : Hollande renonce
L’annonce a été courte: à peine quelques minutes. Pendant lesquelles François Hollande a annoncé le retrait total du projet de réforme constitutionnelle. Tous les articles sont abandonnés. Le Congrès de Versailles n’aura pas lieu.
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François Hollande, opaque, si opaque...
Peut-on être à la fois grand chef et petit candidat? À Paris, éternel nombril de la France, on voudrait faire coexister les ors de la République avec la cantine de Michelin. Difficile oxymore: faire peuple et assumer l’image tutélaire de père (ou mère) de la nation. C'est l’image du monarque républicain.
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Cumul des mandats : la relativité des principes
Certains principes sont élastiques. Un exemple? Dans sa tirade mémorable, François Hollande l’avait promis: « Moi Président de la République, les ministres ne pourront pas cumuler leur fonction avec un mandat local. »
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Myriam El Khomri : la ministre fragile terrassée par le sexisme ?
Après la brève hospitalisation de madame El Khomri le quotidien Libération vient au secours de la ministre du Travail du gouvernement Valls. Il semble même plonger dans une une sorte de psychologie politique qui devrait faire école.
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Nationalité : une déchéance pour rien ?
Le parlement français vote donc ces jours la réforme introduisant une forme d’état d’urgence dans la Constitution, ainsi que la possibilité de déchoir un français de la nationalité. Un coup pour rien? Probablement.
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Des primaires à gauche pour 2017 ?
C’est en tous cas la demande d’un nombre grandissant d’élus et de représentants de la gauche française. Hier la gauche du parti socialiste a ajouté sa voix dans ce concert de demandes. Au nom des statuts du PS, art. 5.3.1:
«… le candidat à la présidence de la République est désigné au travers de primaires citoyennes ouvertes à l’ensemble des citoyens. »
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Brèves de dimanche : Ouagadougou – Lara Gut – Femmes en BD – Ère glaciaire – Jean-Noël Rey – Cologne
Quelques infos drôles ou pas, glanées au fil des quotidiens. De quoi jeter quelques sorts et donner quelques caresses de chat. Mais qui a dit que les caresses de chats ne sont pas honnêtes?
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Commémorations en rafale (de kalach?) : changer le nom de Paris
Aujourd’hui un brin d’humour, mimosa de l’esprit. Demain je reprends mon tracteur et je laboure les friches sauvages autour de Cologne.
On pourrait changer le nom de Paris. Trouver quelque chose que l’on soit sûr de ne pas oublier. Parce qu’il y a déjà Paris Texas, Paris Hilton, et encore d’autres. Cela sème la confusion.
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Nationalité : le nouveau bannissement ou le nouveau déni ?
La déchéance de la nationalité française fait débat. Un débat qui sert d’écran de fumée au pouvoir car cette mesure est plus symbolique qu’efficace. Elle porte même à humour (noir) si l’on imagine les morceaux de corps des terroristes renvoyés dans leur pays d’origine. Et elle confirme en creux l’importance de l’identité nationale aux yeux de la gauche qui jusqu’alors piétinait cette notion.