Elle devait chanter pour l’ouverture du Mondial. Elle ne le (Jenni)fera pas. Plouf. Sa prestation tombe à Lo. Imaginez un peu: tout est prévu depuis des années, la chanson, le clip, les interprètes, les contrats, la date, l’heure. Sur place, 65’000 spectateurs. Devant leur télé, des milliards. Et quatre jours avant, voilà qu’elle déclare forfait.
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La grande peur de l’eugénisme
A un degré ou à un autre l’eugénisme fait partie de notre monde. La question n’est pas d’être pour ou contre l’eugénisme - qui refuserait l’idée que son enfant puisse naître sans risque de handicap? - mais de distinguer les différents types d’eugénisme, et qui prend la responsabilité de mettre en place une pratique médicale ou hygiénique eugénique.
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Le poids de l’amour
L’amour est un coeur léger, dit-on. Plus léger que ses symboles. Ceux-ci pèsent au point de mettre en péril une ville - ou l’un de ses éléments. A Paris une partie du garde-corps du Pont des Arts s’est écroulée sous le poids de l’amour.
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Soldats allemands : au front avec leur bébé ?
L’armée allemande n’est pas très sexy. La vie militaire masculine est austère. Les hommes eux-mêmes ne se bousculent pas à l’embauche depuis la suppression du service militaire obligatoire. Il manque chaque année 60’000 recrues et employés qu’il faut aller chercher en les séduisant.
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Ave, Maria
L’hymne national russe est beau comme une prière. Quand vous l’écoutez, Maria Sharapova, en portant la coupe que vous venez de remporter à Roland-Garros, c’est encore plus émouvant.
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Des rats et des hommes
Eh bien! Si les rats s’y mettent aussi, les stéréotypes hommes-femmes trouvent un renfort inattendu. Même dans un espace supposé aussi neutre qu’un laboratoire de recherche, les différences de sexes sont une réalité aux conséquences encore difficile à évaluer.
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KILL FASCISM! KILL F∃M∃N!
La supposée misogynie de Vladimir Poutine avait l’odeur renfermée d’une petite case de travers dans la tête du traducteur. Valérie Trierweiler, trop contente de pouvoir se venger de son éviction par Fanfrelande, en avait fait une saucisse: «Heureuse de ne pas avoir à serrer la main de Poutine...». Et nous, heureux de ne plus voir la Gorgone à L’Elysée.
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Réforme des régions: la France en catalepsie
J’évoquais hier le projet de fusion des régions présenté par François Hollande, sorte d’empilage sans dynamique particulière et découpage obéissant à de possibles pressions politiques sur le président. On ne voit pas en effet la justification de fusionner certaines régions et d’en laisser d’autres intactes.
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Nathalie Ducommun, fan de foot et du Mondial
Le Mondial arrive avec fracas. Chaque grand rendez-vous sportif devient l’occasion d’une critique sociale ou politique du pays organisateur. Au Brésil la contestation est devenue vive depuis environ un an. Le plateau d’Infrarouge en rendait compte hier soir.
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Réformer l’Union Européenne (2): la nouvelle révolution française à 8 régions
Peut-on changer la France? Oui: en réformant sa territorialité. Les couches administratives de base qui servent de socle au maillage de l’Etat en France, sont anciennes. Ce sont les communes, les cantons et les départements. Par dessus, plus récentes, on trouve les intercommunalités et les régions, puis l’Etat central.
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Ouragans: les prénoms féminins tuent plus!
En novlangue, un constat s’appelle un préjugé. Par exemple, si vous pensez que les chênes sont plus larges que les roseaux, ce n’est pas un fait. Vous avez probablement une préférence pour la solidité légendaire du chêne, alors que la fragilité du roseau vous rebute. C’est donc un préjugé.
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L’Ukraine aux mains des milliardaires
Donc en résumé: une révolution se serait faite avec une milice dont le héros est un célèbre fasciste ukrainien de la deuxième guerre mondiale, l’Europe applaudit, un oligarque putschiste a pris le poste de premier ministre, un autre se fait élire président, et l’on voudrait nous convaincre que les anges n’ont pas de sexe ni de Kalachnikov. Ça fait beaucoup à la fois, non?
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La société du divertissement (1): le massacre d’Hallelujah
Dans une société qui n’a plus d’idéal et d’objectifs collectifs, où la quête du sens n’est plus que l’addition des désirs individuels, comment occuper le temps entre la naissance et la mort? Par un ensemble d’activités que l’on peut nommer globalement «divertissement».