- Mais non!
- Mais si!
- Tu exagères.
- Du tout.
- Je ne te crois pas.
- Je m’en fiche.
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Quoi qu’il dise, il semble accélérer l’avalanche. Quoi qu’il fasse - ou ne fasse pas! - il avance à l’envers. Jamais un président n’a connu un tel décalage. Décalage d’avec la population, mais aussi entre son image et ses mots, entre ses intentions initiales et sa réelle politique, entre son ton qui se veut proche et rassurant et son regard vide. Entre sa supposée normalité et ce personnage de cire que rien n’habite. Entre la dignité attendue d’un président et son allure de représentant de commerce.
Les musulmans que j’ai connus, que ce soit en Tunisie, ou encore il y a trois ans à Fès au Maroc dans une famille merveilleuse où j’étais invité, n’ont rien à voir, de près ou de loin, avec la nouvelle dramatique rapportée par la presse de ce jour. Je reste convaincu qu’il y a plusieurs cultures en islam. Parfois ce que l’on attribue à l’islam n’est que l’inscription dans la religion de codes sociaux n’ayant rien de spirituels.
La première fois le père a été tué symboliquement par le long mouvement qui va des coupeurs de têtes de la Révolution, en 1793, au conflit entre Freud et Nietzsche un siècle plus tard. Décapiter c’est, selon l’étymologie, couper le «chef» (la tête). Donc enlever l’autorité. Ou par extension, contester le phallus, symbole corporel puis culturel de l’homme, «chef juridique de famille» et origine de sa descendance.
Nous avons vu la précipitation avec laquelle Manuel Valls a répliqué au désastre socialiste. Et comment, après quelques paroles de belle langue de bois il promet de tout continuer comme avant.
C’est le mot à la mode dans les médias: europhobe. De la même trempe qu’homophobe ou islamophobe. Le mot stigmatisant pour faire taire les critiques et toute pensée différente de la soupe mainstream. Le fascisme n’est peut-être pas là où on le montre.
L’oligarque Porochenko a gagné la présidentielle. Mais qui est Petro Porochenko? Il est milliardaire, comme le président démis par le coup d’Etat de février, Viktor Ianoukovitch. Comme le premier ministre de transition. Ces gens sont soutenus par une milice fascisante, qui a fait le coup de force contre des élus légitimes dans plusieurs villes d’Ukraine.
Le coq Manuel Valls a déposé bec et ergots. Son intervention après le désastre socialiste est d’une insignifiance abracadabrantesque. Il fait du Hollande, c’est dire. Lui, ce forfante qui croyait avoir assis son autorité sur ses rodomontades contre Dieudonné, est aujourd’hui comme un enfant pris la main dans le pot de confiture.
Quel que soit le résultat qui sortira des urnes ce 25 mai, l’Union sous sa forme actuelle restera la cible de critiques sévères. Cette critique est portée de manière visible par des mouvements souverainistes, vite qualifiés de populistes ou fascistes, mais pas seulement. A l’intérieur de chaque grand parti on trouve, peu audibles certes, des voix qui demandent une autre Europe.
Si la Suisse n’est pas directement concernée, ces élections européennes devraient néanmoins l’intéresser. La votation du 9 février a fragilisé le partenariat de la Suisse avec l’Union Européenne et l’évolution de celle-ci ne saurait nous laisser indifférents.
Oui ou non à la polygamie? L’augmentation des personnes de confession musulmane en Suisse doit-elle ouvrir la porte à une forme de reconnaissance juridique de ce type d’union? La publication récente d’une expertise sur le droit suisse de la famille en questionne l’opportunité.
L’emploi du temps humanitaire est chargé. On est encore au soutien aux lycéennes nigérianes, où l’on a pu se montrer en compagnie virtuelle de Michelle Obama et des people parisiens au Trocadéro, et déjà il faut soutenir Meriam. On prend quoi après le Trocadéro? Le Champ-de-Mars? La Tour Eiffel?
Au Festival de Cannes, le bling-bling étale ses fastes. Célébrités narcissiques, politiciennes et -ciens gonflés d’orgueil, starlettes montrant sein et fesses, voire plus, la grosse machine a visiblement voulu faire à l’américaine. En espérant que le palmarès ne consacrera pas que du clinquant.
Un des piliers du projet de loi en discussion en France (voir ici) est l’amende qu’un juge pourra infliger en cas de non-présentation d’enfant. Le montant sera adapté aux circonstances. Le plafond est fixé à 10’000 euros.
Un journaliste du site Atlantico cite l’exemple d’une lycéenne française. Elle étudie dans un collège à Paris. Ses parents manient mal la langue, personne ne la stimule à lire ou à aller au théâtre. Elle-même ne montre pas de passion pour le français. Conséquence: elle reçoit des mauvaises notes.
Depuis aujourd’hui les députés français étudient un nouveau projet de loi sur la famille. Un projet presque miraculeux après les folies du genre et du mariage gay. Le moins que l’on puisse dire est que la majorité socialiste semble revenue à la raison. Mais les attaques des réactionnaires radicales-féministes permettront-elles la mise en place d’une loi bienveillante?
Une équipe d’enseignants et d’enseignantes d’une école primaire de la ville de La Môle dans le Var (France) a décidé de supprimer la fête des pères et celle des mères. Elles seront remplacées pas une nouvelle «Fête des parents».
Oui, on peut dire que certaines représentations sont sexistes misogynes. Une image de femme dénudée sans rapport avec le produit présenté en fait possiblement partie. De même une image d’homme dénudé posant pour un parfum ou des chaussettes peut être considéré comme sexiste misandre. Le clip de Roxy en 2013 peut être classé dans les premiers.
Au nord et à l’est du pays, Boko Haram fait couler le sang. Il tue et fait régner la terreur. Il choisit des êtres plus faibles et en groupe pour en tuer le maximum. Les lycées sont parfaits pour faire du nombre. Depuis deux ans on ne compte plus les garçons, lycéens, étudiants, des centaines probablement, qui ont été assassinés sauvagement. Après mon précédent billet j’adresse aujourd’hui une supplique au nom de tous les parents solidaires des familles de ces garçons.
L’enlèvement des lycéennes nigérianes a soulevé une vague de protestations dans le monde entier. Même Michelle Obama s’y est mise. Bon, elle n’a pas fait ça avec une pancarte: «Tibet libre»! Boko Haram c’est quand-même moins risqué. On a la compassion qu'on peut.