Jean-Luc parle de bonheur et de France heureuse. Marine dans ses trémolos porte tout le malheur du monde. Si j’étais français ce ne serait ni l’un ni l’autre. Les deux sont trop étatistes et leurs bouches sont prêtes à mordre.
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Jean-Luc parle de bonheur et de France heureuse. Marine dans ses trémolos porte tout le malheur du monde. Si j’étais français ce ne serait ni l’un ni l’autre. Les deux sont trop étatistes et leurs bouches sont prêtes à mordre.
Le candidat du PS prédit que l’élection du jeune Emmanuel provoquera une crise sociale. Celui-ci veut en effet gouverner par ordonnances, un mode de décision qui n’a dans un premier temps pas besoin de passer devant le parlement.
Comment le candidat hargneux de 2012 est-il devenu le papy rassurant de 2017? Parce qu’il est assez complexe et intelligent pour changer d’apparence, comme un caméléon. Et parce qu’il est probablement très bien coaché.
Renaud annonce qu’il votera pour Macron. Il est libre, Renaud, il fait ce qu’il veut. Pour autant, les raisons de son message et de son choix sont-elles transparentes? J’ai un doute. Décryptage.
J’ai signalé en mars cette expression confuse: le référendum d’initiative populaire. Un référendum et une initiative sont deux objets politiques différents. Ils ne peuvent pas être mélangés. Eh bien j’ai trouvé mieux.
Il ne peut s’en empêcher. C’est plus fort que lui. C’est son argument ultime. Son Arme fatale à lui. De quoi banaliser Nicolas Sarkozy et son Pov’ con, expression que le candidat du parti de gauche avait renvoyée à son auteur lors d’une manifestation (image 1).
Des cinq candidats trois m’ont donné le sentiment d’une solidité personnelle et d’un programme élaboré: François Fillon, Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon. Les deux autres sont trop juvéniles pour faire le poids.
Instantanés de quelques candidats. Grands ou petits, en taille, en idées, peu importe. Ils sont égaux devant l’électorat, ils ont franchi les mêmes étapes constitutionnelles. Commençons par celui qui a fait le buzz hier: NDA.
« J’en appelle à la classe ouvrière, je suis venu pour ça » annonce JLM. À ce titre il dénonce 565 morts annuels sur le poste de travail en France. Il ne mentionne toutefois pas un détail significatif: les morts sont très majoritairement de sexe masculin.
Surprise hier soir sur France 2. L’invité, Jean-Luc Mélenchon, débattait avec journalistes et autres invités. JLM était pareil qu’en lui-même: la moindre mise en question de ses positions vaut en réponse une envolée généraliste qui permet d’éviter de rendre des comptes précis.
Hier soir Jean-Luc Mélenchon répondait aux questions des chroniqueurs dans le fauteuil bleu d’On n’est pas couché. Je voulais entendre ce qu’il a à dire. J’ai été surpris par l’évolution de sa posture.
C’est en tous cas la demande d’un nombre grandissant d’élus et de représentants de la gauche française. Hier la gauche du parti socialiste a ajouté sa voix dans ce concert de demandes. Au nom des statuts du PS, art. 5.3.1:
«… le candidat à la présidence de la République est désigné au travers de primaires citoyennes ouvertes à l’ensemble des citoyens. »
J’évoquais hier le projet de fusion des régions présenté par François Hollande, sorte d’empilage sans dynamique particulière et découpage obéissant à de possibles pressions politiques sur le président. On ne voit pas en effet la justification de fusionner certaines régions et d’en laisser d’autres intactes.
On sait que monsieur Mélenchon ne fait pas dans la dentelle. Ses broderies verbales s’apparentent davantage à un discours de soudard prussien en goguette qu’au langage des précieuses du 17e siècle. A côté de lui Nicolas Sarkozy et son «Casse-toi...» est un gentil chaton.
☯ Pendant que les nantis de la Hollandie s’excitent sur la volonté du gouvernement Javel de nettoyer plus blanc et de vanter l’irréprochabilité comme un leitmotiv, le nouveau président fait un geste symbolique pour montrer son souci de l’éthique: il fait baisser de 30% les salaires des ministres et le sien.
Sauf que, Nicolas Sarkozy ayant fait augmenter le salaire du président de 140%, il lui reste quand-même 110% d’augmentation. Si je comprends bien on ne reprochait à Sarkozy que 30% des 140%. Ce n’est pas ce que j’avais cru comprendre. Tout le monde peut se tromper. Entre décembre 2011 et janvier 2012 le SMIC a été augmenté de 2,4%. A ce rythme il faut 45 ans pour atteindre les 110% de Hollande. C'est une grande victoire pour les masses laborieuses, les couches populaires et les classes défavorisées réunies derrière le panache rose: avec Sarkozy il fallait 58 ans pour atteinte 140% d'augmentation. Elles ont gagné 13 ans. Dans 45 ans elles auront augmenté autant que pour Hollande. Mais attention: augmenter ne signifie pas gagner. Elles ne gagneront pas autant! Elles partent de plus bas...
L'égalité pour tout le monde, l'augmentation pour l'autre. Les français adorent être pris pour des ...
S’il en est un qui doit sabler le champagne aujourd’hui c’est Jean-Marie Le Pen. Une quarantaine d’année après être entré en politique et après son petit 0,74% de votants à l’élection présidentielle de 1974, son programme est devenu à certains égards le programme commun de la gauche et de la droite réunies.
Si les candidats évincés dimanche se disent peut-être, après des mois de pression harassants, «P***n de campagne», ici ce sont les potins de campagne qui seront évoqués. Les petits faits divers, le cortège de «l’Elektion Tour» qui jette ses babioles sur le bord de la route aux consommateurs-spectateurs médusés, et les pseudo-scandales qui alimentent la machine à jaser.
Si les astronomes se demandent quelles sont les limites de l’univers et quelle est l’étendue du vide, Jean-Luc Mélenchon donne une idée de cette dernière. A écouter sa déclaration après les résultats du premier tour on se demande si l’on est dans un spectacle surréaliste, un épisode des Guignols ou si, la pression retombée, JLM n’a plus rien à offrir.
La surprise de ce premier tour est bien sûr le score de Marine Le Pen. Il faut attendre les résultats définitifs: est-elle vraiment à 20% de voix? Mais même à 19%, ou 18%, elle confirme l’implantation du Front National et d’un courant nationaliste fort en France.
La tendance est plutôt à la gauche en France. L’approche de la présidentielle avive les espoirs de tous ceux qui voudraient une société moins libérale, plus étatique. Le rejet de Nicolas Sarkozy donne un semblant de légitimité aux surenchères chimériques.