Attaquer le patriarcat c’est attaquer les hommes. L’évidence est cinglante. Il n’y a à ce jour aucune critique raisonnable du patriarcat qui n’attaque frontalement l’attitude de supposée domination masculine, mettant tous les hommes dans le même sac, et posant les femmes en victimes universelles. La mise en accusation des hommes est indispensable dans le système de penser binaire du féminisme.
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Les raisons d’une critique (5): le vide masculin
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Raisons d’une critique (3): le mâle est (dé)fait
En citant un extrait de Valérie Solanas je suis resté très discret sur sa personnalité et ce qu’elle représente dans le mouvement féministe de l’époque. Certains pensent qu’elle était un cas isolé, victime d’un trouble psychiatrique. Je pense qu’au contraire elle a été une icône et que l’on peut parler d’un avant et un après Solanas dans le féminisme américain. On ne peut comprendre ce féminisme lesbien, vindicatif et expansionniste sans mentionner Solanas.
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Les raisons d’une critique (2): femme libérée
Le discours de reproches et de revendications a aussi des racines plus anciennes. Il y eu des raisons de corriger les effets néfastes de la révolution française et du code Napoléon, qui avaient placé les femmes en sujétion sociale. Mais cette correction et le retard à leur accorder le droit de vote expliquent-ils à eux seuls la violence du discours sur les hommes et la société, telle que décrite précédemment?
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Les raisons d’une critique (1): «Invincible»
Qui connaît ces paroles de chanson: «If I have to, I can do everything. I am strong, I am invincible, I am Woman». Ce qui donne en français: «S’il le faut je peux tout faire. Je suis forte, je suis invincible, je suis Femme». C’est une partie du refrain d’une chanson d’Helen Reddy, «I am Woman».
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La dysphorie de genre: quand un garçon veut devenir une fille
Dysphorie de genre: c’est le terme médical qui définit le sentiment de n’être pas dans le bon corps et d’en vouloir changer. Bien que ce problème soit présenté comme une forme de normalité, dans laquelle il y aurait ni maladie ni asocialité, la définition même comporte un volet pathologique.
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Enfant roi et théorie du genre: un mélange explosif
La collision est inévitable. Elle a déjà commencé. D’une part le règne de l’enfant roi est solidement installé. Aujourd’hui tout tourne autour de l’enfant. La famille nucléaire a glissé du centrage sur les parents en tant que pôle de référence réelle: géniteurs, protecteurs. nourrisseurs et éducateurs, au centrage sur l’enfant en tant que projet hypertrophié et harassant.
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Solstice: une symbolique de la lumière
Il y a deux fêtes de la Saint-Jean. La plus citée est la Saint-Jean d’été, le 24 juin. C’est le moment de la plus grande force de la lumière solaire pour l’hémisphère nord. Non seulement le jour est long mais la lumière produit la chaleur qui fait pousser les végétaux vers l’extérieur. C’est la fête de Jean le baptiste, le convertisseur d’âmes, l’artisan de la mutation, celui qui annonce la lumière proche.
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Serais-je une femme à l’insu de mon plein gré?
Je dis pas ça pour embêter, mais la lecture de cet article jette le trouble dans mon miroir. Mon identité vacille. Ma testostérone prend des airs d’oestrogène. Et je n’exclus désormais plus le fait que mon chromosome Y soit en réalité un X marchant les jambes serrées (image 1). De quel article s’agit-il?
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La loyauté de genre = prison intellectuelle
On rencontre parfois chez des hommes qui soutiennent la cause masculine le même réflexe rejetant que chez certaines féministes misandres. Le risque de la généralisation à toutes les femmes est réel. Je suis conscient que beaucoup d'hommes ont des choses à dire sur la condition masculine, sur la misandrie, sur la mythologie féministe. Je vois aussi combien, pour certaines femmes, cela doit être difficile de se confronter à des hommes parfois à cran et dont la susceptibilité légitime mais aussi très réactive démarre au quart de tour.
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Flamenco: le macho magnifique
Le voudrais-je, je ne le pourrais pas: ressentir le monde comme une femme le ressent. En partie peut-être, par empathie, ou par ce qu’il y a de commun aux deux sexes. Mais pas en tout. C’est comme si je regardais le monde depuis le Mont-Blanc: je ne peux pas en même temps le voir depuis le Jura.
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Complémentarité et égalité ne s’opposent pas
On oppose aujourd’hui fréquemment la complémentarité à l’égalité. Je pense plutôt que la complémentarité consolide et justifie l’égalité de droit en reconnaissant des singularités de nature et d’historicité entre les humains. Ces singularités ne peuvent se déployer que dans le respect de chacun, donc dans un bain d’égalité sociale et juridique.
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Un drôle de genre
La tour de Babel foudroyée sera-t-elle déclassée dans le top 10 des monuments virtuels du passé? On se souvient, selon la légende biblique, qu’après le Déluge les humains survivants entreprirent de construire une tour très haute pour toucher le ciel. Dieu, pas content du tout, leur joua l'embrouille: il mélangea leurs langues et ils ne se comprirent plus. Allez donc terminer un gratte-ciel quand les consignes ne sont plus claires et que chacun fait dire aux mots ce qu’il a envie.
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Femen: elles font aussi dans l’art
Les Femen sont l’avenir de la culture vulgaire. Elles ont déjà usurpé le féminisme après l’avoir réduit à quelques slogans. Elles ont déjà pris l’habitude d’agresser en se faisant passer pour victimes - stratégie commerciale de base du féminisme politique.
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La théorie du genre vole en éclat!
L’annonce n’a pas fait la une des médias. Pourtant l’événement est majeur et d’actualité quand on sait que la France par exemple a mis l’enseignement de la théorie gender au programme scolaire. Cela alors qu’il n’y a aucune démonstration scientifique, aucun débat public sur la question, et aucune urgence à décerveler nos chères têtes blondes et brunes. On leur apprend qu’à la différence de l’identité sexuelle, le genre ne serait pas inné.
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Espèce d’épicène! - ou comment faire ronronner la chatte
Le langage épicène serait-il le nouveau surréalisme? Non. Dans le surréalisme il y avait du talent. Alors que l'épicénation, bien que frôlant régulièrement l'absurde quand elle n'y mouille pas complètement sa brassière, n'est qu'une lubie sans inspiration ni légitimité. La langue française offrait une perception de la complexité; dorénavant elle va devenir chiante et contraignante sans augmentation du sens. D'ailleurs plus ça va moins ça va. Ainsi je suis tombé sur quelques termes «épicènés» dans le dernier billet d’Adrien Faure, blogueur assidu et courtois. Et bien on ne sait plus à quel sein saint se vouer.
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Adam: un contre-modèle d’homme
Il est annoncé comme le premier homme mâle. La légende de la Genèse lui confère un rôle symbolique de modèle car le premier exemple conditionne tous les autres. Cela signifie que nous avons tous une trace d’Adam en nous. Les hommes et mâles bien sûr, mais les femmes également car porteuses elles aussi d’une partie de l’énergie de l’homme.
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Pierre Bourdieu, créateur de stéréotypes
En regardant aux infos le compte-rendu de la marche des salopes à Genève, je me demandais quelle avait été la motivation de Pierre Bourdieu quand il a inventé le concept de domination masculine. Cette expression a été utilisée au micro de la manifestation pour désigner le viol, comme si ce crime était le résultat d’un comportement généralisé des hommes. Quand on constate le faible chiffre d’hommes violeurs, on peut s’étonner de cette affirmation. Le viol est un crime et rien d’autre. Il est le fait (majoritairement) de certains hommes qui ne sont plus d’aplomb dans leurs bottes et qui ont perdu la conscience du normal et du criminel.
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Contre les Femen: couilles à l’air et bite au vent
Elles sont habitées d’une furieuse envie de se reproduire, les Femen. Leur manière d’attirer les regards mâles est explicite. Elles jouent à fond de la carte séduction. Elles utilisent à leur compte ce qu’elles prétendent condamner: exposition marchande du corps féminin, femmes regardées pour leur corps et non pas pour ce qu’elles ont dans la tête - mais bon, personne n’a vérifié si elles ont quelque chose dans la tête. On ne peut exposer en public que ce que l’on a.
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Pilule masculine: on avance
Des chercheurs américains ont identifié une substance susceptible d’inhiber la production de spermatozoïdes, sans effets secondaires sur la libido et de manière réversible. Des expériences ont été menées avec succès sur des rats. Elles doivent encore être conduites sur des hommes pour que cette pilule masculine soit validée.
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Compétition ou coopération: une distinction hommes-femmes?
Markus Theunert, ex-Délégué aux questions masculines du Bureau zurichois de l’égalité, posait hier un principe: «La lutte des sexes n’est pas envisageable, car elle ne peut être gagnée. Il n’existe tout simplement aucune perspective stratégique en dehors de la coexistence et de la coopération entre hommes et femmes.» Ce préalable devrait figurer en tête de toute déclaration d’intention sur l’égalité des sexes.