Si comme on le dit les gens heureux n’ont pas d’histoire, alors les hommes sont très heureux. Surtout le membres du GES, le Groupe d’Etude sur les Sexismes. Car non seulement ils n’ont pas d’histoire, mais il semble que c’est l’Histoire qui se refuse à eux.
sexisme - Page 6
-
Hommes battus: comment les aider?
-
Eloge de la virilité selon Natacha Polony
En parcourant l’autre jour le site La Cause des hommes pour documenter un billet récent, je suis passé par la page de l’identité masculine vue par des femmes. En particulier sur ce texte de Natacha Polony, extrait de son livre paru en 2008: «L’Homme est l’avenir de la femme». Elle fait une éloge de la virilité. Son livre dans l’ensemble est un contrepoint au féminisme guerrier qui fait de l’opposition aux hommes la base même de sa théorie et crée une stéréotypie anti-masculine désastreuse. Hier encore la ministre françaises des droits des femmes (Ministère en lui-même forcément sexiste), madame Najat Vallaud-Belkacem, annonçait de sa voix serrée et de son regard de mitraillette qu'il n’est pas normal que les femmes gagnent 26% de moins que les hommes. Il est nécessaire de lire et entendre autre chose que ce genre de mensonge officiel qui contredit même l’Insee (lire ici).
-
Traitée de salope dans la rue, elle filme
Sofie Peeters, en a eu assez de se faire traiter de salope et de chienne dans les rues de Bruxelles. Elle en a fait un petit film, travail de fin d’études. C’est une histoire belge. Une histoire qui fait la une des médias en Belgique.
-
Zürich: monsieur Égalité démissionne!
Moins d’un mois après être entré en fonction, Markus Theunert, le Monsieur Égalité du canton de Zürich, a présenté sa démission. Sur les pressions de la directrice. «Elles» ont donc eu sa peau, et vite fait. «Elles»? Celles qui dès le début ont été étonnées que l’égalité ne soit pas une chasse gardée féministe.
-
Chronique de Normalie (2): fallait pas parler des mâles blancs...
Grosse colère. J’ai attendu 24 heures pour laisser un peu refroidir les tours. Le coeur a presque fondu. Tsunami et tremblement de terre. Là ça va. C’est moins chaud. Je vais rester zen et poli. Mais grosse colère. Je reprends donc.
-
Chroniques de Normalie: racisme et sexisme
En Normalie, le racisme est chose admise. On sait par exemple qu’il y a trop de noirs et d’arabes dans le pays. En particulier dans l’athlétisme et le foot. La parité n’est visiblement pas demandée ici. Un grand quotidien peut faire une critique ouverte de l’omniprésence des noirs dans certains domaines et considérer que ce n’est pas admissible.
-
Contre les grincheuses: pour la liberté en publicité
L’affaire de la publicité pour le Jura, qui n’en est pas vraiment une, à peine une averse dans un verre d’eau, sert visiblement des intérêts divergents. Des intérêts antinomiques dont on connaît les uns - faire connaître un produit - mais moins les autres: instaurer une police de la pensée autour de tout ce qui concerne les femmes.
-
Les Chiennes de garde font du porno
D'abord, pour qui aime l'Afrique ou voudrait la découvrir, rendez-vous sur le beau blog d'Irène Mazza. Elle raconte d'une manière sensible et imagée la région du nord-est de la République Démocratique du Congo, la vie des gens, et son travail dans le cadre de Médecins sans Frontières. A découvrir.
Montagne à vache, fer à repasser, pub malicieuse ou prairies tendres propices aux ébats, le Jura est donc à la une depuis hier. La levée de boucliers des Chiennes de garde a suscité passablement de réactions de désapprobation. Désapprobation du puritanisme des grincheuses, pas de la pub en cause! Elles aiment se tirer des balles dans les pieds. Cela fait des trous. Ah, le charme indéniable des pieds-passoires! -
Faire l’amour avec le Jura...
« Manier les mots, les soupeser, en explorer le sens, est une manière de faire l'amour... » écrivait Marguerite Yourcenar. La pub qui fait polémique sur le Jura pourrait répondre à cette réflexion de l’écrivain. Mais ici il y a le ton, et la voix féminine. Pour certains et certaines cette pub serait sexiste. «Une nouvelle fois, c'est le signe qu'on utilise le corps des femmes pour vendre n'importe quoi», pleurniche la cheffe grognon d’Oser le Féminisme Caroline de Haas.
-
Organiser la condition masculine
Les candidats à la présidentielle française tiennent un discours univoque sur les relations hommes-femmes. Tous ne parlent que de violence faite aux femmes en les mentionnant comme seules victimes et proposent de renforcer les lois destinées à les protéger. Aucun politique n’ose un discours différent, comme si ce thème ne souffrait aucun débat.
-
Sécurité routière: une campagne sexiste
Le sexisme se loge parfois dans des domaines inattendus et malheureux. C’est le cas de la nouvelle campagne de la Sécurité Routière en France. Appuyée par de nombreuses personnalités féminines cette campagne voudrait sauver les hommes, qui représentent 75% des tués sur la route contre 25% de femmes.
-
Le silence assourdissant de Fanfreluche Trierweiler
Paris Match est un journal qui fait feu de tout bois. C’est son truc. Il y a une clientèle pour. Moi-même il m’arrive de le feuilleter en salle d’attente pour voir le bateau qui coule ou la robe blanche de Pippa (non, seulement la robe; d’ailleurs elle était de face...).
-
Salaires féminins: il n’y a pas de discrimination sexiste massive et élevée
La question du jour est: pourquoi annoncer jusqu’à 25% d’écart salarial entre les hommes et les femmes quand le vrai chiffre est de 5% à 7%? Y a-t-il réellement une discrimination sexiste dans les salaires? La femme est-elle «moins chère» que l’homme, comme l’annonce une affiche provocatrice? Non. Les données ci-après concernent la France mais il est probable qu’il en soit de même en Suisse. Le discours sur l’inégalité salariale vient de haut puisqu’il est proféré par une députée, Marie-Jo Zimmermann, membre de la Délégation aux droits des femmes et à l’égalité des chances entre les hommes et les femmes.
-
Mais comment définir une affiche sexiste?
Le canton de Vaud va censurer les affiches sexistes. La définition de sexiste va demander à être précisée afin de savoir si l’on se trouve devant une décision utile, légitime et courageuse, ou si c’est une nouvelle politisation du quotidien. Je ne suis pas par principe opposé à l’interdit, tout dépend de ce qui le motive. Et je conviens que la rue ne saurait exposer des affiches trop ouvertement sexuelles.
-
Femmes-Hommes: la différence est-elle une subordination?
Les relations entre les hommes et les femmes est un sujet passionnant et probablement inépuisable. Il revient régulièrement sur le tapis. Les occasions n’y manquent pas. Pas plus tard qu’hier la TSR était épinglée par un blogueur qui trouvait que l’émission Tango est sexiste.
-
Jean Dujardin est-il sexiste?
Les mères Lapudeur et leurs filles Cachémoissa sont de retour. Elles viennent de demander l’interdiction de l’affiche du dernier film de Jean Dujardin, «Les Infidèles». La raison? Sexisme et image dégradante de la femme. Les affiches seront enlevées dans les heures qui viennent. (Cliquer sur les images pour les agrandir)
-
Asseyons-nous les uns sur les autres
Il est des campagnes de promotion désopilantes. Si elles n’existaient pas nous perdrions une occasion de nous amuser. A bien y regarder il y a tant de faits ludiques: si personne ne les met en évidence nous passons à côté, on the grey side of the street.
-
Tant qu'à être criminel, mieux vaut pas être un homme
35 et 20, 40 et 6: toute la différence est là. Il ne s’agit ni d’une énigme ni d’un exercice de calcul mental destiné à mettre en route des neurones qui, à l’approche du week-end, se prélassent déjà, dendrites et synapses en éventail. Cela n’a rien à voir non plus avec la bourse, la hauteur de l’Everest comparée au Fujiyama, ou la distance Terre-Lune en trottinette.
-
Pub oeil au beurre noir: c’est pas grave...
Y en a qui font parfois tout un plat pour presque rien. Même quand c’est pas grave. Ouaip. Vous l’avez peut-être déjà lu. Un salon de coiffure canadien a fait une pub très remarquée: une femme belle et bien coiffée et tout et tout, avec un gros coquard sur l’oeil. L’affiche dit simplement: «Soyez belle en toutes circonstances».
-
Sexisme 2: répartition n'est pas guerre des sexes
Il fallait qu’un texte fondamental scelle une réalité tout aussi fondamentale: l’égalité des hommes et des femmes. L’égalité des humains légalement majeurs. L’égalité de droits et de valeur. Il fallait cela: 150 ans de code Napoléon avait exclu les femmes de la vie sociale, même si elles étaient déjà entrées dans l’économie depuis longtemps.