La TdG annonçait il y a quelques jours la décision du Tribunal Fédéral: une adolescente de 13 ans, habitant avec sa mère en Thurgovie, a été autorisée à prendre le nom de jeune fille de sa mère. Elle n’a plus de trace immédiatement visible de la filiation avec son père.
-
-
Le dernier mâle viril
La virilité est-elle en danger? Des hommes n’osent plus y faire référence par peur d’être traités de machos, de violeurs ou autres fauteurs de guerre et batteurs de femelles. Des féministes s’amusent à la tailler en pièces comme pour rééduquer l’homme à être un gentil toutou.
-
Espèce de xénophile !
C’est vrai, quoi, on n’en parle jamais, des xénophiles. Ils existent et semblent représenter la norme morale à partir de laquelle on juge les autres. A en croire d’ailleurs l’actuel clivage suisse mais aussi européen, la xénophilie est une vertu et la xénophobie un malheur.
-
Zemmour, regret ou progrès
Zemmour. Avec un Z comme Zorro. Il a pris du coffre sur Infrarouge. Il parle avec une force et une précision que je ne lui connaissais pas. Il tient son sujet et cloue le bec à ses contradicteurs. Fait remarquable, même Esther Mamarbachi n’arrive pas à le couper! Au fait, j’ai déjà vu Infrarouge mieux inspirée côté invités. Ceux-ci ont déroulé le tapis rouge au polémiste en n’étant simplement pas à la hauteur.
-
Christiane Taubira raciste ?
J’avais déjà écrit sur les préférences ethniques de la ministre de la justice. Elle préfère ne pas parler de la part musulmane de l'esclavage en Afrique (17 millions de victimes) afin que les «jeunes Arabes ne portent pas sur leur dos tout le poids de l'héritage des méfaits des Arabes.»
-
La détestation des patrons
Elle se porte à merveille chez nos voisins hexagonaux. Ce n’est pas le seul pays où l’on constate cette haine mais elle est ici bien trempée, ancrée et toujours réalimentée. Les français ont la culture de la détestation des patrons.
-
Coupe Davis : le bonheur des Suisses
C’est fait. On gomme les doutes et on applaudit des deux ventricules du cœur. Pourtant il y avait de quoi se faire peur. Federer blessé, Wawrinka irrégulier, ça craignait.
-
Blogs
Quelques blogs, parmi d’autres, que j’aime lire. Leur point commun: parler de choses et de gens qui ne sont pas en haut de l’affiche. Ce qui leur confère un intérêt tout particulier, qu’il s’agisse de météo, d’orphelins, de littérature ou de poésie.
-
La stratégie Nabilla
Ce pourrait être le jeu des sept erreurs. Chacun fera son propre calcul. Il suffit de comparer les images. On constate les différences entre la réalité et la pub. La publicité raconte ce qu’elle veut. Y compris la pub sur les femmes battues. Elle n’est surtout pas réaliste, elle ne présente pas une information objective: elle doit faire croire à ce qu’elle montre.
-
La ville dont le Prince est un enfant
Est-ce encore utile de célébrer une journée des droits de l’enfant ce 20 novembre, alors que la politique familiale des sociétés modernes vise à réduire le rôle des parents et de la famille? Je ne parle même pas des familles monoparentales, car la plupart du temps elles n’en sont pas. Ce sont des familles dont les parents sont séparés et dont l’un d’eux a la résidence habituelle des enfants.
-
Et si l’on supprimait les TPG ?
La grève des riches fait jaser. Riches? Oui, même si la gauche tente de mettre de l'émotion et son imagerie habituelle du petit contre le gros. Eux, aux TPG, sont dans une couche aisée de la classe moyenne. Mettre de l'émotion n'est qu'un écran de fumée.
Aujourd'hui tout le monde suit une ligne dominante - les transports publics - comme si aucune autre pensée n'était possible, comme si penser autrement était un sacrilège. Mais au fond, a-t-on besoin des TPG? Et si les transports publics étaient le problème et non la solution? Si ces gros machins bouchaient la circulation plus qu’ils ne la libèrent? On devrait alors envisager toutes les pistes, y compris de les supprimer. L’idée ne serait pas populaire aujourd’hui, malgré la grève des riches des TPG. Mais un calcul approximatif donne à réfléchir.
-
Grève des transports publics : baissons leurs salaires
Genève est dans la merde. Genève ville, Genève canton, et le grand Genève sont dans la merde. C’est une prise d’otages. Parce que quelques centaines de conducteurs l’ont décidé, des centaines de milliers d’usagers sont dans la merde.
-
Des femmes sexistes ? Damned !
Lui s’habille toujours pareil. Sombre et sobre. Bleu foncé. Le même costume pendant un an. Exactement le même. Il n’a changé que de chemise et de cravate. Il s’appelle Karl Stefanovic. Il est co-présentateur de l’émission «Today» sur la télévision australienne Channel Nine.
-
Sept ou huit cas sur dix
Il n’y a pas grand chose à faire à Elbœuf. C’est une commune de Haute-Normandie située au bord de la Seine, au sud de Rouen. Une elbeuvienne de 17 ans a choisi une manière originale de tuer le temps. Elle est partie en voiture avec deux connaissances masculines. Dans la forêt d’Orival toute proche, ils ont fait l’amour à trois.
-
La Poliss de la Cultur
Si l’on veut trouver du sexisme il suffit de se baisser. C’est comme le chiendent: ça pousse partout,. Paraît-il. Même là où on ne l’imaginerait pas. Sur la chemise d’un scientifique de la mission Philae, par exemple. Enfin, c’est ce qu’ont affirmé des femmes internautes.
-
Les challenges impossibles
«On ne peut faire des progrès scientifiques ou de civilisation sans s’imposer des challenges impossibles». L’engouement mondial autour de l’épopée Rosetta-Philae a surpris les scientifiques. Il y a encore quelques mois l’ESA avait commandé la réalisation d’un court-métrage, «Ambition», pour populariser ce voyage. Il manquait de visibilité publique.
-
Philae : brave petit soldat va mourir
Le petit robot a travaillé comme un chef. La plus grande partie de sa mission est d'ores et déjà remplie: analyse du noyau cométaire, étude de son magnétisme, recherche de molécules organiques. Il faudra maintenant des semaines ou des mois pour que les résultats soient interprétés et rendus publics.
-
Philae : le jour d’après
Le jour d’après? Un peu de casse, une chance incroyable et quelques détracteurs.
Hier soir les ingénieurs n’avaient pas reçu toutes les données de Philae via la sonde Rosetta. Le petit robot n’était plus relayé pendant quelques heures. C’était normal, mais dans les conditions où l’atterrissage a eu lieu l’inquiétude demeurait.
-
- Pose-toi, Philae ! - Ouaip, c'est fait !
Mise à jour à 17h06.
A environ 80 minutes de l’atterrissage, le CNES, Centre National d’Etudes Spatiales, envoie un tweet au petit robot Philae. Quelques mots d’encouragement, comme on parlerait à un ami ou à un proche: «Pose-toi, Philae». Les ingénieurs de l’ESA (Agence spatiale Européenne) ont pour leur part personnalisé la sonde et son bébé, en ouvrant des comptes Tweeter au nom des deux engins volants.
-
Philae sur la comète : c’est le jour J !
C’est pour ce soir mercredi. Si tout va bien. Bon sang, il y a longtemps qu'une mission spatiale n’avait pas atteint ce degré de stress. Pourtant toute mission est importante et potentiellement dangereuse. On l’a vu encore récemment avec l’explosion au décollage d’un nouveau lanceur américain.