«Préserver les acquis» est une expression que l’on entend souvent dans le discours des syndicats ou de la gauche en général. Il s'agit alors des acquis sociaux. C’est aussi un mot d’ordre fréquent dans le discours féministe ou écologiste. Préserver, conserver: on est dans une forme de conservatisme.
Psychologie - Page 6
-
Du passé, ne faisons pas table rase
-
La ville dont le Prince est un enfant
Est-ce encore utile de célébrer une journée des droits de l’enfant ce 20 novembre, alors que la politique familiale des sociétés modernes vise à réduire le rôle des parents et de la famille? Je ne parle même pas des familles monoparentales, car la plupart du temps elles n’en sont pas. Ce sont des familles dont les parents sont séparés et dont l’un d’eux a la résidence habituelle des enfants.
-
Pour un nouveau Situationnisme
Dans une discussion hors-ligne je soutiens l’usage du mot «discrimination» dans son sens premier. Il s’agit d’une opération mentale intelligente qui vise non seulement à établir des différences entre les objets du monde, mais à les qualifier en les comparant afin d’appliquer une stratégie adaptée. C’est ma manière de définir le Situationnisme, loin du Situationnisme historique des années 1960 soutenu par Guy Debord: chaque situation est à la fois générale et spécifique, et nous pouvons y donner la meilleure réponse possible si nous sommes capables d’évaluer ce qui est en jeu.
-
La carpe et la poissonnière
Une empoisonneuse! Le mot est de Serge Raffy. Il raconte entre autres cet épisode, inouï, du discours de campagne 2012 au Bourget, où François Hollande, alors candidat, n’a pas cité une seule fois le nom de Ségolène Royal dans son historique récent du parti socialiste.
-
La gauche doit-elle être plus sensible ?
Lu sur Rue89 cette recherche d’identité de la gauche. Professeur de littérature, Yves Citton s’attelle à décortiquer l’économie de l’attention, soit le fait de capter l’attention de la population pour la transférer vers, par exemple, un produit à acheter.
-
Le pouvoir, une pathologie ?
Lu ce commentaire qui interroge: «Le pouvoir relève de la pathologie». Le pouvoir semble si imprégné dans notre culture et dans nos comportements qu’il en est devenu naturel. On oublie ce qu’il faut d’anormalité pour se présenter au poste de président d’un grand pays, et je prends la France comme sujet.
-
Épilogue Trierweiler : la suprématie masculine
En épilogue à «l’affaire Trierweiler» je pose deux derniers angles de lecture. Le premier a trait à l’amour et la souffrance. Nul doute que la Trierweiler ait souffert. N’étant pas dans sa peau j’ignore à quel point et si l’orgueil a été davantage blessé que les sentiments. Mais l'ampleur de cette affaire vaut que l'on s'interroge.
-
Contre la violence médiatique, réhabilitons la pudeur
Dans le déballage public qui a cours en France, conséquence du psychodrame personnel de la Trierweiler, un acteur savoure en arrière-plan la chienlit française. Il s’agit de l’éditeur Arènes et de son comité de lecture. C’est une internaute qui le faisait remarquer sous mon billet d’hier.
-
La Trierweiler, icône descendante de la violence conjugale
En sortant avec force du cadre privé cette affaire devient un sujet de dissertation. Selon un autre angle d’analyse il s'agit typiquement de violence conjugale. Le dénigrement, le rabaissement commis par la Trierweiler est une violence psychologique, aggravée par sa large médiatisation. Jeter en pâture la vie intime de son ex-compagnon, quel qu’ait été son comportement, est un viol moral.
-
Comment on mesure le bonheur
Il existait déjà le «Bonheur national brut». Un indice du degré de satisfaction d’une population, initié par le Bhoutan en 1972. Cet indice est évalué selon un ensemble de critères, mais il reste très subjectif tant il dépend de la collecte des informations. Et ces informations proviennent essentiellement des déclarations des personnes. On imagine combien cette évaluation peut dépendre de facteurs ponctuels et personnels.
-
La boîte de Pandore
Le dogme du droit à l’enfant produit une marchandisation des bébés, comme l’affaire thaïlandaise le montre. La GPA et la PMA, utile aux couples hétérosexuels infertiles et presque indispensables aux couples homosexuels, ne sont qu’un effet collatéral de cette supposée égalité dans le droit à l’enfant.
-
Loin du regard des hommes
A Londres, un tableau représentant une femme en partie dénudée est censuré par des femmes. Le monde à l’envers? Ou l’illustration de la tendance puritaine qui s’est développée depuis quelques années, en paradoxe avec la société hypersexualisée qui est la nôtre?
Catégories : Art, Art et culture, Féminisme, Philosophie, Politique, Psychologie 0 commentaire Tweet -
Ce monde que nous avons fait ensemble (2)
Oui, bourgeoises qui nous jugez si mal depuis les miradors de vos universités et de vos organisations guerrières, nous avons fait ce monde ensemble. Nierez-vous votre profonde et durable implication dans la culture que nous, hommes et femmes, avons élaborée au cours de l’Histoire? Dans la répartition des rôles qu’ensemble nous avons mise en place? N’était-ce pas pour le bien de notre espèce?
-
Femme et fière de l’être
Dans mon billet d’hier je souriais en montrant dans une vidéo quelques images de cette campagne américaine, ainsi que de son impact sur des hommes. J’était aussi étonné de voir des femmes et des hommes perdre à ce point toute fierté personnelle dans leur prise de position.
-
Fête des pères : lettre ouverte de Noémie
Je publie aujourd’hui un texte d'une rare force. C'est une suite au billet écrit en 2008 et toujours actif, «Père absent: la souffrance des filles». Noémie, une internaute, écrit une lettre à son père et la publie sous le billet précité. Cette lettre est très forte. Elle mérite une mise en lumière. Noémie le souhaite aussi. Je la livre telle que reçue ce matin, sans en retoucher le contenu, et avec ma réponse. Je remercie cette internaute pour ce texte poignant et lumineux.
-
Des rats et des hommes
Eh bien! Si les rats s’y mettent aussi, les stéréotypes hommes-femmes trouvent un renfort inattendu. Même dans un espace supposé aussi neutre qu’un laboratoire de recherche, les différences de sexes sont une réalité aux conséquences encore difficile à évaluer.
-
Travesti d’Eurosong: le rêve d’Icare
«L'image de la femme, franchement elle en prend un sale coup!»
Cette remarque reçue sous mon billet d’hier propose un autre angle de vue. Le travestissement d’hommes en femmes n’est pas nouveau. Il correspond à un besoin de découvrir l’autre et à s’exiler de soi-même. Pourquoi pas? Aujourd’hui on en a presque l’habitude. De «La Cage aux Folles» aux Drag Queen, la liste est longue.
-
Eurosong: l’homme est une femme comme les autres
La victoire du transsexuel autrichien à l’Eurosong est présentée ce matin comme un message contre l’homophobie. Je ne savais pas que l’Eurosong était une tribune politique et que c’était l’objet du vote.
-
Les raisons d’une critique (6 et fin): le Peuple des mâles
En conclusion temporaire, je propose deux pistes pour contrer la mise en accusation systémique des hommes. La première piste assimile le féminisme à un système de penser binaire proche de la pathologie par la disproportion de la posture victimaire en regard des correctifs sociaux légitimes. La colère de ces femmes et de ceux qui, comme les LGBT, se soumettent à leur idéologie, peut davantage être assimilée à celle des Gorgones, êtres malfaisants de la mythologie grecque.
-
Les raisons d’une critique (5): le vide masculin
Attaquer le patriarcat c’est attaquer les hommes. L’évidence est cinglante. Il n’y a à ce jour aucune critique raisonnable du patriarcat qui n’attaque frontalement l’attitude de supposée domination masculine, mettant tous les hommes dans le même sac, et posant les femmes en victimes universelles. La mise en accusation des hommes est indispensable dans le système de penser binaire du féminisme.