En citant un extrait de Valérie Solanas je suis resté très discret sur sa personnalité et ce qu’elle représente dans le mouvement féministe de l’époque. Certains pensent qu’elle était un cas isolé, victime d’un trouble psychiatrique. Je pense qu’au contraire elle a été une icône et que l’on peut parler d’un avant et un après Solanas dans le féminisme américain. On ne peut comprendre ce féminisme lesbien, vindicatif et expansionniste sans mentionner Solanas.
Psychologie - Page 7
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Raisons d’une critique (3): le mâle est (dé)fait
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Les raisons d’une critique (2): femme libérée
Le discours de reproches et de revendications a aussi des racines plus anciennes. Il y eu des raisons de corriger les effets néfastes de la révolution française et du code Napoléon, qui avaient placé les femmes en sujétion sociale. Mais cette correction et le retard à leur accorder le droit de vote expliquent-ils à eux seuls la violence du discours sur les hommes et la société, telle que décrite précédemment?
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Les raisons d’une critique (1): «Invincible»
Qui connaît ces paroles de chanson: «If I have to, I can do everything. I am strong, I am invincible, I am Woman». Ce qui donne en français: «S’il le faut je peux tout faire. Je suis forte, je suis invincible, je suis Femme». C’est une partie du refrain d’une chanson d’Helen Reddy, «I am Woman».
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Mesdames, serrez les cuisses!
Ou alors, si vous les écartez, assumez-en les conséquences. Car l’écartement des cuisses en public pourrait être ressenti comme une sollicitation sexuelle. C’est du moins ce qu’affirme une sexologue et psychiatre suisse dans le Matin de samedi. Elle commente une campagne agressive sur un comportement masculin, lancée en Turquie par des féministes sur le thème: «Serre les cuisses» et «N’empiète pas sur mon espace».
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Un clou chasse l’autre
La presse rappelle depuis quelques jours l’horreur du génocide au Rwanda. Vingt ans déjà. Un événement majeur à cause de la systématique des tueries, et du peu de réactions de la «communauté internationale». Pourtant, trois jours après le début des massacres, un humanitaire parlait déjà de génocide dans le quotidien Libération.
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La dysphorie de genre: quand un garçon veut devenir une fille
Dysphorie de genre: c’est le terme médical qui définit le sentiment de n’être pas dans le bon corps et d’en vouloir changer. Bien que ce problème soit présenté comme une forme de normalité, dans laquelle il y aurait ni maladie ni asocialité, la définition même comporte un volet pathologique.
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A propos de stéréotypes (3): le syndrome de Lara Croft
Les leaders de la cause des femmes luttent toujours contre les stéréotypes qui discrimineraient celles-ci par rapport aux hommes. Pourtant elles-mêmes ne cessent de créer de nouveaux stéréotypes de genre, comme si le stéréotype était un support de communication. Doit-on dès lors vraiment lutter contre les stéréotypes? Ne serait-il pas plus réaliste, si l’on admet que le stéréotype est un modèle pédagogique, de l’admettre, le comprendre, et d’en finir avec le débat victimaire?
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L’islamocritique n’est pas du racisme
Sur son blog Hani Ramadan annonce une soirée sur le thème: «L’islamophobie est-elle une forme de racisme?» Ce qui m’inspire quelques réflexions autour du racisme et d’un certain islam. La première chose est que les grand principes humanitaires devaient être repensés. Le mot «racisme» est utilisé à tout venant, sa déclinaison principale aujourd’hui étant le suffixe «-phobie».
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A propos de stéréotypes (2): un modèle pour apprendre
Nous faisons des catégories. C’est une des facultés primordiales de l’esprit. Un moyen de connaître et identifier le monde autour de nous. Nous savons comment naissent les arbres, où ils poussent, ce qui les différencie entre eux. Chaque catégorie a ses caractéristiques. C’est que qui la définit et permet de lui donner les meilleurs soins.
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A propos de stéréotypes (1): faut-il élargir les escalators?
Retour hier soir d’une journée à Lyon. Je traverse la gare et passe par la galerie marchande pour remonter vers l’arrêt du tram 15. Un escalator permet d’y accéder. Devant moi un couple dans la vingtaine.
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Sotchi: dans la lumière
La victoire est belle, forcément belle. Qui ne ressent pas une légitime fierté d’avoir accompli son rêve? De s’être surpassé, d’avoir réussi et rempli son contrat avec soi-même? De l’avoir fait à ses propres yeux et aux yeux de ses pairs, et du monde?
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L’Homme, animal territorial
Les croyances du XXe siècle commencent à s’estomper. Celle en particulier d’un humain essentiellement social, formaté par le groupe. L’idée avait pourtant ceci de séduisant que les déterminismes de groupes sont supposés être plus modelables que les déterminismes biologiques ou caractériels.
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Immigration: la chute d’une illusion
Le mouvement continue: la ministre responsable de l’immigration du Québec, Diane de Courcy, membre du parti québecois (souverainiste), a déposé cette semaine un projet de loi reformulant les conditions de l’immigration dans la province.
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Questions de genre (2): ceci n’est pas une pipe
A part contrôler les sexualités (voir billet), les études de genre ont-elles une utilité? Celle de tenter un décloisonnement. J’en faisait état précédemment et c’en est probablement le principal intérêt: dire qu’un métier ou qu’une manière d’être n’est pas figée dans le marbre d’un sexe ou de l’autre. Les comportements sont plus ouverts que les déterminismes biologiques.
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Questions de genre (1): la politique orwellienne
La société de complémentarité est suspectée d’encourager à l’inégalité des sexes parce qu’elle favorise des stéréotypes ou des modèles de comportements fixes et cloisonnés. Dans l’imagerie dominante matraquée depuis quelques années, une femme ne pourrait être autre chose que mère et boniche, un homme que héros et maître absolu. Quelle imagination! L’univers manichéen et simpliste de la bande dessinée est entré dans la sociologie.
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Concours d’élégance à l’Elysée (suite): Hollande applique sa politique à sa vie privée
Les derniers développements ne sont plus de l’ordre de la vie privée. Ils sont une illustration directe de la politique de François Hollande et de ses valeurs. Un morceau d’anthologie que ce feuilleton.
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Concours d’élégance à l’Elysée
Que tirer de l’épisode final du couple présidentiel? De quoi Valérie Trierweiler et François Hollande sont-ils les miroirs? De la vie des gens. Mais grossie démesurément. Ils illustrent la démesure de la fonction telle qu’elle est perçue en France, mettant à mal l’incertaine pertinence du slogan «président normal».
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Nicolas, ne reviens pas! Ou alors...
D’accord, Nicolas, le remplacement de François doit être envisagé. Même pas deux ans et c’est une catastrophe. La France mise en coupe réglée par les staliniens roses, la famille piétinée, la laïcité érigée en religion, la discrimination anti-hommes à un niveau jamais atteint, la France dressée contre elle-même, des réformettes sans intérêt, la dette qui monte, l’emploi qui baisse, et l’impôt qui saigne particuliers et entreprises.
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François Hollande: les sous-titres ne collent plus au film
Valérie Trierweiler n’est pas aimée. Ses manières dominatrices, sa volonté de n’en faire qu’à sa tête une fois à l’Elysée, le tweet assassin sans aucun respect pour son compagnon, entre autres, ont donné d’elle l’image désastreuse d’un dragon. Elle s’est présentée comme rebelle, alors qu’elle semble plutôt caractérielle.
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Oui d’avance
Certaines personnes, disposant d’une plus grande responsabilité et d’un grand pouvoir dans la société, devraient être données en exemple quand leur comportement montre une intelligence réelle de l’humain. Je ne parle pas de la vie privée où l’exemplarité, quand elle devient connue, tourne rapidement à un moralisme désagréable, mais dans l’exercice de leur vie publique.