Marisol. Cela sonne comme une musique. La la la, fa mi sol. Cela ressemble aussi au soleil. Marisol. Un prénom de femme au Mexique.
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Rio Bravo, Marisol brava
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Violence domestique (3): trouble dans les statistiques
Dans le précédent billet sur ce thème, j’abordais la question du tabou qui entoure la violence féminine. Je rappelle que la question n’est pas d’accuser les femmes dans leur ensemble mais de démontrer que les campagnes sur la violence conjugales sont mensongères, biaisées, teintées de misandrie, et in fine que les groupements féministes qui ont depuis des décennies inspiré ce thème ont tout intérêt à ce que rien ne change et à maintenir la population dans le mensonge des chiffres (c’est le volet armé de la guerre faite aux hommes), dans une relecture historique non objective et en évacuant la notion de nature biologique au profit d’une théorie des genres destinée à semer la confusion (volet politique) et la croyance en l’origine essentiellement masculine de la violence (volet idéologique).
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Violence domestique (2): le clip détourné!
Un grand pas vers l’égalité aura été franchi quand on verra sur les écrans un clip comme celui qui figure à la fin de ce billet, détournement du clip scélérat qui passe actuellement en France. L’une des questions que je pose devant l’unilatéralité des campagnes contre la violence domestique est la suivante: pourquoi la violence féminine est-elle généralement évacuée du champ social et culturel?
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Faits divers récents: la banalisation de la torture
La torture a toujours existé: en temps de guerre, pratiquée par des militaires, ou dans des dictatures, pratiquée par des agents des services de renseignements. Soit dans des cadres particuliers qui lui confèrent un caractère exceptionnel. Depuis quelques années elle se développe chez des civils, particulièrement des moins de 30 ans voir de jeunes ados.
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Il y a 15 ans, le génocide de Srebrenica
La justice internationale a qualifié de génocide le massacre d’environ 8‘000 hommes musulmans à Srebrenica, en Bosnie. C’était il n’y a pas longtemps, les 11 et 12 juillet 1995.
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Dieu est mort... de rire
Dieu n’est pas plus valaisan que je ne suis chanoine. Mais c’est en Valais que la célèbre phrase du philosophe Nietzsche a été peinte en grand, sur la montagne: «Dieu est mort». Et c’est dans Le Matin de ce jour en page 19 que le dessinateur humoristique Racalbuto en fait un comic strip dont je m’inspire pour le titre de ce billet.
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23‘000 morts au Mexique
Des charniers sont régulièrement découverts au Mexique. Le dernier en date, cette semaine, contenait 55 cadavres, dont le directeur d’une prison. Depuis 2006 on dénombre environ 23‘000 tués dans la guerre des cartels de la drogue.
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Le canon et la charogne
Je me souviens. Cela s’est passé il y a environ une vingtaine d’années. On refaisait le monde pour la ixième fois avec quelques amis. Les deux grands thèmes d’indignation ou de soutien étaient l’OLP et l’apartheid. Les amérindiens étaient déjà un peu passés de mode pour ne plus occuper qu’une niche musicale sur un CD à succès. L’Allemagne se réveillait d’une longue gueule de bois et la Russie bradait enfin la «dictature du peuple».
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Le voile intégral: incarnation de la peur
Vivre caché? Nous le faisons tous. Au moins partiellement. Qui se raconte entièrement? Qui ose la transparence? Peu de monde. La transparence c’est le désarmement: plus de défenses. L’être se laisse voir avec ses fragilités, faiblesses, erreurs, gênes, mécanismes, aspects inaccomplis. Dans une optique guerrière, on dit qu’il donne des armes à ses ennemis. (Suite de mon billet: Du vent dans le voile)
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Les guerres de religion sont-elles rallumées?
Le sujet de la religion est devenu obsédant dans les médias, les discussions, les blogs. La violence des propos échangés, la victimisation des uns et des autres, le prosélytisme biaisé sont des signes d’une crise inflammatoire des esprits. On s’envoie le passé du prophète du coran, les assassinats dont il est responsable, son goût pour les petites filles impubères, et dans l’autre sens on envoie l’horreur de l’inquisition, les croisades, la pédophilie des prêtres.
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Le Kivu, le coltan et l’infini
L’infini est une notion trop grave pour être traitée sérieusement. On doit lui donner des valeurs abordables par l’esprit humain sans quoi elle est incompréhensible. Ce qui signifie lui donner un champs de réalité forcément fini, l’esprit humain étant lui-même fini. Ce n’est pas sérieux: traiter l’infini en le comparant à une échelle du fini. Mais cela permet de se faire une petite idée de la question.
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Murs & murmures
Les murs ont une histoire, et l'Histoire a des murs, dont l'histoire se murmure le soir sous la ramure, dans le noir. Une histoire courte, histoire de ne pas rajouter another brick on the wall.
(Cliquer sur les images pour les agrandir au besoin)
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L’insurrection de Varsovie
C’était il y a 65 ans, en août et septembre 1944. L’Allemagne nazie était prise entre deux feux: la coalition menée par les américains à l’ouest, et l’armée russe à l’est. Celle-ci avait franchi les frontières polonaises et avançait dans le pays.
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La fin de l’oppression
Les textes et débats riches et intéressants de ces derniers jours, sur ce blog et sur d’autres (Carlitos, Djemâa, Redbaron), m’inspirent cette nuit ce billet, alors que j’ai la chance de me réveiller libre à 5 heures du mat’ pendant que d’autres attendent les 40 coups de fouet pour tenue indécente.
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Barbara, entre deux mondes
En regardant sur Planète le destin du porte-avion “Entreprise”, dont la présence a été décisive dans la guerre du Pacifique pendant la deuxième guerre mondiale, de nombreuses questions m’assaillent.
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“ENOLA”: mon nouveau clip musical. En mémoire d’Hiroshima
24 heures presque non stop pour réaliser ce clip, en plus de la musique améliorée et la voix réenregistrée. Je le mets aujourd’hui en ligne sur Youtube.
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De quand datent les inégalités sociales?
Elles semblent si ancrées que peu de personnes imaginent une société sans les inégalités sociales. Mais y a-t-il eu dans l’histoire une société sans inégalités?
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Obama: et maintenant?
C’est fait, il est président. Cérémonie parfaite qui a ressoudé les américains dans une émotion partagée et dans une nouvelle dynamique, au sortir de l’enlisement de la présidence de Georges W. Bush. Bush qui a d’ailleurs été sifflé lors de son départ de la Maison blanche.
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Je n’écouterai que des chants de paix
Après deux semaines de débats, de décomptes, de (re)cours d’Histoire du proche-orient, je constate l’impuissance à faire la paix, dans nos têtes comme sur le terrain. Chacun compte ses morts pour les envoyer au visage de l’autre, et j’y participe aussi. Mais cette mise en scène du morbide et du sang n’atteint qu’un objectif: radicaliser encore plus les positions. Et le point d’où une paix serait possible n’est jamais atteint. Je cherche un autre point, en prolongement de mon billet d’hier sur l’élan de paix du 4 novembre 1995.
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Israël-Palestine: 1993-2008, de l’espoir à la guerre
En 93-94, les accords israélo-palestiniens sur la paix et l’autonomie de Gaza et de la Cisjordanie, avec la mise en place de l’autorité palestinienne, avaient suscité un grand espoir. M6 diffusait hier soir - tard hélas - un film retraçant 60 ans de violence entre les deux communautés. Violences commencées depuis le début du 20e siècle (ici: chronologie depuis 1917).