Dans le nord de l’Allemagne la rivière Tollense étire ses méandres sur une plaine aux lignes douces. Des tourbières, des prairies et quelques forêts dessinent ce paysage où l’on pourrait s’attendre à voir surgir des elfes et autres habitants légendaires. Mais ce que l’on y trouve avec certitude ce sont des fantômes de guerriers du passé.
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De quand date la guerre?
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Non, je ne vous trouve pas idiot!
Il a donc plusieurs fois été mis à la sauce jazz, et pourtant Jean Cocteau disait de lui qu’il était sans sauce. Entendez par là: sans liant, sans ce flou ouaté qui l’aurait classé durablement parmi des maîtres impressionnistes. Etait-il trop modeste? Ou aimait-il trop rire de lui-même pour s’abandonner durablement aux langueurs mauves de nymphéas sonores?
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Attentat d’Oslo: une guerre inversée
La froideur et la méthode du terroriste norvégien sont impressionnantes. Le signal qu’il donne est d’une dangerosité particulière. D’abord par le nombre de morts. Actuellement, pour faire parler de soi par le terrorisme, il faut ou viser une personnalité d’envergure mondiale, ou tuer en nombre. Un attentat qui ne tuerait qu’une seule personne n’aurait pas le même impact.
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L’iniquité du monde
Pourquoi le monde est-il comme il est: pourquoi les êtres vivants se mangent-ils entre eux? Certains animaux en dévorent d’autres pour survivre. Les bactéries parasitent d’autres organismes. Les humains se «mangent» aussi par les guerres ou l’esclavage.
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Manger à la même table
La terre est sèche et dure. Les boules roulent, roulent trop loin. Le petit-fils parle à son grand-père avec irrévérence.
- Toi, tu sais pas jouer! T’es nul! -
Bin Laden exécuté: une décision raisonnable
Qui connaît Maurice Bavaud? Presque personne. C’est un oublié de l’Histoire. Un Suisse mort en 1941, décapité par décision du régime nazi. Son crime: avoir mis en place un plan pour assassiner Hitler en novembre 1938. S’il avait réussi l’Europe aurait probablement pris un autre chemin que celui de la boucherie et de l’Holocauste. Il n'a malheureusement pas eu les moyens d'aboutir dans son projet.
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Libye: business, morale et liberté (2e partie)
Suite du billet précédent.
Selon la résolution de l’ONU on va intervenir en Libye au nom du droit d’ingérence humanitaire, concept aujourd’hui admis par l’organisation, mais de plus en plus critiqué par ailleurs comme étant une autre forme de colonialisme. -
La Libye, l’archange et le businessman (1ère partie)
Pour ne pas emprunter les chemin rebattus, je vais défendre l’intervention en Libye sous l’angle du cynisme. Plusieurs débats sur différents forum montrent des positions très tranchées. En gros: les uns disent qu’il faut agir au nom d’un devoir humanitaire et de l’urgence, et parce que Kadhafi et ses fils vivants seront plus dangereux que jamais après ce qui s’est passé. Sans compter l’effet désastreux que sa survie signifierait au plan international. Les autres disent que l’attaquer va augmenter le terrorisme, qu’on ne fait pas de l’humanitaire avec des bombes et que l’on ne doit pas leur imposer notre vision du monde et de la démocratie. Nous ne sommes pas les gendarmes du monde. Le devoir d’ingérence cher à Kouchner est contesté.
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Le rire de Kadhafi sur le sable rouge
L’armée du sanguinaire est aux portes de Benghazi. Pendant que le monde se renvoie la balle ou profite de la diversion amenée par la catastrophe au Japon, les libyens insurgés, ces hommes et ces femmes qui se battent pour leur liberté, savent que s’ils perdent le sable du désert sera rouge. Rouge de haut en bas. Et l’on peut tous imaginer ce que sera la répression. Kadhafi n’a jamais eu peur de faire couler le sang. De plus il montre cette fois des signes de désordre mental.
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Quand les hommes avaient la belle vie...
Je continue mon périple autour du droit de vote et je reprends ici en le retouchant un commentaire que j’ai laissé sous mon billet d’hier. Je faisais le constat que le vote universel masculin n’est jamais mentionné, celui des femmes l’est. Il y a comme une cécité. Ou comme l’impression que les hommes auraient toujours voté. Ce qui n’est pas le cas. Le vote féminin étant mis en regard de celui des hommes, il faut aussi parler de ce dernier.
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L’homme, en quatre lignes
En visitant le blog de l’Acratopège et son récent billet «Images de l’Achilléion», j’ai lu une citation de l’impératrice Sissi postée par Barbie, dont le blog est revenu sur la Tribune depuis quelques temps.
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Mais pourquoi donc dieu nous fait-il la guerre?
Une chose me fait question depuis longtemps, depuis le temps où je lisais la bible en croyant à ce qui s’y disait: pourquoi dieu fait-il autant la guerre aux humains? Soit il guerroie contre les «incroyants» - entendez ceux qui ne se prosternent pas devant lui - et pour cela ses fidèles sont instrumentalisés comme son bras armé. Soit il fait la guerre à ses propres adeptes en les soumettant à la tentation, en leur promettant la plus grande souffrance s’ils agissent selon leur propre morale.
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Bible et coran: c’est l’Homme qui perçoit Dieu
Un commentaire de Sami Aldeeb sous mon billet d’hier propose un renversement de perspective nécessaire dans tout débat sur la spiritualité: «La révélation n'est pas la parole de Dieu à l'homme (et donc intouchable), mais la parole de l'homme sur Dieu.» Ce renversement de perspective offre des perspective libératrices par rapport à l’emprise des religions.
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Attentat de Stockholm: réponse à Wikileaks
L’attentat de Stockholm n’a heureusement fait qu’une victime: le combattant d’Al Qaeda. Néanmoins il rappelle qu’un homme seul peut semer la terreur dans n’importe quel point du monde. Il contribue aussi à amplifier la paranoïa des occidentaux et le rejet viscéral et sans nuance de l’islam.
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Passagers de la Terre
Le nez dans le bitume, les yeux dans les poches, nous ne voyons du monde que quelques mètres carrés. De ces mètres carrés nous échafaudons des croyances et tirons des conclusions.
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1’000 ans de guerres en 5 minutes
Cette vidéo retrace les principales batailles et guerres en Europe et dans le monde depuis l’an 1000. On voit à quel point le fléau de la guerre a ravagé le vieux continent mais aussi le reste du monde.
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Le grand retournement (3): rêver encore, ou l’héritage de Victor Hugo
Donc de nombreux thèmes de société qui représentaient un idéal il y a 30 à 50 ans sont aujourd’hui renversés, retournés (voir billets précédents). On assiste à un repli, justifié parfois par des perspectives d’avenir plus limitées qu’il y a 50 ans. On peut penser par exemple au pétrole et à ses multiples usages.
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Le grand retournement (2): le Grand Satan se mord la queue
En suite du billet précédent «l’inévitable prochaine guerre», on peut se demander si les velléités de paix manifestées par nombre d’occidentaux sont bien réalistes. On peut même se demander si d’une part elles sont historiquement un progrès ou un danger, et si la réalité n’est pas plus dure que nos rêves.
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Le grand retournement (1): l’inévitable prochaine guerre
En donnant la parole à un historien, Marc Ferro, le magazine Science et Avenir de novembre propose une intéressante réflexion sur notre époque. Marc Ferro est directeur d’études à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales et auteur de plusieurs livres dont Le retournement de l’Histoire (Ed. Robert Laffont) et Le Ressentiment dans l'histoire (Ed. Odile Jacob).
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Lapidation de Sakineh: qui faut-il croire?
Le bruit court dans les rédactions depuis hier: Sakineh Mohammadi Ashtiani, l’iranienne condamnée à mort, devrait être lapidée aujourd’hui.