Pour les aider à balayer l’année finissante et pour qu’ils se réjouissent de la nouvelle qui vient, voici quelques images qu’ils pourront regarder le soir au fond de leur sous-terrain du désert syrien ou dans leurs salles de réunions des universités américaines. Ou dans le bureau de Najat Vallaud Belkacem. Ils? Qui ils?
-
-
Coup de chaleur au Pôle Nord
La température avoisinait hier le 0° au Pôle arctique. Alors qu’elle devrait être de -40° environ. De quoi faire transpirer les ours qui sautillent d’une plaque de glace à l’autre. Ils sont facétieux les ours: c’est à celui qui tient le plus longtemps sur une plaque avant qu’elle ne fonde. La créativité des plantigrades est illimitée.
-
Nationalité : le nouveau bannissement ou le nouveau déni ?
La déchéance de la nationalité française fait débat. Un débat qui sert d’écran de fumée au pouvoir car cette mesure est plus symbolique qu’efficace. Elle porte même à humour (noir) si l’on imagine les morceaux de corps des terroristes renvoyés dans leur pays d’origine. Et elle confirme en creux l’importance de l’identité nationale aux yeux de la gauche qui jusqu’alors piétinait cette notion.
-
Béziers : qui sont ces musulmans qui « protègent » les chrétiens ?
Après Lens c’est Béziers qui défraie la chronique. Mais cette fois avec une question plus dérangeante: certains responsables de « l’oecuménisme » entre chrétiens et musulmans sont-ils proches ou affiliés à une mouvance islamiste? Cette question est posée par le Journal de Béziers, édité par la mairie sous la responsabilité de Robert Ménard.
-
Noël à Lens : quand des musulmans protègent des chrétiens à la ramasse
L’initiative a été saluée dans la presse française, dont on sait qu’elle n’est plus réputée pour la pertinence de ses analyses. Devenue simple chambre d’écho, tout ce qui dégouline de guimauve et de bons sentiments fait le bonheur des rédactions. Le pays de Voltaire est devenu celui de Casimir.
-
Pierre le Noir n’est pas John le Rouge
Il faut entendre l’accent en néerlandais: Zwarte Piet! Superbe. Ce personnage du folklore est aujourd’hui voué au bûcher. Brûlé sur l’autel de l’antiracisme. A se demander si l’antiracisme d’aujourd’hui ne rend pas idiot. Personnellement je le pense.
-
Racines
Trois femmes pour parler de Noël et de nos racines: Joana, Léa, Natacha. Noël est une des fêtes fondatrices de la culture européenne. L’occasion de dire quelques mots à propos de racines. Les racines? Là d’où l’on vient, par où l’on a pris souche.
-
Météo : une situation exceptionnelle
Noël 2015 sera l’un des plus chauds connus dans les enregistrements météorologiques. Mais il ne sera pas le premier. Cette année est particulière à cause de la durée de la douceur, commencée en novembre et qui se poursuit toujours dans une large partie de l’hémisphère nord.
-
Hommes et femmes, la violence renaturalisée
En suite de mon précédent billet je propose quelques réflexions plus précises sur cette approche biologique des rôles des femmes et des hommes. Un lecteur a également signalé une interview de Peggy Sastre dans Le Matin de ce jour.
-
Personnalité sexuelle et comportement : ni cochons ni salopes
Pour la première fois depuis longtemps je trouve un réel fond à un discours féministe. Il s’agit du féminisme évolutionniste, défendu par Peggy Sastre dans sont récent livre « La domination masculine n’existe pas ».
-
Revue de presse : touche pas à mon identité
Polémique artificielle autour de l’élection d’une blanche Miss France, autre polémique cul-cul sur la chemise edelweis. Des pseudo-débats dont la futilité laisse presque penser que nous serions en temps de paix.
-
Le précipice d’insignifiance
Mon précédent billet se terminait ainsi: « Le productivisme présente cette contradiction qu’à la fois il permet la survie de l’espèce dans des conditions inespérées, et la pousse en même temps au bord du précipice de la saturation et de l’insignifiance. » J’en dis un peu plus.
-
Cop21 (7) : Aspects du productivisme
« La Terre n’appartient pas à l’Homme, c’est l’Homme qui appartient à la Terre ». Cette phrase attribuée au chef indien Seattle, de la tribu Suquamish, a été l’une des balises philosophiques de ma jeunesse.
-
Elle s’est faite prendre comme une bleue, Marine
Ah ça! Fallait-il donc qu’elle soit à fleur de peau pour avoir tweeté des images de Daech dans ses oeuvres? Nous, blogueurs lambda et commentateurs assidus, pouvons nous permettre de grosses bêtises: nous ne représentons ni un parti ni un modèle.
-
Jeff Koons, artiste peut-être, gagman sûrement
Il est l’artiste vivant le plus cher au monde. Signe de la perte de goût et de discrimination dans le domaine de l’art. Car, il paraît que c’est de l’art. Quelle définition faut-il en donner? Le dico en ligne cnrtl.fr dit ceci à propos de l’art:
-
30 ans de prison : déraisonnable
Petite parenthèse dans les débats politiques et environnementaux. C’est l’histoire d’une femme de 36 ans, condamnée en juillet dernier à 30 ans de prison. Quel crime a-t-elle commis? Elle a eu des relations sexuelles avec des garçons âgés de 16 et 17 ans.
-
Qui en veut à Maud Fontenoy ?
C’est pas l’homme qui prend la mer, c’est la mer qui prend l’homme, chante Renaud. Elle prend aussi la femme parfois. Et la rend ensuite. La rend célèbre. De cette célébrité la femme fait usage. C’est légitime. On ne traverse pas les océans à la rame sans quelques mérites.
-
Régionales : la France des idées est en chantier
La sanction n’est pas sévère pour le Front National. Sa défaite était prévisible dans au moins deux régions après le désistement du parti socialiste. Elle est plus significative dans l’est où Florian Philippot fait du sur-place, indiquant que les voix abstentionnistes ont profité à la droite européiste.
-
Révolvers aux poings, tirer au hasard dans la foule
Cette phrase pourrait sortir du best-seller djihadiste: « Gestion de la barbarie », le livre qui détaille l’horreur en cours d’installation au Proche Orient et ailleurs. Mais non. Elle est bien plus proche de nous. Elle est issue de notre culture européenne du XXe siècle.
-
COP21 (6) : un accord politique pour un objectif inatteignable
Il y aura forcément un accord aujourd’hui sous quelque forme que ce soit. La conférence n’offre pas de suspens. C’était préparé. Par contre à l’heure où j’écris on ignore encore quelle en seront les points précis. Mais une chose est déjà calculée: l’objectif de l’accord est inatteignable s’il suit les engagements préalables faits par les pays avant le début de la COP21.