C’est une part de sa marque de fabrique: le langage d’invectives, sans manières, frontal. Stratégie politique précise dans un monde qui étouffe de plus en plus sous le conformisme moral? Ou nature propre et caractère singulier du monsieur? Peut-être les deux.
Politique - Page 18
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Langue de Trump
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Pour les Inrocks, tous les migrants sont des héros
Le discours politique français s’enrichit d’un nouveau mot. On connaissait déjà nauséabond, utilisé pour discréditer un adversaire politique quand on n’a plus d’arguments, ou quand on veut le stigmatiser. Mais oubliez nauséabond: le magazine branché Les Inrocks vient d’inventer spongieux.
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Il a fumé quoi, Justin Trudeau ?
Il fallait oser. Il l’a fait. Le Premier ministre canadien, séducteur guimauve et avatar New Age tardif, était récemment en conférence à New York. Il s’adressait à des étudiants et vantait le libre échange. Comme souvent il a prôné la tolérance.
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Y a-t-il un « effet Trump » ?
Le déchainement anti-Trump semble céder la place à plus de raison. Le président, qui ne cherche pas à plaire, a une ligne. Il n’est pas si imprévisible qu’on l’affirmait avec angoisse, laissant planer la peur d’une guerre nucléaire. Que se passe-t-il?
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Brésil multiculturel : droit à l’infanticide ?
Jusqu’où une société peut-elle se prétendre multiculturelle? Le cas des infanticides au Brésil fait actuellement débat de manière brûlante. En effet certaines tribus ou peuples indigènes pratiquent le meurtre sélectif de nouveaux-nés et d’enfants plus grands.
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Naruto le macaque débouté en appel
On se souvient du macaque le plus célèbre du monde, auquel j’avais consacré un billet. Il avait manipulé l’appareil d’un photographe et s’était fait un selfie. Peta, association de défense des animaux, avait porté l’affaire en justice en vue de retirer les droits d’auteur au photographe D.J. Slater.
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Tolbiac, suite (et fin?)
L’annonce d’un blessé grave, avec flaques de sang, coma – et qui sait: mort? – a été finalement démentie. Quelques soubresauts agitent cependant encore certains acteurs de cette intox.
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Aujourd’hui, Macron gagnerait encore – et mieux – l’élection
Nonobstant les nombreuses meutes et émeutes qui font crisser le pays, la maison France continue à vouloir Macron plus que les autres. Même après un an de pouvoir et quelques bémols, comme pour les 80 km/h.
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Élections : vers une liste 100% hommes en 2023 ?
À Genève on la croyait maillon faible du Conseil d’État sortant. Mais non, Anne Emery-Torracinta ne chute pas. Tant mieux. Le maillon faible, c’est Luc Barthassat. Le transport amoureux entre le corps du ministre et le corps électoral est asthmatique. On dirait le pont du Mont-Blanc vers 18 heures: ça bouchonne et c’est pas du champagne.
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Les chercheu-se-s sont Charlie
Disparus! Qui? Les chercheurs. Où? Là, là! Dans la foule, comme Charlie? Vite, cherchons des visages pâlis, des yeux cernés, des lunettes rondes, des cheveux ébouriffés, des blouses usagées. Comme on cherche dans l’image les bandes rouges du pull de Charlie.
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Parti socialiste : la parité n’est plus de mise
Le parti socialiste genevois n’applique pas à lui-même sa propre règle idéologique. En l’occurrence, la parité femmes-hommes, soit l’égalité numérique dans les représentations politiques. À gauche ce fut pourtant un cheval de bataille. Les règles de la parité devaient permettre de renforcer la représentation féminine dans les assemblées.
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Affiches de campagne (fin) : deux ou trois de plus
Deux sûres, que j’ai oubliées dans mon précédent billet. Et une troisième qui ne se montre pas encore, que je n’ai vue ni sur le site ni dans la rue, mais dont je pense avoir trouvé la trace.
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Affiches de campagne : du spectacle et une belle collection de dents
Coup d’oeil (taquin) aux affiches électorales dans les rues de Genève. Tous ces visages qui me veulent du bien! Vivrais-je, à l’insu de mon plein gré, dans la République Heureuse d’un conte de fées? Ils me regardent droit dans les yeux, me sourient. Ils me racolent un peu aussi (normal, il faut attirer et promettre).
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Dire, ne pas dire : le petit boucher de Trèbes
Ce week-end Tiangong tombera en poussière sur nos têtes. Ce serait un miracle si le Palais céleste chutait sur Lourdes. Une station spatiale chinoise dans le jardin de la Vierge, on frise l’offense! Pourtant les Pyrénées sont dans la bande potentielle de chute de Tiangong.
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Écriture « inclusive » : ça ne passe pas
Bien qu’en désaccord sur l’idée même de cette écriture dite inclusive j’ai tenté de dépasser ma légitime résistance. Depuis quelques temps je lis tout texte, politique ou non, sans savoir s’il contient cette forme. Histoire de tester la forme dans la pratique.
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Excuses, no excuses (suite) : le pogrom numérique
Dans mon précédent billet je critiquais la contritionnite qui sévit dans notre occident un peu dérangé. Je n’ignore cependant pas l’importance des excuses, mécanisme fondamental des relations humaines. Pourvu qu’elles soient sincères et adressées à bon escient.
Catégories : Divers, Philosophie, Politique, Psychologie, Refondation, Repères, société 0 commentaire Tweet -
Excuses, no excuses
Petit tour dans le tribunal de l’opinion. Ce n’est pas la police politique mais ça en a l’air. Tweeter s’immisce dans la tête des gens, par les jugements moraux, les fatwas et autres anathèmes venus d’internautes cachés derrière leurs pseudos. Transparence? Je me marre, dirait Coluche.
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« Un homme sur deux est un agresseur » : osez Caroline !
Caroline de Haas fait marche arrière. La co-fondatrice d’Osez le féminisme revient sur sa déclaration incendiaire, celle qui a déclenché de grosses turbulences. Ses outrances sont certes connues. Mais jusque là personne n’osait Caroline, je veux dire: n’osait la contrer ouvertement.
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Monica L. : victime après coup ou #notshetoo ?
« Pratiquement n’importe qui peut partager son histoire, être instantanément accueilli dans une tribu. » #metoo: une tribu basée sur la victimisation. Comme l’écrit Cathy Young dans Vanity Fair, cela révèle un enfermement accentué dans le rôle de victime.
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Inégalités salariales : la vérité est ailleurs
Depuis des années différents organismes officiels avancent des chiffres pour tenter de quantifier l’importance et la persistance de cette situation dans le secteur privé. Quel est le bon chiffre: 40 %, 32 %, 25 %, 19 %, 7 %, ou moins?