En 1944 il aurait été traité d’hitléro-trotskiste. Et aujourd’hui? Mélenchon est revenu, la bouche pleine de mots. Son silence d’entre deux tours laisse place à une nouvelle logorrhée de conquête.
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En 1944 il aurait été traité d’hitléro-trotskiste. Et aujourd’hui? Mélenchon est revenu, la bouche pleine de mots. Son silence d’entre deux tours laisse place à une nouvelle logorrhée de conquête.
L’annonce faite ce matin confirme les intentions du candidat devenu président. Elles concernent d’abord la loi travail. Cette loi qui avait suscité tant de résistances et miné la fin du quinquennat de François Hollande ira plus loin que l’actuelle loi El Khomri.
Deux votants sur trois: le résultat est tranché. En chiffres du moins. En adhésion à son programme c’est une autre affaire. Najat Vallaud Belkacem avait mis de beaux habits colorés pour la télé. Elle félicitait le jeune Emmanuel.
Fin de campagne. En attendant de voir le jeune Ken Emmanuel organiser sa disco du triomphe sur l’esplanade du Louvre, je livre mon choix définitif. Non, je ne vote pas en France, mais si c’était le cas…
C’était sur le plateau de L’émission politique Spéciale présidentielle, hier soir jeudi 4 mai sur France 2. Plusieurs personnalités connues ou moins connues s’exprimaient sur le thème de l’identité nationale.
À minuit je regarde quelques commentaires sur Facebook. Chacun prend parti selon des préférences que je connais déjà. Pas envie de cela. Dire autre chose. Être subjectif pour sortir de la fatigue qui me reste de ce débat médiocre.
La peur, la haine et le rejet extrêmement violent contre Marine Le Pen m’apparaissent comme stupéfiants, dans les deux sens du terme. Cet orgasme émotionnel agit comme un opium ou une drogue euphorisante par lesquels toute réflexion nuancée et personnelle est balayée ou annihilée.
Finalement le jeune Emmanuel Macron a endossé le costume de ses aînés. Fini le printemps et les petits oiseaux, ou le petit Jésus en croix. Le clivage est de retour, le mensonge débité à la hache. La violence verbale et morale marche au turbo.
On sait que le programme de Marine Le Pen n’est ni fasciste, ni raciste. On sait par sondage que la majorité des français approuve certaines de ses thèses (61% souhaitent l’arrêt de l’immigration, entre autres). Pourquoi n’arrive-t-elle pas au pouvoir? Quels sont les freins?
On le disait déprimé. Trop atteint par sa défaite. Pétri d’une amertume indicible. On se demandait par où il allait resurgir, et si même il allait resurgir. Le revoilou, pimpant comme un diable à ressort qui ressort de sa boîte.
Anne Nivat, épouse de Jean-Jacques Bourdin, est une femme passionnante et intelligente. Reporter de guerre, prix Albert Londres en 2000, elle présentait hier au Salon du Livre son dernier ouvrage: elle a choisi six villes pour entendre les français sur l’identité, le déclassement, la sécurité, le chômage, entre autres.
Le peuple de France se préparait à acclamer son nouveau roi. Le trône semblait promis à Ken Macroniño, premier du nom. Sa jeune épouse Barbiebelle en était toute énamourée. Certes il devait compter avec une solide concurrence en la personne de Marina Lepénissova, dite Barbida Maxima.
J’aime les paradoxes. Ils ouvrent une porte sur la complexité du monde. Là je suis servi: Macron, sorte de Magic Ken porté par sa Barbie, libéral pur jus, arrive en tête du premier tour en bonne partie grâce aux voix de gauche. Une gauche pourtant très remontée contre le libéralisme.
L’as des As(selineau) sort de sa posture immobile. Son masque de cire fond. Il vit, respire, s’emporte. Interviewé, le ton monte. Il crie. Puis hésite. Reste bouche bée… avant d’engueuler le journaliste et de déployer ses ailes sur un air de printemps. Que s’est-il passé?
Le discours de Jean-Luc Mélenchon me laisse toujours très critique. Je ne parle pas seulement des contradictions de comportement, déjà abordées précédemment. L’une d’elles étant la posture d’homme providentiel qui a réponse à tout, et qui invective plus qu’il ne dialogue quand il est contredit – posture très monarchique. C’est un long chemin d’intégrer en soi ce que l’on prétend. Il n’en est pas là.
Ces réflexions suivent mon avant-dernier billet sur la faiblesse de l’État qui favorise les trafics d’humains (de migrants). Les causes des migrations sont plurielles. Il y a la pauvreté et le désir de gagner mieux sa vie dans un pays plus développé. Le désir également de changer de culture ou de philosophie de vie.
Dix jours après l’annonce d’une attaque au gaz sarin sur la ville de Khan Cheikhoun le président syrien a parlé. Dans une interview à l’AFP il affirme que son armée n’a pas utilisé une telle arme. Il accuse les occidentaux d’avoir fabriqué l’affaire de toutes pièces.
Jean-Luc parle de bonheur et de France heureuse. Marine dans ses trémolos porte tout le malheur du monde. Si j’étais français ce ne serait ni l’un ni l’autre. Les deux sont trop étatistes et leurs bouches sont prêtes à mordre.
Le candidat du PS prédit que l’élection du jeune Emmanuel provoquera une crise sociale. Celui-ci veut en effet gouverner par ordonnances, un mode de décision qui n’a dans un premier temps pas besoin de passer devant le parlement.
Je suis étonné comme beaucoup de ce qu’un homme si mince en expérience puisse être considéré comme présidentiable. Je cherche encore un axe central dans son programme qui le rende identifiable.